Le premier mois du nouveau maire de Perpignan a été ponctué d'annonces et de quelques décisions. https://61294045f2a0f.site123.me/bienvenu-sur-mon-blog/juillet-2020-le-premier-mois-louis-aliot-%C3%A0-perpignan-par-olivier-gandou
Les deux mois qui suivent, les contours de la politique municipale continuent à se dessiner. Beaucoup de choses continuent. Certaines choses se transforment. Par exemple le 6 septembre la municipalité "écarte" le Perpignan basket pour créer un nouveau club. De nouvelles informations apparaissent sur : les nominations, la communauté urbaine de Perpignan, l’image démocratique, la communauté juive et surtout dans le domaine de la sécurité.
••Les nominations
Après l'annonce en juillet du nouveau directeur de cabinet, la liste des nouveaux cadres se précise. Le 1er septembre est annoncé que François Lietta, ancien président de la fédération LR 66 devient le nouveau directeur des relations publiques à la Ville de Perpignan. Le 24 septembre le conseil municipal de Perpignan a élu de nombreux représentants aux différents conseils.
••Le maire de Perpignan n'est plus le président de la communauté urbaine de Perpignan
Majoritaires dans la communauté urbaine, les maires Les Républicains, choisissent début juillet un autre maire chez Les Républicains, pour présider l'intercommunal
La mairie Aliot semble vouloir se donner une image de transparence démocratique et de proximité avec les citoyens. Le 29 août lors de l'Inauguration de Visa pour l'Image 2020 Louis Aliot, s’est affiché comme « le garant » de la liberté d’expression. Le 31 août le maire informe que le premier cercle, composé de ses principaux adjoints et de son cabinet, est convoqué tous les matins à 6h30 dans son bureau. Ce groupe fait le bilan de la veille et reçoit les instructions du jour, à transmettre aux chefs de services. Cette équipe de gouvernance est conviée à prendre le café à La Bourse, place de la loge, vers 7h30. Et la municipalité reçoit les habitants sans rendez-vous à compter du mois de septembre. L'ancien maire semblait hostile à la rediffusion sur Internet du conseil municipal. Mais le 24 septembre, c'est la diffusion du conseil municipal en direct sur Internet et suivie d’une retransmission sur le site de la mairie. Certaines questions en ce domaine restent en suspend. Le candidat était favorable à la charte Anticor. Le 24 septembre le maire évoque la réalisation de l'engagement au travers de l'embauche dans le futur, d'un déontologue.
••Mairie, juifs et dédiabolisation
Au mois de juillet certaines personnes considéraient que le maire était dans une démarche de séduction de la communauté juive. Fin août Daniel Halimi président de la communauté juive récuse l'idée de soutien de la part de la communauté :" NON, il n’y pas eu de “deal” entre la communauté juive de Perpignan et Louis Aliot". Et le 7 septembre il a ajouté : "Nous ne pouvons avoir de projet en commun avec un maire étiqueté au Rassemblement national". Le 4 septembre un tag "Mort à Israël" est visible sur un muret situé sur le parking attenant au collège Albert-Camus, rue Nature. La mairie a retiré le tag antisémite, a déposé plainte pour "injures raciales, et ne souhaitait pas s'exprimer sur le sujet. Le maire a exprimé un clair intérêt pour l'histoire de la communauté localement. Le 18 septembre la mairie publie en ligne: "Louis Aliot, Maire de Perpignan adresse tous ses vœux à nos compatriotes juifs en cette fête du nouvel an Rosh Hachana : « Le judaïsme tient une place importante dans l’histoire de Perpignan depuis des siècles. Nous lancerons d’ailleurs très prochainement un centre d’histoire de la présence juive riche et ancienne à Perpignan. L’occasion pour moi de dire combien je suis attaché au respect de toutes les croyances en France et de rappeler mon combat contre l’antisémitisme
••La culture
La culture ne semble pas, pour le moment, un domaine bouleversé. Hormis les limitations avec le covid-19, les évènements culturels récurrents continuent. Mais l'adjoint André Bonet annonce le 23 août que « Perpignan peut devenir une destination dalinienne » et il veut croire que la cité roussillonnaise
•• Logement
Le 23 septembre le maire de Perpignan, Louis Aliot, a annoncé, la mise en place d’un « permis de louer » à Perpignan.
