Les 33 premiers mois du nouveau maire de Perpignan ont été ponctués d'annonces et de décisions.
Une communication tout autant abondante. Louis Aliot, commande un sondage à 33 300 euros. Communication municipale donnant une religiosité erronée à un artiste.
En en janvier 2023 l’îlot Llucia-Carola-Potiers a été démoli. 22 mai retour des ménages. Et opacité de l’appel d’offre avec "concertation" du 1er au 30 juin 2023.
Trimestre de médiatisation d'un marché de place Cassanyes « déserté » et de la « concurrence » du marché aux puces.
Frédéric Bort directeur de cabinet en partance et Charlotte Cailliez conseillère municipale démissionne.
À Perpignan apparaît des croix celtiques contre les LGBT.
Pour Aliot, sur Blast c'est le choix de la plainte plutôt que le droit de réponse.
Une syndicaliste interrogée relate le « mépris des agents » de la part de la municipalité.
Vente des locaux de Barcelone. Interdiction temporairement de la fête de Saint-Jean du Vernet.
La police municipale constate qu'il l y a toujours des « points de deal et ça reste sensible ».
La presse fait écho à la brigade de médiation-prévention de la police municipale, et du groupe opérationnel.
Ce trimestre Louis Aliot fait la tournée des quartiers pour convaincre de sa politique de sécurité. Et la coopération sur la prévention semble liée à des réunions de travail sur la lutte contre la radicalisation.
24 mars 2023, la mairie de Perpignan, la Région Occitanie, l’État et la communauté urbaine de Perpignan n’ont pas réussi à voter à l’unanimité pour un des quatre candidats pour le Théâtre de l'Archipel. Pétition, Serge Regourd, vice-président du conseil d'administration a démissionné de son poste, et le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) a demandé à la ministre de la Culture de retirer la labellisation scène nationale à la structure ».
Encore et toujours cette culture victimaire autour de l'Algérie française.
La mairie se réapproprie la mémoire de la Résistance et se dédiabolise (hommage aux victimes de l'antisémitisme).
Les élus d'Aliot sont dans le déni de la pollution automobile. Mais en parallèle, la mairie construit un discours sur les pénuries.
Côté stationnement, la mairie pourra collecter des données. Et on constate des évènements qui font l’apologie de la voiture.
Et d’autres choses à (re)découvrir dans cette publication.
Finalement, pauvreté, violences physiques et psychiques sont tout autant présentes qu’avant l’arrivée de Louis Aliot.
*Le choix difficile d’un nouveau directeur pour le Théâtre de l’Archipel
Le 10 avril 2023, la presse s’interroge : « La mairie RN de Perpignan tente-t-elle de prendre la main sur la scène nationale du Théâtre de l’Archipel ? ». Le 24 mars 2023, le conseil d’administration du Théâtre de l’Archipel devrait à nouveau se réunir pour tenter de mettre en place la nouvelle direction. Lors du scrutin du 24 mars, la mairie de Perpignan, la Région Occitanie, l’État et la communauté urbaine de Perpignan n’ont pas réussi à voter à l’unanimité pour un des quatre candidats.
-3 avril circule une pétition : « une scène nationale n’est pas destinée à faire du recyclage culturel » Depuis le 3 avril, une pétition, qui n’a pour l’heure recueilli que 50 signatures (le 10 avril), demande à la Ministre de la culture de ne pas laisser «la scène nationale de Perpignan aux mains du RN.» Selon l’initiatrice* de la pétition «une scène nationale n’est pas destinée à faire du recyclage culturel au profit de tel ou tel parti» ; en l’occurrence le Rassemblent National de Louis Aliot. Pour l’adjoint à la culture, André Bonet cette pétition est une «manœuvre» de l’ancien directeur Borja Sitja pour s’immiscer dans les affaires de l’Archipel orchestrée par «les amis parisiens» de l’ancien directeur.
Le 28 avril 2023, les deux derniers finalistes (Jacky Surjus-Collet, ancienne directrice adjointe et actuellement en poste et Pomez, directeur de la Direction des affaires culturelles de la Martinique) doivent être départagés par les administrateurs de cette scène nationale. La presse informe le 29 avril 2023 : «28 avril 2023, la nomination de Jackie Surjus comme directrice du Théâtre de l'Archipel a été annoncée. Une nomination qui ne s'est pas faite sans conséquences : Serge Regourd, vice-président du conseil d'administration a démissionné de son poste, et le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) a demandé à la ministre de la Culture de retirer la labellisation scène nationale à la structure ».
Selon l’article « deux clans se forment. Ceux qui souhaitent voir Jackie Surjus à la tête du théâtre, et ceux qui préférerait y voir Christophe Pomez, actuel directeur des affaires culturelles de la Martinique, qui a postulé lors de la prolongation des candidatures, demandée par l'Etat face au faible nombre de candidats. "Nous avions dit, à la Région, que nous suivrions le candidat qui ferait consensus entre l'Etat et la Ville", explique l'élu régional Serge Regourd. Mais le consensus n'arrive pas ».
Selon Maurice Halimi, président du théâtre, : "Nous avons effectivement fait cette proposition. Mais il aurait fallu que les deux soient d'accord pour cette codirection, ce qui n'a pas été le cas, donc nous ne l'avons pas imposée". Serge Regourd dénonce, lui, "un passage en force de la Ville. On a ensuite été convoqué en conseil d'administration où on devait voter le budget, ce que j'ai refusé de faire alors qu'on ne savait pas qui était nommé et qui allait porter ce budget". Le président de l'Archipel Maurice Halimi soutient Jackie Surjus : "Elle a 30 ans d'expérience, la plus qualifiée, c'est elle. Et je refuse qu'on utilise le théâtre pour régler des comptes politiques".
Même son de cloche chez André Bonet, membre du CA et par ailleurs adjoint à la culture de la Ville de Perpignan : "Le théâtre de l'Archipel est devenu un prétexte pour mener un combat politique". Selon ce média, le cabinet de Rima Abdul Malak, ministre de la Culture a réagi après la nomination de la directrice Jackie Surjus et la démission de Serge Regourd de la vice-présidence : « Pour chaque nomination à la tête d’une structure labellisée par l’Etat, la ministre est soucieuse de choisir le meilleur projet possible en accord avec l’ensemble des collectivités locales concernées. Il est d’usage que les nominations se décident après consensus des partenaires, ce qui donne toute l’assise nécessaire à la personne nommée. Suite au jury qui s’est tenu hier, après un long processus, force est de constater qu’il n’y a pas de consensus entre les partenaires de la scène nationale ».
Le 29 avril 2023 L'archipel contre attaque réagit au traitement journalistique et reproduit le courrier (avec son aimable accord) de Serge Regourd de lettre de démission de son siège du conseil d'administration, pour la Région Occitanie, au maire Louis Aliot. Serge Regourd dénonce
« mépris des règles juridiques et éthiques et un tel mépris de candidats auditionnés qui se sont investis et que vous avez piégés dans un jeu de dupes .
Le jury de recrutement était parvenu à une solution de consensus que vous aviez agréé et que vous avez unilatéralement réduite à néant , 48 heures plus tard , par l’annulation du CA initialement programmé pour valider le choix initial de ce jury. Aucune information, aucune explication, aucun dialogue , n’a été ensuite mis en œuvre à l’égard de vos partenaires de l’Archipel , État d’une part, region d’autre part. Vous avez , in fine, décidé de passer en force sans la moindre prise en compte de ces partenaires, violant ainsi l’esprit même qui fonde l’existence d’un Établissement public de coopération culturelle - statut de l’Archipel - par nature fondé sur la coopération, c’est à dire le respect des autres collectivités membres, minoritaires en voix ».
Serge Regourd publie le 30 avril 2023 sur son Facebook aux attaques d’André Bonet :
«Je n’avais nullement prévu d’évoquer cette affaire sur les réseaux sociaux, mais il se trouve qu’un insignifiant petit personnage du nom d’André Bonet, adjoint à la culture du maire RN de Perpignan a choisi de m’insulter sur lesdits réseaux en m’accusant notamment d’utiliser cette démission comme une tribune pour me valoriser comme si j’étais en campagne électorale (sic).
Je n’ai nullement l’intention de m’abaisser à polémiquer avec ce genre d’individus déployant le zèle traditionnel des nouveaux convertis. (…) Cette démission manifeste le refus d’apparaitre comme complice d’un recrutement de la direction de l’Archipel mis en œuvre par les seuls élus de la ville , contre les représentants de l’Etat et de la region.
Ce passage en force du fait de la majorité au sein du jury de recrutement ( 5 voix contre les 2 de l’Etat et les 2 de la region, soit 5 contre 4)
est parfaitement contraire aux fondements mêmes du statut d’Etablissement public de coopération culturelle de l’Archipel, qui postule la coopération entre les collectivités membres.
Et contrairement à ce qu’écrit le petit personnage susnommé , j’étais bien physiquement présent dans le jury de recrutement initial dont le choix a été ensuite unilatéralement écarté par la ville de Perpignan. C’est cette situation qui est à l’origine de la position du Syndeac ( syndicat des employeurs du spectacle vivant )demandant à la ministre de la culture de ne pas agréer ce recrutement et de dé-labeliser cette Scène nationale.
Le 1ier mai 2023, Maurice Halimi président du théâtre de l’archipel de Perpignan en direct pour l'archipel contre attaque pour répondre au courrier de démission de Serge Regourd. Maurice Halimi défend « une position souverainiste face au centralisme culturel jacobin ».
Dans un communiqué en date du 4 juillet 2023, en provenance du Ministère de la Culture et des Communications, Rima Abdul Malak, ministre de la Culture, donne son agrément à la nomination de Jackie Surjus-Collet à la direction du Théâtre de l’Archipel, scène nationale de Perpignan. Et, une précision a été apportée : "En 2023, le ministère de la Culture a renforcé son soutien à l’Archipel, augmentant sa subvention de 20% et ajoutant une aide exceptionnelle de 20.000€ pour contribuer à faire face à la hausse des coûts de l’énergie."
*Bientôt un troisième directeur de cabinet ?
Frédéric Bort avait pris ses fonctions le 17 octobre 2022 après que son prédécesseur, Stéphane Babey, a été révoqué pour "rupture de confiance". La presse informe le 13 juin 2023, que «L'information circule et s'amplifie depuis ce lundi 12 juin 2023. Le directeur de cabinet du maire Rassemblement national de Perpignan aurait été remercié tandis que la municipalité garde le silence total sur la situation ». Le même jour un autre article évoque que le conflit avec le maire aurait commencé avec l’épouse : «(....) Selon nos informations, c’est la relation entre Frédéric Bort et la directrice adjointe* de la communication qui serait à l’origine de cette rupture de confiance précipitée. En effet, lors d’une réunion et devant témoins en novembre 2022, Frédéric Bort aurait ouvertement critiqué les choix en termes de communication faits par la directrice adjointe, également épouse de Louis Aliot ».
Le 22 juin 2023, la presse communique sur le départ de la conseillère municipale Charlotte Cailliez. Elle qualifie Frédéric Bort de «clairvoyant» et «courageux» «ce qui n’est pas monnaie courante à la mairie» enfonce-t-elle.
Au conseil municipal du 29 juin 2023, Louis Aliot déclare qu’il ne commente pas le congé maladie de son directeur de cabinet.
*Départ de Charlotte Cailliez conseillère municipale
Le 22 juin 2023 la presse communique que Charlotte Cailliez conseillère municipale déléguée à Perpignan Ouest, claque la porte de la majorité de Louis Aliot.
Dans le mail adressé depuis sa boîte mail mairie de Perpignan, Charlotte Cailliez rappelle que son intention de démissionner n’est pas nouvelle. Une décision qu’elle avait reporté suite à la nomination de Frédéric Bort. Cette fidèle du Rassemblement National auquel elle réitère son attachement, avait espoir que Frédéric Bort «redresse la barre» au sein de la gestion municipale.
Le limogeage du directeur de cabinet du maire a précipité selon elle sa démission.
Il y aurait une relation aussi avec les tensions entre le directeur de cabinet et l'épouse du maire, Véronique Aliot, en charge de la communication.
Charlotte Cailliez évoque : « je me suis engagée pour Louis Aliot, le RN et Perpignan, pas pour Véronique Lopez (Aliot), ni André Bonet ». Elle dit avoir constaté dès l’été 2022, «que le fonctionnement de la mairie était aux mains d’une cour de favoris, mettant les autres élus à l’écart (ce qui est malsain à mon sens)». L’élue dénonce «l’attitude méprisante» de l’élu à la culture. Elle pointe également du doigt une «séance d’insultes» qui serait survenue le 14 juillet 2022. André Bonet réfute les accusations et regrette cette démission.
Charlotte Cailliez réitère son attachement au parti à la flamme, indique avoir voulu rejoindre la liste de Louis Aliot «sans aucune ambition», mais parce qu’on est venu la chercher. «Il paraît qu’il y avait besoin de gens de terrain. Sans avoir jamais prétendu être une as de la politique, et encore moins des réseaux sociaux, je ne voulais cependant pas me défiler et j’ai décidé d’apporter ma contribution.»
Charlotte Cailliez décrit une mise à l’écart de la part de ceux qui disent «aime(r) le peuple et les petites gens mais pas au point de leur faire confiance et de travailler avec eux ; d’ailleurs on sait leur rappeler d’où ils viennent et on confie les manettes aux personnes rompues à la politique et aux intrigues (sens premier).
Il est possible aussi de jouer des coudes pour se faire une place mais c’est un trait de caractère qui n’est pas donné à tout le monde.» Contacté le 22 juin 2023, le maire de Perpignan, n’a pour l’instant pas répondu aux sollicitations de Made In Perpignan.
Le 6 avril 2023 la presse nationale rappelle des propos du 25 août 2022 : « Face au RN, les syndicats maintiennent le cordon sanitaire (…) (…) Quelques semaines plus tôt, Louis Aliot, représentant du FN canal historique avait dit tout le bien qu’il pensait des centrales. «Les syndicats sont les croque-morts du monde économique et du travail, ils ont toujours accompagné le désarroi des gens […] Ils ne servent à rien.» Le maire de Perpignan s’est depuis mis en sourdine. Il n’en pense pas moins des représentants des travailleurs. Comme la plupart de ses camarades de parti » ».
Le 27 juin 2023 L’Humanité publie « À Perpignan, l’accoutumance au RN ». La syndicaliste interrogée relate le « mépris des agents » de la part de la municipalité, avec la « disparition du dialogue social » et des mesures a priori illégales, comme la fin des congés autorisés pour les fêtes religieuses hors jours fériés…
*Sans abri et prostituées
Le 16 avril 2023 la presse révèle que : «112 jeunes avaient été repérés dans les Pyrénées-Orientales. 9% étaient des filles, 42% étaient âgés de moins de 15 ans, 80% étaient de nationale française, les trois-quarts déscolarisés, 53% d'entre elles et eux étaient confiés à l'Aide sociale à l'enfance (ASE) et 22% vivaient en famille. Enfin, 17% seulement étaient en situation précaire. » Le 12 mai 2023 la presse cite Carla Muti, élue RN et représentante de Louis Aliot, intervenant au Conseil Départemental dans le cadre du nouveau schéma des solidarités 2023/2027. La représentante de Louis Aliot semble émue par la situation des sans abri et des prostituées : « On me fait état d'un grand nombre de mineures non accompagnées qui semblent se prostituer de manière régulière.
Il faut que l'on agisse tout comme pour les sans-abri" , intervient Carla Muti, élue RN ». L’article précise la réponse de
Hermeline Malherbe présidente du conseil départementale : « L'accompagnement des sans-abri est une politique de l’État, pour autant nous y participons en particulier pour les femmes victimes de violences conjugales. Par ailleurs,
il y a des jeunes que nous accueillons qui viennent de la prostitution. Il y a des allers-retours parfois. Voilà pourquoi il est important de soutenir des structures comme le planning familial, et ce n’est pas forcément la politique des élus du parti auquel vous appartenez sur la France".
Et les deux élus RN de l'assemblée s'abstiennent d'ailleurs sur ce vote. Tout comme Robert Vila (LR).
*Le RN de Perpignan est-il lié aux mouvements d’extrême droite de Perpignan ?
Comme expliqué le trimestre dernier, le 30 mars 2023, vers 19 h 15, à Perpignan, une quinzaine de militants, vraisemblablement d'extrême droite, ont fait irruption dans une réunion publique de la Nupes autour de la loi Darmanin sur l'immigration.
La presse identifie et communique sur certains intrus. Olivier Brosed, ex-candidat RN (aux municipales de Toulouges en 2020 et aux régionales en 2021) puis Reconquête (suppléant aux législatives en 2022), confirme, par SMS, sa présence lors de l'opération coup de poing qui s'est déroulée ce jeudi 30 mars lors d'un débat public de la Nupes sur le projet de loi Asile et immigration. Unité Sud, a effectivement revendiqué l’action.
Le 7 avril 2023, la presse précise sur l’incident que «Après cet événement, revendiqué par Unité Sud, qui s'est défini dans un communiqué comme "la vague patriote perpignanaise",
deux plaintes doivent être déposées. L'une par Salima Baaziz de Génération.s, bousculée alors qu'on lui aurait arraché son téléphone, pour "vol avec violences".
La seconde sera une plainte collective, dont les termes sont encore en réflexion mais qui devraient concerner une "interruption de réunion publique" et des "menaces", indique Francis Daspe pour LFI ».
-Des mouvements racistes et violents
Dans le département, voire à Perpignan, semble exister des mouvements racistes et violents.
Un article du 6 avril 2023 mentionne : « Un point commun à l'ensemble des 23 groupes départementaux infiltrés par Tajmaât : « La salle de muscu sans arabe, ça fait du bien, les gars", écrit un utilisateur sur le groupe Pyrénées-Orientales de FR DETER qui compte 70 membres. « La cantine du lycée aussi, moins de problèmes, plus fluide, etc. », lui rétorque un autre dans la minute ».
-Un bar identitaire d'ultra-droite près de Perpignan Selon la presse, en début d'année 2023, plusieurs informations avaient circulé et un message avait été posté sur
le groupe Telegram baptisé "Roussillon nationaliste", à connotation antisémite et raciste,
annonçant l'ouverture d'un bar identitaire d'ultra-droite à Perpignan pour le 25 février. Un article du 23 avril 2023, précise que l’'établissement du groupe identitaire qui devait s'installer sur la commune Rassemblement national de Perpignan a finalement trouvé une adresse à Canohès. Ce sont des tracts affichés dans ce secteur, sous l'en-tête "On vous a vus..." qui ont attiré l'attention et ont mis sur une nouvelle piste. Après des rumeurs, sur la création d’un bar identitaire près de Perpignan, la presse confirme son existence le 11 mai 2023.
Nicolas Lebourg, historien spécialiste de l'extrême-droite et du fascisme à l'université de Perpignan explique que « Dans les Pyrénées-Orientales, il y a un fourmillement de groupuscules radicaux de droite. C'est la rencontre de deux raisons. Il y a ici, traditionnellement, un terrain favorable depuis les années 1980 et 1990.
Et depuis peu, Louis Aliot a pris Perpignan et le RN a conquis les quatre sièges de députés. Cela fait une normalisation. C'est l'éternel jeu des radicaux qui profitent de cela pour se créer une marge de manoeuvre. ».
-Depuis Saint Brévin des questions se posent en France
Le 22 mars 2023, les deux véhicules du maire de Saint-Brévin-les-Pins avaient été incendiés. Les flammes s'étaient propagées à une façade de la maison dans laquelle se trouvaient l'édile et sa femme.
Il faisait l'objet de menaces dont concernant l'implantation d'un centre d'accueil pour demandeurs d'asile (Cada) à proximité d'une école. Le maire décide démissioner pour protester. Le 11 mai 2023 la presse souligne la position ambligu des partis d’extrême droite : "elle crée le malaise à l'extrême droite où Reconquête, le parti d'Eric Zemmour, est directement ciblé après la manifestation du 29 avril à Saint-Brévin organisée par ses militants et reste très silencieux. Le RN, lui, cafouille dans sa communication. L'attitude des députés RN, mercredi ( 10 mai) soir, à l'Assemblée Nationale tranche avec la surabondance de déclarations de soutiens au maire ce jeudi ». La spontanéité contraste avec le calcul politique.
-Un climat tendu autour des questions de l’eau
Anaïs Sabatini, ancienne conseillère municipale devenue députée RN, publie le 8 mars 2023 sur son Facebook :»💧 La sécheresse sans précédent dans les Pyrénées-Orientales impose une grande sobriété en eau. 🌾 Les agriculteurs, déjà engagés à optimiser leur consommation, subissent des attaques répétées d'associations écologistes qui menacent fortement leur activité. ❗️
La tyrannie de ces associations extrémistes n'a que trop duré.#sauvetonpaysan».
Le 15 mai 2023 France Bleu Roussillon titre : « Sècheresse: France Nature Environnement pointe "un contexte extrêmement agressif" dans les Pyrénées-Orientales ».
Simon Popy président régional, refuse que France Nature Environnement soit désignée comme coupable des problèmes de restrictions d'eau dans la plaine du Roussillon. L'association est très critiquée par la chambre d'agriculture, notamment pour avoir obtenu en novembre dernier devant la justice le retrait d'une dérogation préfectorale sur le débit minimal pour la Têt. Le tribunal s'appuyant sur la règlementation visant à assurer la survie de la biodiversité du fleuve. Une décision qui, dans les faits, n'a jamais été appliquée rappelle Simon Popy. Le président régionale de FNE espère un retour au dialogue et à l'apaisement.
-Tags avec croix celtiques contre les LGBT
Selon la presse, le 5 juin au matin dans le modeste local arc-en-ciel de la résidence HLM Saint-Mathieu à Perpignan. Lors de leur arrivée pour assurer les permanences au sein du Centre LGBT + 66, les responsables ont découvert que la façade de leur lieu d'accueil avait été vandalisée. Des tags hostiles clamant "Pas de vos propa" (pour "propagande"), les mots "Gays", "Bi", et "Trans", ainsi que les tous les contacts (mail, site internet, téléphone) ont été soigneusement biffés à la peinture noire. Guy Gaultier, co-président de l'association de défense des droits LGBT+66 interprète que "Une croix celtique a également été dessinée sur la vitrine, c'est la signature des groupuscules d'extrême droite qui libèrent leur parole avec la complaisance de certains partis politiques".
*2022-2023 : une communication municipale qui remet indirectement en question les principes de la justice en démocratie
En 2020, un entrepreneur, Abi-Nader Chukri, achète 11 fonds de commerce rue de la cloche d’or pour créer un projet d'artère gourmande. Mais en 2022 ce dessein est à l'arrêt depuis de longs mois.