••"Voyoucratie"
•Vandalisme, meurtres de nuit ou armes de guerre en plein jour
On peut être contre ce que représente Louis Aliot et accepter qu'il y ait des besoins de sécurité à Perpignan. Cette situation explique d’ailleurs, la défaite de l'ancien maire. L’actualité récente conforte l’idée d’un besoin de sécurité. Concernant le vandalisme et les menaces il y a l'exemple de la délégation APF France handicap des P-O à Perpignan. Déjà produit en début d'année, en août puis en septembre, des personnes commettent des dégradations, des actes de vandalisme à l’encontre des locaux et profèrent des menaces de mort contre le personnel. Dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 septembre 2020, dans le quartier du champ de Mars à Perpignan, un homme a été abattu au fusil à pompe. En journée, des hommes armés circulent. Le 14 septembre un homme à 8h ouvre le feu sur une façade près du rond-point des Baléares puis à 8 h 30 il est interpellé, devant l'école privée Sainte-Thérèse de l'enfant Jésus" en possession d'armes de guerre de type kalachnikov et avec un sac contenant deux armes, un pistolet-mitrai
•Les mesures de sécurité annoncées par la mairie le 15 septembre L'interpellatio
Le maire a également fait contrôler les 35 épiceries de nuit de Perpignan au lendemain des faits devant l’école Sainte-Thérèse.
•23 septembre : annonce de deux nouveaux postes de police municipale et du déplacement d'agents.
En octobre commencera une nouvelle période pour la police municipale perpignanaise. Après 17 années passées à la direction de la Police Municipale, monsieur Arnaud Lebrun quittera ses fonctions à compter du 3 Octobre prochain pour assurer une autre mission essentielle, à savoir la direction des Mairies de Quartier et de la gestion urbaine de proximité. Louis Aliot a donné le nom de son nouveau directeur de la police municipale, Philippe Rouch, ex-commandant de police, ancien chef de service judiciaire au ministère de l’Intérieur, aujourd’hui cadre détaché de la police nationale. Le maire de Perpignan a annoncé que le premier poste de police se situerait en fin septembre au centre ville dans les locaux de l'ancien office du tourisme au Palmarium et le second dans l'ancien hôtel La Cigale dans le quartier Saint-Jacques à mi-octobre. Le choix de ce dernier lieu est aussi, comme pour l'ancienne majorité municipale, une manière d'empêcher la création d'un centre d'accueil (projet du Conseil Général) pour mineurs placés ou isolés (dont des migrants).
•24 septembre : annonce de trois gardes du corps pour le maire
François Dussaubat adjoint au maire en charge des ressources a confirmé à l'occasion de la session publique que trois gardes du corps, "des officiers de sécurité", ont été recrutés par la Ville de Perpignan pour assurer la sécurité du premier magistrat lors de ses déplacements.
•Les échanges mairie-État sur la sécurité
Louis Aliot avait pointé la responsabilité du gouvernement de Jean Castex et de son nouveau ministre de l’Intérieur, Gérald Darmain dans le maintien de l’ordre. Pour la préfecture elle rappelle le 23 septembre : " les 139 descentes ...dans la ville depuis le début de l'année soit "une tous les deux jours". Du côté de la justice le procureur déclare : “Vous savez, nous n’avons pas attendu ces faits pour mettre en place des opérations”. Il s’agit d’un travail sur du long terme. L’objectif est “d’assécher l’économie souterraine. Si on ne fait que du deal ponctuel, on n’est pas efficace. Nous essayons de travailler sur toute la chaîne”.
•Tensions entre la mairie et les épiciers de nuit
L'arrêté municipal qui depuis le 15 septembre 2020 et qui court jusqu'au 15 janvier 2021, à titre expérimental, les contraint de fermer les commerces d'alimentation générale à 22 heures, soit 4 heures plus tôt qu'auparavant, en raison "des tapages nocturnes et trafics" qu'engendreraie