Louis Aliot assure le 22 juin 2022 à l'assemblée perpignanaise que le propriétaire vendeur envisage de vendre à des sociétés qui ont en commun de faire de la restauration halal.
Le 21 juillet 2022 , par le biais de leur avocat Me Ilyacine Maallaoui, inscrit au barreau de Paris et natif de Perpignan, dévoile la nature des onze enseignes que les associés souhaitent installer dans les fonds de commerces acquis. Tout en refusant de donner leur nom. L'avocat prend la parole pour défendre une opération d'où il «ressort de façon limpide que le halal ne fait qu'une apparition résiduelle, qu'il n'est que l'accessoire d'un programme général ayant pour seul objectif le dynamisme de la ville, objectif partagé inéluctablement par la commune».
La mairie de Perpignan annonce le 27 juillet préempter les onze baux commerciaux de la rue de la Cloche d'Or, l'avocat des investisseurs assure qu'il portera l'affaire devant les tribunaux. Le 28 juillet 2022, la mairie de Perpignan, a réagi par un communiqué titré
«L’Influenceur Nasdas prend comme avocat un défenseur de Daesh»
et écrit : «Ce choix est une insulte à toutes les familles de victimes quelques jours à peine après la fin du procès des attentats du 13 Novembre. Il révèle aussi que derrière la personnalité médiatique se cache un tout autre personnage dont les actes commencent à révéler les véritables orientations.»
L’été 2022 l’avocat Ilyacine Maallaoui dira au sujet de la mairie et de Louis Aliot» : « (…) Je ne vais pas sombrer dans un débat stérile et réapprendre les droits et lois qui font de notre pays une grande démocratie» et le barreau de Paris de rappeler : « l'indépendance de l'avocat et au libre choix par toute personne de son défenseur».
Le 2 mai 2023, la presse révèle la plainte de Nasdas et Maître Maallaoui : «Le 5 avril dernier, Nasdas et Maître Ilyacine Maallaoui ont, via leur avocat Octave Nitkowski spécialisé dans le droit de la presse et des médias, déposé les 4.000€ de consignation exigée. «Je veux bien assumer toutes mes erreurs, et je m’en excuserai même auprès de ma communauté, mais m’assimiler à Daesh parce que j’ai choisi Maître Maallaoui comme avocat, ce n’est pas possible ! (…) ».
Comme lors de la plainte déposée contre la militante Josie Boucher, ce seront les Perpignanais qui assumeront les frais juridiques de Louis Aliot en sa qualité de Maire.
*Reportage de Blast : le choix de la plainte plutôt que le droit de réponse
Le Blast le souffle de l’info publie le 8 mai 2023 une enquête sulfureuse sur la police municipale perpignanaise : « Contrôles au faciès, interpellations violentes, menaces : À Perpignan, la sale besogne de la « milice municipale » de Louis Aliot ».
Le média en ligne note le glissement de prérogatives Etat-Municipal : « Sur le terrain, concrètement, la PM fait feu de tout bois. Sur l’exercice 2022, elle a effectué 42 967 interventions - 38 % de plus qu’en 2021, pour une moyenne de 117 interventions par jour. Dans le lot, se conformant aux injonctions de l’hôtel de ville, la police d’Aliot a réalisé des saisies de stupéfiants : 17 kg de résine de cannabis, 3 kg d’herbe et 720 grammes de cocaïne, précisément. A croire que la mairie de Perpignan est devenue une dépendance de la place Beauvau – ou plus exactement le siège d’un ministère de l’Intérieur, celui d’un territoire autonome gérant directement une problématique pleinement régalienne. Par ailleurs, autre évolution notable, l’augmentation des « mises à disposition de la police nationale » a elle aussi suivi : 1 376 personnes interpellées par les services de la PM ont été confiées au commissariat local. Shit, cigarettes, argent liquide... » La question, grave, est posée. En effet, Blast a été destinataire de plusieurs vidéos au contenu troublant : « Sur ces images que nous rendons publiques, on assiste à des scènes choquantes. Sur lesquelles on voit et entend des policiers municipaux dont les agissements apparaissent répréhensibles et peu compatibles avec le respect des libertés publiques d’un Etat de droit : usage intempestif des gazeuses, balayettes sur des jeunes et interpellations violentes, et même menaces de mort…».
Le média note aussi : «A Perpignan, le Rassemblement national a donc accentué un virage sécuritaire que Les Républicains avaient déjà pris avant son arrivée aux affaires. Pour quel résultat ? Dans un classement de novembre 2022 consacré aux villes « les plus sûres » de France, le quotidien Le Parisien pointait Perpignan « la rayonnante » en queue de peloton : la 8ème ville de France en effectif et la 2ème au regard de sa population hérite de la... 261ème place de ce palmarès (sur 273 villes de plus de 20 000 habitants) ».
L’enquête précise aussi que « Certaines directions départementales de la sécurité publique disposent d’une « cellule déontologie » en charge de ces affaires considérées comme « réservées ».
Dans le rapport de la Cour des comptes d’octobre 2020 sur les polices municipales, il est précisé « [qu’]à la demande du maire, du préfet ou du procureur concerné » « le ministre de l’Intérieur peut décider de la vérification de l’organisation et du fonctionnement d’un service de police municipale ». Le contrôle est alors réalisé par « l’inspection générale de l’État ». Rien de tel pour le moment à Perpignan. La ville, malgré les relances de Blast, n’a pas répondu à nos questions ».
Lors du conseil municipal du 10 mai 2023, le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, a annoncé porter plainte en diffamation contre le média en ligne Blast. le conseil municipal a également autorisé le maire RN, Louis Aliot, à déposer plainte pour diffamation, avec constitution de partie civile, contre le site internet Blast, à la suite de la parution d'un article critique sur la police municipale de Perpignan. "Cet article comporte beaucoup d'approximations et des attaques mensongères, juge l'édile. Pour des raisons de délais de prescription, je tiens à ce qu'on fasse vite." Après avoir réitéré son soutien à la police municipale, l'opposition s'est abstenue sur ce point rajouté à l'ordre du jour à la dernière minute.
Le Facebook de la ville communique le 26 mai 2023 : «🌞 Perpignan, bouillonnante d’énergie ! ✨✨✨“ Avec une situation géographique idoine, entre mer et montagne, la cité catalane aux mille ans d’histoire (…)La métropole perpignanaise dégage également une grande vitalité. En témoigne la foule d’événements qui jalonnent son actualité culturelle ».
Le 27 juin 2023 L’Humanité publie « À Perpignan, l’accoutumance au RN ». Le journal interroge un certain Clément qui remarque : « La mairie met beaucoup d’argent sur ce genre de festivités [exemple de la scène installée pour les feux de la Saint-Jean, le 23 juin] qui plaisent, mais par contre il n’y a plus de politique culturelle à proprement parler ».
* Festival musical les Anes Têtus
Le 25 Mai 23, la presse apporte des précisions sur le festival musical les Anes Têtus samedi 27 mai à Perpignan sur le parking du parc des Expositions. L’article précise l’entrée gratuite pour les moins de 14 ans et une partie des recettes sera reversée au refuge animalier « Un gite une gamelle ».
*Les animations d’été 2023 : soirées rayonnantes, les Mardis de Perlimpinpin,
La presse annonce le 13 juin 2023 les animations estivales 2023. 3e édition de Têt en Fête avenue Torcatis. , les soirées rayonnantes animeront le centre-ville, les mardis et jeudis, du 20 juillet au 24 août. Parmi les nouveautés, les Mardis de Perlimpinpin au square Bir Hakim, du 25 juillet au 22 août. De 19h à 21h, les plus petits pourront aussi se cultiver. Ateliers et spectacles spécialement adaptés ! Le mardi sera dédié aux enfants et aux familles avec l’événement baptisé « Les Mardis de Perlimpinin » (du 25 juillet au 22 août).
-Retour du « Perpignan bleu-blanc-rouge »
Le 14 juin, le 20 juin, le 25 juin, et le 26 juin 2023, le Facebook de la Ville répète le retour de « Perpignan en BleuBlancRouge » et de sa «Fête de la #Citoyenneté ».
Le 14 juin retour du balcon tricolore : « 🇫🇷 #Perpignan en #BleuBlancRouge: 2️⃣ème édition du concours des balcons et extérieurs républicains ! 👉 Du 19 juin au 7 juillet 2023, participez à la deuxième édition du jeu-concours des balcons et extérieurs républicains et gagnez des bons d’achat d’une valeur de 150 et 500 euros : inscription gratuite !
Le 20 juin précisions sur le concours : « 🎉 Levez les yeux ! Les balcons de Perpignan se parent de bleu-blanc-rouge pour le jeu-concours des balcons et extérieurs républicains ! 🇫🇷 Ce sont les couleurs et les symboles du 14 juillet qui sont mis à l’honneur. 🏆 Des prix attractifs à gagner ! 5 lauréats, un par secteur de la ville, recevront des bons d'achat de 150 euros à utiliser dans les commerces du centre-ville. Le grand vainqueur remportera un prix de 500 euros. 💰 🔢 Les décorations seront départagées par un jury de sept adjoints au maire, en fonction de critères qualitatifs définis dans le règlement.🎨 La cérémonie de remise des prix aura lieu le 14 juillet 2023 à l'Hôtel de Ville, en présence des participants de tous les quartiers ! »
Au cours du conseil municipal du 29 juin 2023 une conseillère d’opposition révèle que l'an dernier le concours du plus beau balcon tricolore a été gagné par la fille d'une adjointe.
Le 25 juin précisions sur la Fête de la #Citoyenneté et de l’Écocitoyenneté : « 🇫🇷 #Perpignan en #BleuBlancRouge : 2️⃣ème édition de la Fête de la #Citoyenneté et de l’#Écocitoyenneté le 1er juillet prochain ❗ 👉 Retrouvons-nous le samedi 1er juillet, de 13h30 à 17h30 au Parc Maillol, pour un bel après-midi estival : testez vos connaissances sur nos valeurs de citoyennes, adoptez les gestes simples pour préserver la nature, et relevez les défis sportifs qui vous seront proposés ! 🎟️ Venez nombreux participer et vous inscrire sur place ! Une buvette avec vente de goûter sera à votre disposition 🫗 ».
*La Sant Jordi 2023
-Un rapport contrasté à la langue catalane
Les panneaux de la Sant Jordi 2023 détonnent avec les panneaux de « Fête Catalane de la Sant Vicens » à l’automne 2022. Cet automne 2022 tout en français, et une Sant Jordi 2023 avec des panneaux bilingues… Cette année, sans restriction covid, c’est la rupture silencieuse (aucune commentaire publique de part et d’autre) entre la mairie de Perpignan et l’association Omnium Cultural Catalunya Nord qui organisait depuis des décennies avec le soutien de la mairie dans la chapelle des Dominicains une soirée de remises des prix en catalan. Cette année, Omnium Cultural Catalunya Nord l’a organisé dans une lieu privé.
La presse annonce un parcours littéraire et ludique tout en catalan, avec une dizaine de stands, ce samedi 22 avril, avec le Collectif du 2 avril et en collaboration avec les éditions Trabucaire. L'évènement se déroulera à l'extérieur, sur la promenade Torcatis à Perpignan.
Le Facebook de la Ville annonce le 19 avril 2023 : «🌹 #SantJordi : Dictée en catalan au menu des enfants à l’Hôtel Pams 📖 👉 Hier à l'Hôtel Pams, la Ville de Perpignan organisait, à travers son service culture catalane, la traditionnelle dictée en catalan à destination des enfants des écoles bilingues et immersives de la Ville. Cette année, la dictée mettait à l’honneur la version catalane des fables de La Fontaine de Xavier Benguerel. 🎶 Après la dictée, Ramon Gual, chanteur nord catalan, a proposé un spectacle aux jeunes participants, tous récompensés de diplômes et d’ouvrages. Bravo à tous !»
- Marcel Proust pour la Sant Jordi 2023
Du vendredi 14 et jusqu'au dimanche 23 avril 2023, la mairie de Perpignan dans le cadre de la Sant Jordi, La fête du livre et de la rose, met à l'honneur Marcel .
Le service culture de la Ville précise : "Le rapport entre Perpignan et Marcel Proust, nous le faisons à différents niveaux. Nous avons une architecture qui rappelle la Belle époque chère à Marcel Proust. Perpignan est également le symbole de la réussite industrielle de Jules Pams qui fait écho à l'ère proustienne". Concernant la langue catalane l’article du 12 avril 2023 mentionne « . En catalan enfin, le samedi 22 avril à 19 heures, la version sang i or des Fables de la Fontaine sera mise en musique par le compositeur barcelonais Xavier Benguerel. Un spectacle organisé de concert avec le conservatoire Montserrat Caballé.
*La vente des locaux de Barcelone
La délégation de la Ville de Perpignan à Barcelone, s’est implanté, dans le quartier du passeig de Gracia, en 2003, alors que Jean-Paul Alduy était maire.
La volonté politique de maintenir cette implantation dans la capitale sud-catalane a fini par s'essouffler. Si bien que dans la première moitié des années 2010, la municipalité, désormais gérée par Jean-Marc Pujol, met les locaux en vente.
Sur son Facebook Louis Aliot évoque le 23 mars 2023 la vente prochaine des locaux de Barcelone.
L'ordre du jour du conseil municipal du 10 mai 2023 mentionne en effet la "désaffectation", le "déclassement du domaine public communal" et la "cession" du "280 carrer Diputacio" à la société Diputacion CDC SL. Les élus ont approuvé la vente des locaux de l'ancienne délégation de la Ville de Perpignan à Barcelone pour 1,3 million d'euros à la société Diputacio CDC SL.
*Volonté d’interdire la Saint-Jean pour 200 enfants du Vernet?
Le 20 juin 2023 la presse communique sur le rétropédalage de la mairie sur l’organisation par le foyer laïque d’une veillée de la Saint-Jean au quartier du Vernet. Après avoir interdit à l’école de rugby et au foyer laïque de Vernet l’organisation d’une soirée de la Saint-Jean pour 200 enfants des écoles Arrels et de la Bressola, sur sa page Facebook, la mairie de Perpignan évoque un « malentendu » et précise que la « manifestation en question peut avoir lieu » .
Dans le communiqué du 20 juin 2023 sur le Facebook des éléments de langage comme “L’autorité de décision “ : C’est à tort que les organisateurs de la fête de la Saint-Jean du Haut-Vernet ont reçu une fin de non-recevoir de la part de la Mairie à leur demande.
L’autorité de décision a d’abord émis une décision défavorable.
En effet, cette dernière n’avait jamais reçu de demande de cet ordre-là les années précédentes, pour une manifestation prévue sur le domaine public et pourtant soumise à autorisation. Après que la Mairie a pris toutes les assurances auprès des organisateurs, notamment sur l’interdiction de l’allumage d’un feu et la couverture-assurance, la manifestation en question peut donc avoir lieu.»
Benoit Castanedo, président du foyer laïque du Vernet ne comprend pas ce revirement. «Nous avions un accord de principe de la part du service des sports de la mairie dont dépend notre structure.» D’autant qu’il ne s’agit pas d’une première édition. En effet, selon Benoit Castanedo, les associations et écoles catalanes organisent cette fête depuis trois ans déjà.
Le 19 juin 2023, le mail du service des sports arrive, alors que l’école de rugby du quartier du Vernet avait, selon Benoit Castanedo, fait la demande en temps et en heure pour accueillir la traditionnelle fête. Lorsque Benoit Castanedo prend son téléphone pour en savoir plus auprès du service des sports, ces derniers arguent que la décision viendrait du maire en personne.
Pendant la polémique, ni l’adjoint à la Culture, André Bonet, ni le maire de quartier David Tranchecoste n’ont donné suite aux sollicitations de Made in Perpignan.
*Mai 2023 : le projet en suspens d’Institut du Roussillon
Au cours du conseil municipal de mai 2023, à partir de la question de la vente des locaux à Barcelone, Louis Aliot développe un propos sur la langue catalane à Perpignan.
Il commence par reprocher à l'ancien maire et à ses alliés catalanistes d'avoir échoué dans les relations avec la Catalogne Sud (Barcelone, Gérone) puis d'avoir provoqué la baisse le nombre de locuteurs catalanophones.
Il récuse que la mairie "serait anticatalane". Elle serait contre un "certain nombre de choses portées par des politiques
qui en ont fait leur miel et qui aux affaires n'en ont rien fait". Il prétend que ces "politiques" seraient responsables du recul de la langue catalane : "on peut dire sans se tromper que la culture catalane notamment en nombre de praticiens et de gens qui la défendent sont bien moindre que ce qu'ils étaient auparavant, ça c'est la seule réalité!".
Il ne dira pas qu'un certains nombre de politiques jacobins, comme lui, bloque le plus possible le développement de l'usage des langues régionales comme les écoles immersives ou l'usage bilingue au conseil municipal.
Il défendrait les entraves au développement de la langue catalane pour "protéger" les nord-catalans du féodalisme des sud-catalans.
Il cite Paul Alduy : "Je suis contre le fait que les catalans français des Pyrénées Orientales soient inféodés au Catalans espagnols de l'autre côté de la frontière ».
Là où les militants à Perpignan voient une ouverture lui y voit un "féodalisme".
Il ajoute qu'il combat les "maires qui tentent d'imposer la langue catalane dans l'enceinte de la République Française" (s'exprimer en catalan avec traduction au conseil municipal). Pour lui c'est du "floklore", "du cinéma". Le sujet serait "grave", avec "la disparition de cette culture dans notre département".
Louis Aliot considère qu'ici on parle le "roussillonais" : "et encore je ne vais pas donner la parole à notre ami Georges Puig qui lui parle le roussillonais qui est la langue d'ici".
Il aborde la moitié de la vérité dans le sens de son idéologie. En fait, à Perpignan, sans utiliser la terminologie précise des linguistes, il est déjà plus précis de dire qu’on parle du catalan roussillonais.
-Institut du Roussillon
Louis Aliot aurait un projet de "catalanisme" concurrent : un Institut du Roussillon. En effet il déclare :
" nous avons dans nos cartons le fameux Institut du Roussillon qui remettra les choses à leur place et que nous allons relancer, je l'espère avant la fin du mandat. Cela permettra de ne pas subir l'influence de l'autre côté de la frontière et cela permettra enfin de défendre la véritable identité de ce territoire là".
Cet ensemble de confusions entre dialectes et langue (une langue se compose de dialectes) me rappelle des mouvements commes les blaveros au Pays Valencien https://fr.wikipedia.org/wiki/Blav%C3%A9risme . C'est une zone catalanophone où l'extrème droite espagnoliste essaye de convaincre les valenciens qu'ils parlent une langue différente du catalan. L'extrême droite joue sur des petites différences qui n'en font pas une langue différente. Diviser pour mieux régner.
* Il y a toujours des « points de deal et ça reste sensible »
En avril 2023, le directeur de la police municipale constate encore qu’il y a toujours des « points de deal et ça reste sensible ». Une agression est survenue ce mardi 4 avril 2023 aux abords du campus Mailly, dans le quartier Saint-Jacques à Perpignan. La victime, blessée notamment à la tête, est encore sous le choc deux jours plus tard. Deux des auteurs présumés, repérés à l'aide des images de vidéo surveillance, ont été interpellés le soir même de l'agression. À l’issue de leur audition, ils ont toutefois été laissés libres.
L’article du 6 avril 2023 précise aussi les explications du directeur de la police municipale « Tous les soirs, on assure la surveillance du campus Mailly", précise Philippe Rouch, directeur de la police municipale de Perpignan. "Des médiateurs sont là, à la sortie de la fac, les patrouilles VTT tournent. Dans le giron du campus, on fait attention à ce que les étudiants soient tranquilles et là, on n'avait plus aucun incident. Mais place Cassanyes ou rue Llucia il y a toujours les points de deal et ça reste sensible ».
*Vision de la police nationale de la police municipale
Franck Rovira, secrétaire départemental du syndicat de droite Alliance pour la police nationale dans les Pyrénées-Orientales. Vu le manque d’OPJ, nous sommes vite engloutis ». Visiblement, le responsable d’Alliance s’en contente fort bien :
« Ils occupent le terrain, et ça c’est bien », acquiesce-t-il, soulignant la complémentarité entre les deux polices.
* Nouvel hôtel de police de Perpignan (Courriers Catalans) contre l'hôtel de police actuel
Le syndicat Alliance police nationale tenait son conseil départemental le 21 avril 2023 au palais des congrès de Perpignan. La presse interroge Franck Rovira qui évoque le projet entre l’Etat et la mairie de Perpignan : «sur LE dossier du nouvel hôtel de police de Perpignan".
Le projet demeure dans les cartons sans avancée concrète ou significative. " C'est le gros sujet. On a l'impression que toutes les planètes sont alignées.
Le maire de Perpignan a mis le terrain des anciens Courriers Catalans à disposition mais il ne concrétisera pas s'il ne récupère pas l'hôtel de police actuel.
La balle est donc dans le camp du ministère. Sachant que c'est un projet à 35 M€. Je suis assez optimiste et on va encore pousser pour que ça se fasse même s’il faut compter 5 à 7 ans pour le voir aboutir ».
*Réunion de quartier sur la sécurité, : « légitime défense pour nos policiers»
Le Figaro le 1ier mai 2023 évoque le mélange discours sur la police municipale et et l’idéologie nationale : « Tout sujet local est immédiatement ramené à une dimension nationale. Ainsi, en réunion de quartier sur la sécurité, à une question posée sur la progression de l’insécurité à Perpignan, Louis Aliot rétorque: « Si je suis rentré en politique, c’est aussi pour qu’on n’en arrive pas à des milices d’État. Oui, il y a des problèmes en France de respect et d’ insécurité , mais je souhaite qu’on reste dans le cadre de nos lois et de notre Constitution, avec des propositions comme la légitime défense pour nos policiers, par exemple ». »
-« La justice doit cesser de libérer les récidivistes »
Selon le Facebook de Louis Aliot : «La violence ne dépend ni de la couleur de peau ni de l'origine. C'est un problème qui touche tout le monde.
La justice doit cesser de libérer les récidivistes. Il est temps de revoir notre système judiciaire pour empêcher la libération de ceux qui commettent des actes répréhensibles à répétition. C'est inacceptable”.
La presse radiophonique interroge le 9 juin 2023 aussi Louis Aliot sur le bilan : « Quand vous vous baladez en ville, toutes les personnes vous disent qu'elles sont rassurées de voir un peu plus de policiers dans les rues", s'est-il défendu, expliquant l'augmentation des incivilités par le laxisme de la justice qui, selon lui, remet trop souvent les délinquants en liberté : "Si le droit est à ce point permissif, il va falloir changer le droit ».
-La communication sur les actions de proximité en matière de sécurité publique
De fin avril à fin mai 2023, Louis Aliot fait la tournée des quartiers pour convaincre de sa politique de sécurité.
Le Facebook de Louis Aliot 24 avril 2023 : "Article intéressant de la gazette des communes sur la police de Perpignan. À Perpignan, la police municipale harcèle les dealers (…) ».
Le Facebook de Louis Aliot 26 avril 2023 : « Je suis ce soir avec les habitants de plusieurs quartiers de l’Est de #Perpignan pour présenter nos actions de proximité. Beaucoup de monde pour ces réunions publiques, preuve que la Sécurité est un sujet central ».
Le Facebook de Louis Aliot 27 avril 2023 : "Je suis ce soir parmi les habitants de Perpignan quartiers Est pour leur présenter nos actions de proximité. Beaucoup de monde présent pour ces réunions publiques, preuve que la Sécurité est un sujet central. Rendre la tranquillité publique aux perpignanais est une priorité !"
Le Facebook de Louis Aliot 27 avril 2023 : "Réunion sécurité du centre-ville avec la police municipale, des échanges forts sur des mesures concrètes pour améliorer la tranquillité de nos quartiers et le quotidien de nos concitoyens. Sur le terrain nous agissons au mieux." Le Facebook de Louis Aliot 12 mai 2023 : "Salle comble où nous avons échangé pour améliorer la sécurité et la qualité de vie au Moulin à Vent, Porte d’Espagne, Catalunya, la Lunette, Kennedy, Rempart. Nous sommes pleinement déterminés à répondre aux besoins de nos citoyens."
* Le Gost (groupe opérationnel de soutien tactique)
La Gazette des Communes le 28 avril 2023 mentionne « En mars 2021, la PM a ainsi créée en son sein le Gost (groupe opérationnel de soutien tactique), une unité de huit hommes et une femme dotée de moyens lourds (gilets pare-balle et casques lourds, tireur flashball dans chaque véhicule, etc.), qui se consacre quasi exclusivement à deux missions : la lutte contre le trafic de drogue (...)... ».
*Police municipale : Force d’action propreté (FAP)
Le 12 Mai 2023 la presse prend conscience de la grande campagne de communication dans les rues « Un chien XXL défèque devant le Castillet : c'est quoi cette campagne choc de la mairie ? ». La presse rappelle les 6 000 tonnes de déchets dans les rues chaque année et précise le rôle du la Force d’action propreté (FAP) : « Dépôts sauvages, déchets jetés par la fenêtre… En 18 mois, la Force d’action propreté (FAP) – une brigade d’intervention de la police municipale habilitée à verbaliser ces incivilités – a réalisé plus de 2 000 verbalisations ».
* Prévention de la délinquance
-Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIDP), A l'ordre du jour du conseil municipal du 10 mai 2023 l'appel à projets 2023 du Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIDP) au programme avec des demandes de subventions "pour le financement de plusieurs projets en faveur de la prévention de la délinquance, de la lutte contre la radicalisation, la sécurisation des sites".
-Prévention de la délinquance et radicalisme islamique La démarche de coopération sur la prévention de la délinquance s’est mise en marche avec du retard par rapport au reste de la politique de sécurité (cameras, armes…). Son existence n’est presque jamais évoquée. Le conseil municipal de décembre 2021, est voté à l’unanimité la création du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance de Perpignan Méditerranée Métropole et la désignation de Louis Aliot comme représentant de la commune au CISPD. Finalement, au niveau intercommunal, Création du CISPD en octobre 2022 par les 36 communes de PMM CISPD (communauté urbaine de Perpignan Méditerranée Métropole). Puis en avril et mai 2023, c’est la lutte contre le radicalisme islamique qui médiatise un peu, la cooperation institutionnelle.
Le Facebook de Louis Aliot évoque le 4 avril 2023 un film : «Nous débattons ce soir du radicalisme islamique autour d’un film réalisé localement par des agents des collectivités et des associatifs. Influences religieuses, familiales ou étrangères nourrissent la dangerosité de la radicalisation. N’ayons pas peur de dire les choses quitte à choquer les consciences pour prévenir des dangers ».
Séminaire de travail sur les maisons de quartier : communautarisme Le Facebook de Louis Aliot évoque le 5 avril 2023 : « Ce matin avec mes services et mes élus en séminaire de travail sur les maisons de quartier. Solidarité, emploi, assimilation républicaine 🇫🇷,
lutte contre les communautarismes sont au cœur de nos projets. #caf #Perpignan"»
Puis une mairie de quartier informe par email le 25 mai 2023, de la réunion de travail sur la lutte contre la radicalisation organisée par le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD). Le message précise : «Bonjour Mesdames et Messieurs les Président(es) Vous trouverez ci-jointe l’invitation de Mr Louis Aliot, Maire de Perpignan et vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole ainsi que de Mr Robert Vila, Président de Perpignan Méditerranée Métropole pour une réunion de travail sur la lutte contre la radicalisation organisée par le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) de Perpignan Méditerranée Métropole. Vous en souhaitant bonne réception ».
Message avec l’invitation pour le 8 juin 2023 pour la projection du documentaire de Paul Miffre et Antoine Ros. Selon linkedin.com, Paul Miffre, est coordinateur au Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) de Perpignan Méditerranée.
-Brigade de médiation-prévention de la police municipale
La mairie ne semble pas communiquer sur cette brigade hormis quelques mentions dans la presse ou des publications sur les élèves ou les personnes âgées.
-Des médiateurs
La presse radiophonique interroge le 9 juin 2023 aussi Louis Aliot sur le bilan : « Sur la propreté , problème récurrent à Perpignan, Louis Aliot a déclaré (…) et en créant des postes de médiateurs, pour "faire de la pédagogie" dans certains quartiers où les gens "jettent les poubelles par les fenêtres".
Et si la manière douce ne passe pas avec ces habitants "têtus, retors", le maire envisage de "travailler notamment avec la CAF pour leur couper les vivres ».
*Le bilan de la mairie des 3 ans dans la presse
-200 policiers
Selon la presse radiophonique le 5 juin 2023, ces trois dernières années, une trentaine de policiers municipaux supplémentaires sont arrivés : ils sont près de 200 aujourd'hui sur le terrain. Si on rapporte ce chiffre au nombre d'habitants, Perpignan reste ainsi largement sur le podium des villes françaises les mieux dotées en policiers. -îlotage Philippe Rouch détaille qu’ils ont « mis en place un vrai travail d'îlotage (…) Les policiers vont au contact des habitants, dans les commerces pour prendre la température et faire du renseignement. Il était nécessaire de réinvestir les quartiers. Nous allons partout. Perpignan ce n'est pas que le centre-ville".
-des chiffres et la stratégie du ciblage du point de deal
Selon l’article : « La police municipale a également augmenté son volume d'interventions : plus de 42.000 ont été recensées l'an dernier, un chiffre en nette augmentation par rapport à 2021. Les points de deal de la ville sont particulièrement ciblés. Philippe Rouch explique : "La doctrine c'est d'être présents jour et nuit pour gêner le trafic". "Quand il n'y a plus de clients, le point de deal est asséché. On est pas dupes : ils se déplacent mais ont les suit ».
-La contestation des chiffres de l’Etat
Selon l’article Philippe Rouch conteste les chiffres de l’Etat : « les chiffres parlent" regrette Chantal Bruzi, conseillère municipale d'opposition et ancienne adjointe à la sécurité. "On ne fait pas diminuer la délinquance ni le sentiment d'insécurité. Il y a encore trop de faits divers. Le maire a fait beaucoup de communication, il va falloir faire mieux". (…) Des arguments balayés par le directeur de la police municipale : "Ce sont des chiffres de l'État" argumente Philippe Rouch. "Ces statistiques ne prennent pas en compte les chiffres de la police municipale et ils relèvent simplement les faits constatés. Peut-être que les gens ont pris conscience qu'il fallait davantage aller porter plainte. Nous amenons aussi plus de monde au commissariat : les mises à disposition ont triplé. Depuis octobre dernier, on relève beaucoup moins de vols avec violences ou avec armes. On verra fin 2023 ». »
-Attractivité touristique et image d’insécurité
Le Facebook de la ville communique le 26 mai 2023 : «🌞 Perpignan, bouillonnante d’énergie ! ✨✨✨“ Avec une situation géographique idoine, entre mer et montagne, la cité catalane aux mille ans d’histoire (…) Une situation éloignée des grandes villes (Montpellier et Barcelone sont à deux heures en voitures environ) et un niveau de sécurité régulièrement décrié, malgré les progrès accomplis ces dernières années ».
*Renfort policiers à Perpignan : entre communication d’Aliot et réalité
L’été 2022, Louis Aliot laissait entendre que les renforts de policiers étaient arrivés uniquement grâce à sa demande persistante. En réalité le même jour, le ministre avait annoncé des renforts pour d’autres villes.
Le 20 juin 2023 le préfet évoque la relation avec Louis Aliot sur ce sujet : « (....) Comment se positionner face à un politicien tel que Louis Aliot, vice-président du RN ? (...) Au moment de sa prise de fonction, Rodrigue Furcy a vu l’arrivée de 80 gendarmes à Perpignan. Un renfort d’effectifs que Louis Aliot attribue à ses nombreuses sorties médiatiques. Un étrange hasard que le préfet n’associe pas aux appels de phare du maire RN de Perpignan. Rodrigue Furcy éclaire : «Le ministre de l’Intérieur (Gérald Darmanin) a souhaité faire cet effort pour Perpignan, mais aussi pour une quinzaine de villes. Cela s’inscrit dans un contexte d’analyse de la délinquance au niveau national qui a conduit le ministre à considérer qu’il y avait 20 départements dont les Pyrénées-Orientales qui concentrent 75% de la délinquance.» D’où la nécessité d’y affecter des effectifs supplémentaires ».
16 mai 2023 la presse fait le bilan huit mois d’action après l’arrivée d’un escadron de gendarmes à Perpignan. Aucune mention de la coopération avec la police municipale. , le comité d’accentuation de la pression contre la délinquance et la criminalité liée au trafic de drogue dresse un premier bilan. Cette cellule où est réuni l’ensemble des services de l’État a vu le jour en même temps que le déploiement de renforts de gendarmerie pour Perpignan.
Depuis huit mois, la lutte contre les points de deal, le trafic de stupéfiants et de cigarettes, s’intensifie et se multiplie.
En quelques chiffres, les actions se définissent par une centaine de contrôles, 82.000€ de rappelés et 18 fermetures administratives ;
parmi les commerces ainsi visés, débits de boissons, épiceries ou salons de coiffure. Une saisie «très importante» de stupéfiants et cigarettes a également été réalisée. La délinquance sur la voie publique constitue le point phare des actions de cet escadron de gendarmes. Le pilotage conjoint avec les domaines administratif et judiciaire semble porter ses fruits selon le préfet.
Point d’attention particulier, les vols avec violence enregistrent une baisse de 11% depuis le 1er janvier 2023.
«La présence sur la voie publique produit un effet structurel sur les items comme
la délinquance sur la voie publique», confirme Rodrigue Furcy. De même, depuis septembre 2022, cette délinquance enregistre une baisse de 20%.
En parallèle, un groupe local de traitement de la délinquance s’est constitué. Le but étant de travailler sur les stupéfiants et les trafics de cigarettes sur la zone urbaine de Perpignan mais aussi sur les communes environnantes afin d’éviter «que le phénomène ne se déplace sur la périphérie», explique le Procureur.
Le dispositif se concentre, en priorité, sur les personnes qui ne participent pas activement au trafic de stupéfiants mais qui y sont mêlées, le préfet de citer par exemple les guetteurs postés aux abords des points de deal.
Le comité enquête sur cette «zone grise» plutôt que sur les personnes étant au cœur du trafic, qui elles sont suivies par les services judiciaires.
- «les communes présentant des écarts de revenus élevés augmente le risque de cambriolage »
Le 18 mai 2023 la presse mentionne dans un article la relation cambriolages-écarts de revenus : « Le taux de cambriolages enregistré en Haute-Garonne (8,5%) est, a contrario, le plus élevé en Occitanie (...) les P-O sont largement en deçà (4%). Le taux grimpe à 9% à Toulouse et 7% à Montpellier, Nimes ou Perpignan. Là aussi, << en Occitanie comme au niveau national,
le fait d'habiter dans un territoire où les communes présentent des écarts de revenus élevés augmente le risque de cambriolage», note l'étude.
À Noter 5,8 cambriolages en France pour 1000 logements.
*Aliot, com et financement municipal de sondage
Le 22 juin 2023, la presse informe que , Louis Aliot, commande un sondage 33 300 euros.
Le 19 juin 2023, la direction "Commande publique et achats" de la Ville de Perpignan a validé une procédure adaptée relative à la réalisation d'une enquête d'opinion publique à mi-mandat.
Concrètement, Louis Aliot, commande un sondage pour connaître l'avis des Perpignanais sur son action en tant que maire depuis trois ans. Un questionnaire facturé 33 300 euros.
Selon la presse, le prix élevé surprend. Le patron d'un institut de sondage confirme : "J'ai déjà vu des enquêtes d'opinion demandées par des collectivités à ce tarif, mais ça fait partie de la tranche très haute". Contacté, c'est par l'intermédiaire de son directeur général des services (DGS) que Louis Aliot répond.
-Vingt à vingt-cinq questions seront posées à un échantillon de 600 personnes
Sur la nature de ce sondage, Philippe Mocellin précise : "Vingt à vingt-cinq questions seront posées à un échantillon de 600 personnes. C'est une enquête qui sera réalisée par téléphone. Il faudra compter sept minutes environ par entretien. L'idée c'est de pouvoir faire un bilan et connaître les attentes des Perpignanais sur des sujets divers (sport, sécurité, éducation, cadre de vie, culture...). Nous avons lancé un appel d'offres le 1er juin pour trouver une société". C'est CSA et son sous-traitant Callson qui ont remporté l'appel d'offres pour 33 300 euros (hors taxe). Philippe Mocellin défend que "Cela peut paraître excessif mais ce qui fait gonfler le prix c'est tout le travail préparatoire à l'enquête. Cela va mobiliser de la main-d’œuvre qui viendra en amont à Perpignan pour prendre le pouls. Nous bâtirons ensemble le questionnaire... Honnêtement, le second candidat proposait un tarif encore un peu plus cher".
*Aliot et l’Algérie française
-Culture victimaire : rue d'Isly le 26 mars 1962
Des membres de la municipalité Aliot continuent à cultiver le sentiment de victimes avec l’hommage de la rue d'Isly le 26 mars 1962.
Le Petit Journal Du 29 mars au 04 avril 2023 rend compte de l’évènement dans un article titré « A la stèle principale dédiée aux morts en Afrique du Nord ». L'assistance est placée autour des élus et des représentants d'associations. Suivant le protocole 4 gerbes sont déposées. La première par l'amicale, la suivant par le cercle Algérianiste, celle de la maison du pied noir et celle au nom de Louis Aliot maire de Perpignan et du conseil municipal. Après un moment de recueillement. Suzy Simon-Nicaise dans un long discours va retracer les événements du 26 mars 1962, soit 7 jours après le cessez le feu. Il ne semble y avoir aucune référence aux différentes victimes (musulmans, européens, combattants) des 6 années précédentes et aux massacres de Sétif en 1945.
-Hommage aux terroristes de l’OAS
Selon Jacki Malléa Membre du collectif et membre fondateur de collectif "Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée", l'ANPNPA (Pieds Noirs Progressistes) Louis Aliot aggrave l’apologie de l’OAS de l’ancienne municpalité.
Suite au courrier de l'ANPNPA, le préfet rédige un arrêté interdisant la manifestation. Jusqu' en 2020 l’ancien maire fermait le cimetière ce jour-là. Ce que ne fait plus Aliot. Selon Jacki Malléa, la non fermeture, a pour effet le 7 juin 2021, alors que le collectif attendait les journalistes aux abords du cimetière, « un ancien de l'OAS s'est approché, encadré par la police, et a essayé de nous faire réagir à ces propos. Ce que nous n'avons pas fait, nous, nous avons fréquenté d'autres écoles ! Il faut savoir que depuis l'élection d'Aliot, grâce aux nombreux hommages rendus aux révisionnistes, nostalgériques, ces gens-là ont repris du poil de la bête ! ».
Le 7 juin 2023, la presse publie que « Perpignan. L'État interdit les manifestations autour de ce cimetière ». La préfecture veut éviter l’affrontement. Mercredi 7 juin 2023, les membres de l’association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus de l’Algérie française (Adimad Sud) se réuniront, comme à leur habitude, au cimetière du Haut-Vernet, à Perpignan. Aucune autre manifestation ne pourra avoir lieu à proximité. Les opposants à l’hommage de l’Adimad Sud n’auront donc pas le droit de se faire entendre à proximité du cimetière du Haut-Vernet.
Interdiction unilatérale qui interroge Jean-Bernard Mathon sur les réseaux sociaux note : « Comment le préfet des Pyrénées-Orientales :
1. Permet à l'extrême droite, aux nostalgiques de l'Algérie française de manifester sous protection de l'Etat.
2. Interdit aux défenseurs de la République, de la démocratie, à ceux qui combattent l'extrême droite, de manifester sous peine de poursuites. 2 poids, 2 mesures ; inadmissible !”.
-La défense de la mémoire des harkis
Le Facebook de Louis communique le 26 mai : “La honte de la France ! Quel mépris pour les harkis ! « VIDÉO. "Trahison", "collaboration", le rapport sur la reconnaissance des harkis suscite la colère ! ».
Puis ce média le 26 mai à 11:49 : « Communiqué de Louis ALIOT : « Harkis : Le rapport de la honte » Ce lundi 22 mai 2023, la Commission nationale indépendante Harkis a remis à la Première Ministre son rapport sur la reconnaissance et la réparation des préjudices subis par les Harkis et les membres de leurs familles. Certains passages de ce rapport sont proprement honteux. Dans l’annexe 4, Karima Dirèche, historienne franco-algérienne indique que « la trahison et la collaboration avec l’armée française qui leur sont reprochés ne permettent aucune analyse explicitant les motivations et les choix des Harkis durant la guerre d’indépendance. ». L’emploi des mots « trahison », « indignité nationale » et « collaboration » en parlant des harkis est inacceptable. Les harkis, combattants français et patriotes, ne peuvent être comparés à des gens condamnés à la Libération après 1945 pour Collaboration avec les nazis. Les mots, dans un rapport comme celui-là, ont une portée et un sens que nous ne pouvons négligés. En revanche, les véritables collabos sont ceux qui ont porté les valises du FLN et qui ont contribué à la mort et à la disparition de milliers de civils et de militaires. Le président de République ne peut décemment accepter que les enfants de harkis soient considérés comme « des enfants de collabos », lui qui a dit que celui qui insultait un harki insultait la République. En l’honneur de ces infatigables combattants de la France, et pour sauvegarder un honneur trop de fois bafoué, je demande le retrait des passages incriminés. J’attends de la part du Gouvernement français une véritable réhabilitation, pas un exercice déguisé de repentance face à l’Algérie. Nous avons une dette envers nos frères harkis ».
-Hommage aux victimes du massacre du 5 juillet 1962 à Oran
Le 30 juin 2023, les associations de Perpignan reçoivent une invitation de Louis ALIOT, Maire de Perpignan, et Suzy SIMON-NICAISE, Présidente du Cercle Algérianiste, pour la cérémonie commémorative organisée à Perpignan, Hommage aux victimes du massacre du 5 juillet 1962 à Oran qui se déroulera Mercredi 5 Juillet 2023 au Mur des Disparus - Rue Derroja et au Cimetière du Haut-Vernet.
*Aliot, la Résistance et la déportation des juifs
Le Facebook de la ville communique le 30 avril 2023 : « 🕊️ La Ville se souvient et se recueille🕯️✨Aujourd'hui, s'est déroulé la Journée nationale du souvenir et de la déportation pour honorer les victimes de la Seconde Guerre mondiale et de la déportation devant le Palais des Congrès de Perpignan.🇫🇷 En présence de @louis_aliot, Maire de Perpignan, et de nombreux élus, le Monument de la Résistance et de la Déportation à Perpignan est un rappel poignant de l'importance de ne jamais oublier l'histoire. #JourneeNationaleduSouvenir #Perpignan #larayonnante #Respect #Hommage #Histoire #deportation #secondeguerremondiale» .
-«les résistants que nous sommes ne répondent jamais aux courriers anonymes…»
Louis Aliot évoque occasionnellement son « appartenance à la Résistance ». Le 5 mai 2023 la presse informe sur le courrier du collectif Les Effrontés et la réaction de Louis Aliot : «Le collectif, qui tient pour le moment à rester dans l’ombre, a adressé un courrier aux 55 élus du Conseil municipal de Perpignan. Les Effrontés entendent parler au nom des 76,50% de Perpignanais qui n’ont pas porté Louis Aliot à la mairie de Perpignan en 2020. Sollicité pour réagir à cette lettre ouverte, Louis Aliot a déclaré, «les résistants que nous sommes ne répondent jamais aux courriers anonymes…» ».
*Communication sur l’écologie : ZFE, assumer les pénuries
-ZFE et pollution automobile : la mairie veut-elle « casser le thermomètre » ?
Le 24 avril 2023, la presse cite Daniel Barbaro, maire de Montner, de rappeler que la pollution aux particules fines est responsable de 48 000 morts par an en France. Sur fond de dénigrement des écologistes (« privilégiant l'écologie punitive »), le 24 avril 2023, les élus de Perpignan Méditerranée Métropole ont principalement débattu sur un avenant concernant l'association Atmo Occitanie, en charge d'évaluer l'impact sur la qualité de l'air pour la mise en œuvre de la future Zone à faibles émissions à Perpignan et dans 14 communes à l'horizon janvier 2025. Actuellement, neuf capteurs de pollution et de particules fines sont déjà installés sur le territoire. Un nouveau diagnostic qui engendre un coût supérieur de 20 000 euros, avec à la clé trois scénarios de ZFE à débattre.
L'adjoint au maire RN de Perpignan Xavier Baudry s'est exprimé :
« On sait déjà que c'est principalement l'autoroute, et parfois la pénétrante nord ou la rocade sud, où se situent des taux au-delà de la moyenne. On n'a pas besoin d'étude supplémentaire, ,
dénonçant un dossier confié à un organisme, "ni neutre, ni indépendant politiquement au regard de ses dirigeants privilégiant l'écologie punitive ».
Marc Médina, vice-président au plan climat et énergies renouvelables, a rétorqué : « Quand on regarde les chiffres
sur les boulevards circulaires de Perpignan, ils sont parfois pires que ceux de l'autoroute. Les particules fines, ce n'est pas que sur les grands axes ».
L’Agence européenne pour l’Environnement (AEE), a publié lundi 24 avril 2023 un nouveau rapport, axé spécifiquement sur la santé des individus de moins de 18 ans, dans les 32 pays membres de l’agence. La pollution de l’air tue 1 200 enfants chaque année en Europe.
-Sécheresse : déni sur les causes climatiques mais adaptation du discours
En mai 2021, la couverture du magazine de la ville de Perpignan annonce « La nature à la ville, Parcs, jardins, arbres, vélo, agriculture… Comment Perpignan verdit et s’embellit ». Mai 2023 le contraste : « Une nature à préserver ».
Il faut expliquer que cette fois la réalité s’impose à l’idéologie. Louis Aliot et certaines de ses conseillères-députée peuvent nier dans certains discours la réalité et dénigrer les écologistes : concernant la ressource en eau pour Perpignan et le reste du département, la situation est catastrophique.
Les pluies sont si rares depuis l’été 2022 que les sols, au début du printemps 2023, sont secs comme au mois de juillet. Certaines communes sont ravitaillées en eau. Le préfet a déjà annoncé des interdictions pour remplir les piscines voire la restriction de l’irrigation agricole.
Louis Aliot ne veut pas assumer politiquement les causes humaines du phénomène, mais il doit assumer le respect de la loi et donc les restrictions municipales de l’usage de l’eau. Par conséquent, il doit produire un nouveau discours politique.
En effet, dans l’éditorial de mai 2023 le maire déclare : «la re-végétalisation de nos espaces publics doit s'accompagner, alors qui la sécheresse frappe aujourd'hui très durement notre territoire, d'une gestion raisonnée de la ressource en eau. De la surveillance des consommations à l'installation de systèmes d'arrosage économes en passant par le chois de plantations, compatible avec les contraintes du climat, il s'agit, tout à la fois, d'anticiper de possibles restrictions d'eau, de sensibiliser nos concitoyens aux pratiques exemplaires et d'envisager de nouveaux investissements d'avenir, facilitant la réutilisation des eaux usées et la mise et en place de modes de stockage inédits».
Le Facebook de la Ville publie le 10 mai 2023 : «☀️ #Sécheresse : Visite des équipements du Parc des Sports 🚰 👉 Ce matin, alors que le département passe ce mercredi 10 mai en "crise" sécheresse, Louis Aliot, maire de #Perpignan, et Rodrigue Furcy, préfet des Pyrénées-Orientales, visitaient la piscine du Moulin à Vent et du Parc des Sports, afin de présenter : ✅ le système de traitement et récupération de l’eau des basins ✅ les mesures d’économie d’eau prises par la Ville de Perpignan✅ la gestion de l’arrosage des terrains et des espaces verts⚠️ En plus des mesures strictes qui ont d'ores et déjà été engagées, la Ville de Perpignan, depuis de nombreuses années, travaille à adapter les modes de gestion afin d'économiser la ressource en eau». Cette adaptation du discours résonne dans les services municipaux.
Le 28 avril 2023, le service des sports informe par une « note concernant la fermeture des douches dans les gymnases afin de réduire la consommation d’eau au vu de la sècheresse que nous connaissons. Nous comptons sur votre collaboration ». Mais il existe aussi des enjeux de réduction des pertes d’eau.
Selon la presse, en contexte, de basculement en alerte crise sécheresse, le 10 mai 2023, la chasse aux fuites sur les canalisations s'accélère. Rien qu'à Perpignan, trois fuites sont réparées chaque jour.
À Perpignan, 13% de l'eau potable est perdue pour diverses raisons (fuites, eau utilisée lors d'incendie, vols, etc).
Cela représente un million de mètres cubes d'eau.
Le Figaro publie le 1 mai 2023 : « l’heure est aux
réunions municipales. Comme celle-ci, organisée au pied levé, pour parler de la gestion de l’eau. Mais elle devra attendre, Louis Aliot n’est pas disponible. «Ce soir, j’ai vernissage! », rétorque-t-il en quittant la mairie ».
L'ordre du jour du conseil municipal du 10 mai 2023 Les élus devront entre autres plancher sur un "plan d'action d'urgence et de responsabilité face à la sécheresse". Le conseil municipal a voté une charte d'engagement municipale dans laquelle la Ville s'engage à réduire sa consommation d'eau et à mener un certain nombre d'actions de concertation et de sensibilisation à la sécheresse. Si elle est validée par la préfecture, l'adoption de cette charte devrait en contrepartie permettre aux Perpignanais d'arroser leurs jardins potagers.
-Mesures d’économie d’eau mises en place dans le complexe aquatique
Le 10 mai également la presse informe de le représentant de l’État était en visite à la piscine municipale du Moulin à Vent. L’occasion de rencontrer Louis Aliot, le maire (RN) de Perpignan, et de faire le point sur les mesures d’économie d’eau mises en place dans ce complexe aquatique. La mairie de Perpignan va investir dans un système pour stocker cette eau. Au lieu d’être recrachée et gaspillée dans les égouts, elle sera captée dans une cuve afin d’être réutilisée pour nettoyer les rues et arroser les terrains. Georges Puig L'élu de la Ville en charge de l'eau, , a évoqué le dossier lors du conseil municipal du 10 mai dernier 2023. À l'occasion du vote d'une délibération concernant le lancement d'une étude à 19 250 euros en vue de la rénovation de l'aqueduc des Arcades (parallèle à l'avenue d'Espagne) qui permet au canal de Perpignan, "Las Canals", de rentrer dans la ville.
Le maire précise aussi sa volonté d’investir dans le canal royal, qui mène l'eau, depuis Rodès, aux agriculteurs de Perpignan. Parmi les investissements à réaliser sur ce canal qui passe par le Parc des sports, Louis Aliot glisse l’idée de créer « une petite extension pour utiliser l’eau sur les terrains » du complexe sportif perpignanais. Reste à savoir si l’État et les autres collectivités souhaiteront participer à ce projet. Georges Puig precise plus tard : “"Nous souhaitons nous servir de l'eau du canal pour arroser les terrains du parc des sports, qui est en cours d'agrandissement, dévoile Georges Puig. Pour l'instant, on l'arrose avec de l'eau potable et cela nous coûte 20 000 euros par an. À terme, on voudrait aussi amener le canal au cœur de Perpignan et recréer le réseau qui existait autrefois pour alimenter un maximum de fontaines et aménager une réserve d'eau au sud de la ville. Mais c'est un projet sur 30 ans." Le 10 mai dernier, les élus municipaux ont autorisé le maire à déposer une demande de subvention de 7 700 euros auprès de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) afin de financer l'étude de diagnostic. "Actuellement, l'aqueduc fuit de partout, explique Georges Puig. Il est composé de 21 arches dont certaines sont en très mauvais état. C'est gravissime de laisser un monument historique comme ça. Il faut refaire l'enduit. Si tout va bien, ce sera financé par la Drac et l'Agence de l'eau. Ça ne coûtera presque rien à la Ville."
-Communication et économie d’eau
Le Facebook de Louis Aliot le 10 mai 2023 · : « Nous n'avons pas attendu l'État pour engager Perpignan vers une utilisation plus vertueuse de l'eau. Les Perpignanais et les agriculteurs sont les victimes de 30 ans d'inaction de la part du département principalement ». et aussi le même jour : « La gestion de l'eau est un enjeu crucial et complexe qui nécessite une approche globale. Il est temps de prendre des décisions stratégiques, en collaboration avec les collectivités, pour garantir une utilisation durable de cette ressource vitale ».
Le Facebook de la ville communique le 2 juin 2023 : « #Sécheresse : bons gestes et action municipale pour économiser l’eau ☀️ 👉 Le préfet a placé le département au niveau “crise sécheresse” jusqu’au mardi 13 juin : la Ville de Perpignan et la Préfecture des Pyrénées Orientales ont signé en ce sens une charte d’engagement visant à accentuer l’effort collectif et à lancer un appel aux mesures individuelles d’économie. Une campagne communication commune, sur toute la ville, a également été lancée. Retrouvez le rappel des mesures mises en place pour tous les perpignanais et les résultats de la Ville de Perpignan en termes d’économie d’eau ➡️ https://www.mairie-perpignan.fr/.../bons-gestes-et-action... ».
-Communication sur les arbres
Le 17 mai 2023 la presse titre «La mairie indique enfin avoir planté 22 000 arbres depuis le début du mandat ». L’article fait écho au magazine de la ville avec le nombre d’arbres plantés : « 36 000 arbres, dont 5 000 pins peuplent les rues de Perpignan (….) les services techniques de la mairie sont vigilants concernant les 36 000 arbres au total, dont 5 000 pins qui peuplent la ville. (…) Pas de stratégie particulière, donc, hormis un suivi toute l'année et un élagage spécial selon les variétés. "Il faut savoir que Perpignan est plus grand en superficie que Montpellier ou Lyon et compte de nombreux espaces verts. Chaque mairie du territoire (Centre-ville, ouest, est, et sud) a des agents de proximité qui tournent dans la ville et répertorient les arbres malades. En cas de danger imminent, on n'hésite pas à sécuriser la zone et à l'abattre", poursuit l'élu qui s'est rapproché de l'association Plante & Cité, spécialisée en nature urbaine. (…) "On a beaucoup plus de problématiques liées à la sécheresse que par rapport au vent. L'année dernière on a passé un été tellement chaud que beaucoup d'arbres se sont mis en hibernation et ont commencé très tôt à perdre leurs feuilles. On essaye de s'adapter surtout à des essences méditerranéennes comme le micocoulier." La mairie indique enfin avoir planté 22 000 arbres depuis le début du mandat ».
*Aliot et les soldats
Louis Aliot participe à de nombreux hommages aux militaires.
Le Facebook du 13 avril 2023 communique : "🇫🇷 #Cérémonie d’adieu aux armes du lieutenant-colonel Christophe Correa 👏👉 Hier après-midi, Louis Aliot, maire de #Perpignan, et de nombreux élus et personnalités locales, rendaient hommage à notre Délégué Militaire Départemental, le lieutenant-colonel Christophe Correa, à l’occasion de sa cérémonie d’adieu aux armes. 🎖️ Au nom de tout le conseil municipal, Louis Aliot lui a remis la médaille de la Ville de Perpignan, en souvenir et hommage à sa longue carrière au service de la France."
-Un pont dédié au parachutiste
Rodolphe Penon Le conseil municipal du 10 mai 2023 a validé la décision d'attribuer le nom du sergent Rodolphe Penon, un militaire perpignanais mort pour la France le 18 août 2008 en Afghanistan, au pont reliant le lotissement Catalunya à celui de la Porte d'Espagne. Un ouvrage qui enjambe la D900 au sud de Perpignan.
*Aliot et les policiers
Le Facebook de la ville communique le 25 mai 2023 : « 👮♂️ Aujourd’hui avait lieu au poste central de police municipale une cérémonie d'hommage aux trois policiers tués en intervention à Roubaix dans une collision avec un véhicule roulant à contresens, dont le conducteur était fortement alcoolisé et positif au cannabis. 🙏 La cérémonie présidée par M. Philippe Rouch, Directeur de la police municipale de Perpignan, s’est déroulée en présence des élus. 🕊️ La Ville de Perpignan et sa police municipale ont ainsi rendu hommage aux trois policiers Paul - 25 ans, Steven - 25 ans et Manon - 24 ans, et salué ces héros du quotidien qui perdent leurs vies en tentant de protéger et sauver celles de leurs concitoyens. le 16 mai à 09:00 ·🚲 #Sécurité : Cérémonie de remise de diplômes de 1ère éducation à la route 🚗».
Le Facebook de Louis Aliot le 10 mai ·2023 : « La commune de Perpignan dépose plainte contre un média web pour leur reportage mensonger sur notre police municipale. Nous défendons nos agents ainsi que notre police et continuerons à lutter contre la voyoucratie ».
*Avril-mai 2023 : campagne importante sur les excréments et les déchets « sauvages »
Pendant le dernier mandat Pujol, la ville de Perpignan avait une image de ville sale. En début de mandat Aliot, ce dernier se défend contre la critique des anciens pujolistes dans « l’opposition », d’avoir dû investir dans un matériel décent pour le nettoyage des rues perpignanaises. Il semblerait que l’ancien maire, ait choisi de ne pas renouveler suffisamment le matériel du service nettoyage urbain.
Il y avait le constat quotidien, d’un peu de déchets dans les rues, et des exemples de décharges sauvages spectaculaires. Le 23 avril 2021, la presse annonce que la Ville remet en état un terrain qui depuis trois ans servait de décharge sauvage de la
Cité Bellus. En deux semaines, 300 tonnes d'immondices, de ferraille ou de déchets de chantier ont été nettoyées Cité du nouveau logis.
Le 8 mai 2023 L'Archipel Contre Attaque titre « Perpignan: la conséquence des travaux place Rigaud pyramide de poubelles et rats! ».
Le 12 Mai 2023 la presse prend conscience de la grande campagne de communication dans les rues « Un chien XXL défèque devant le Castillet : c'est quoi cette campagne choc de la mairie ? ». La presse a interrogé Christian Aliet, directeur de la propreté urbaine à Perpignan, qui explique que cette campagne choc a pour objectif de « sensibiliser les personnes à l’origine de ces incivilités ».À Perpignan, urine et déjections canines pourrissent le quotidien des habitants mais aussi celui des 108 agents chargés quotidiennement (ils sont 40 le samedi et 20 le dimanche) du nettoyage de la commune.
Chaque année, les nettoyeurs de la voirie « récoltent » 6 000 tonnes de déchets sur la voie publique.
« Et de toute sorte! », peste le patron de la propreté de la ville. Car au-delà de l’urine et des crottes, certains Perpignanais n’hésitent pas à utiliser la rue comme une poubelle à ciel ouvert. Si ces mauvais comportements sont visibles un peu partout à Perpignan, le centre-ville est plus particulièrement concerné. Le directeur de la propreté urbaine fait remarquer « On a aussi beaucoup de gravats et des dépôts dans les quartiers Saint-Jacques et Saint-Matthieu »,. Christian Aliet assure concernant, demander aux propriétaires d’animaux d’avoir au moins deux sachets sur eux pour ramasser les crottes : « Ce n’est pas encore le cas à Perpignan, mais c’est une piste de réflexion ».
On peut regretter l’absence de réflexion manifeste sur les causes de ces incivilités. Perte du lien social ?
*Aliot et catholicisme
La mairie Aliot continue certaines « traditions » comme des élus s’affichant dans des cérémonies catholiques ou des objets municipaux bénis.
-La bénédiction des roses
Le Facebook de la ville communique le 22 avril 2023 : « 🌹 Sant Jordi : retour en images sur la bénédiction des roses & le salon du livre 🌹 �ℾ Ce samedi 22 avril, veille de la traditionnelle Sant Jordi, Louis Aliot maire de #Perpignan et de nombreux élus participaient à la bénédiction puis à la distribution des roses dans le patio de l’Hôtel de Ville. 📚 Le salon du livre, rendez-vous annuel des auteurs, éditeurs et libraires, s'est tenu au Couvent des Minimes toute la journée”.
-La bénédiction des « Gegants »
Le Facebook communique le 16 juin 2023 : « 👸 #Évènement : “Trobada Gegantera” ce samedi 17 juin à #Perpignan 🤴👉 Comme chaque année, à l’initiative de la Colla Gegantera de Perpinya, plusieurs couples de “Gegants” se retrouveront à Perpignan pour célébrer la Saint-Jean (Sant Joan) : ✅ 10h30 :
Baptême de 2 nouveaux venus parmi les “Gegants de Perpinyà”, Place Gambetta. (...) »
Le 17 juin 2023 la presse s'intéresse à deux Gegants (Sancia et Sanch grands de 2m97, pour elle et 1m90, pour lui ) , Propriété de la Ville et dde la Colla de Perpinyà : « Deux immenses spécimens rejoignent la famille des Gegants qui représentent des personnalités historiques de Catalogne. Sancia, propriété de la Ville et Sanch, appartenant à la Colla de Perpinyà ». Ils sont baptisés : « Sancia et Sanch, deux jeunes frères et sœurs perpignanais ont été baptisés ce samedi 17 juin 2023 ».
-Exposition d'Émile Mustacchi : communication municipale donnant une religiosité à un artiste
Le Facebook de la Ville communique sur Exposition du 29 avril au 25 juin 2023. : « 29avril 2023 "📸 Retour en images du vernissage de "l'oeuvre de sa vie" d'Émile Mustacchi à l'hôtel Pams 🎨 🇫🇷 @louis_aliot , Maire de Perpignan, et de nombreux élus étaient présents pour inaugurer cette exposition incontournable et iconique à Perpignan.🗓️ Elle sera ouverte du mardi au dimanche, de 11h à 17h jusqu'au 25 juin 🙌".
Le 25 avril 2023 Iloah Neige Emile Mustachi publie sur son Facebook une vidéo avec ce texte : « Grand mystère autour des flyers. L’avis de l’artiste concerné sur le sujet ». Une femme pose indirectement à Emile Mustachi la question du choix du dessin pour illustrer les visuels de communication.
L’artiste dit qu’il ignore pourquoi alors que sa spécialité ce sont les femmes nues.
-Crèche : La Ville demande l’annulation du jugement
La Ligue des Droits de l’Homme qui, dès l’installation de cette crèche, en décembre 2022, avait saisi le juge des référés du tribunal administratif de Montpellier et obtenu gain de cause le 21 décembre, par le biais d’une injonction faite au maire de la commune de la désinstaller immédiatement, sous peine d’une astreinte de 100 euros par jour en cas de non-respect de cette ordonnance. Passant outre, le maire de Perpignan a fait démonter la crèche le 4 janvier. Réglant les pénalités sans les contester. Le 22 juin 2023, à Paris, devant les magistrats du conseil d’Etat, la commune de Perpignan a demande l’annulation du jugement du tribunal administratif de Montpellier qui interdisait la crèche installée dans le patio de l'hôtel de ville., en plaidant une nouvelle fois dans son mémoire la thèse d’une tradition culturelle. Le conseil d’Etat devrait rendre sa décision définitive dans les semaines suivantes.
*Des messes aux royalistes
Au cours du conseil municipal de Perpignan de juin 2023, une élue de la minorité interpelle la majorité Aliot sur le drapeau catalan à la Saint Jean. Georges Puig rebondit en exprimant son souhait d'un drapeau avec Fleur de Lys. Ce qui mettra, ensuite, mal à l'aise Louis Aliot.
C'est l'occasion de revenir sur :
• l'interdiction momentanée de la Sant Joan au questier du Vernet,
• des élus d'Aliot de catholicisme traditionaliste participants à des messes royalistes.
-Royalistes au conseil municipal?
Dans un contexte de très longues période de sécheresse, en 2023, Georges Puig, viticulteur à Passa et conseiller municipal avec délégations sur l’eau demande au premier vicaire de la cathédrale de Perpignan, l'abbé Christophe Lefebvre, de prier avec lui le saint des agriculteurs, historiquement sollicité pour faire tomber la pluie. Tous deux, se sont retrouvés à genoux devant le retable de Saint-Gaudérique, en la cathédrale Saint-Jean Baptiste, pour l'implorer d'intercéder en faveur des cultures catalanes.
Le samedi 18 mars 2023 se déroule une procession à Perpignan, avec les reliques de Saint-Gaudérique, pour implorer la pluie.
Comme l’indique la presse, il y a une forte représentation au sein du conseil municipal perpignanais, dans des évènements catholique, à l'image de Jean-Luc Antoniazzi, actuel président de l'Association culturelle de la cathédrale ou André Bonet (adjoint à la culture), François Dussaubat (adjoint aux ressources humaines, commande publique...) qui étaient eux présents lors de la célébration de la mort de Louis XVI.
-Messes royalistes à Perpignan
En 2003, Ludovic Piquemal présente un mémoire sur les « Groupuscules et mouvements d'extrême droite hors Front National dans les Pyrénées-Orientales 1984-2003 ». Selon lui, ces collectifs peuvent être qualifiés de contre-révolutionnaire, ils sont plus ou moins liées au Front national local et la plupart de ces organisations partagent un grand nombre des mêmes valeurs. Les recherches de Ludovic Piquemal mettent en évidence des relations entre les mouvements royalistes et les mouvements catholiques traditionalistes.
Les pétainistes apprécient aussi la célébration de messes à la mémoire du Marechal à l'église à Perpignan. Ludovic Piquemal découvre des informations sur l’Association pour Défendre la Mémoire du Maréchal Pétain (L'ADMP).
L’historien constate les relations avec le Front National. Le chercheur constate la participation des pétainistes à diverses messes perpignanaises .
En 2023, on constate que des élus municipaux d’un maire et cadre national du Rassemblement National, s’affichent dans des messes en latin ou pour Louis XVI, ou dans une procession pour faire tomber la pluie. Il est très probable que ces mouvements anti-démocratiques se revendiquant du catholicisme intégral n’aient jamais cessé leurs activités et en outre aient participé à la victoire de Louis Aliot.
*Dédiabolisation : soutien au victimes LGTB
Le 5 juin 2023, la presse informe que le siège de l'association de défense des droits des personnes lesbiennes, gays, bi, trans et autres de Perpignan, LGBT+66, a subi une fois de plus des actes de vandalisme ce dimanche 4 juin 2023. Une croix celtique a été dessinée sur la vitrine.Ces actes de vandalisme se produisent en périodes des Marches des libertés un peu partout dans l'hexagone.
Louis Aliot condamne l'acte : "J'ai appris qu'avant-hier la façade des locaux d’une association défendant les droits des homosexuels a été dégradée par plusieurs tags insultants. Ces actions homophobes marquent une violence que je dénonce et que je condamne. J’apporte mon soutien républicain à cette association, j’espère que les auteurs seront retrouvés et sévèrement condamnés par la justice."
*Aliot et la communauté portugaise
La presse annonce le 23 mars que le samedi 1er avril 2023 la ville de Perpignan accueille le 1er festival folklorique portugais.
Le 9 juin 2023, les associations perpignanaises reçoivent par email une invitation de la mairie « à la conférence Les Portugais et le quartier du Vernet : toute une histoire ! par Martine Boher, guide-conférencière qui se déroulera : samedi 17 juin 2023 à 17 h 30 Casa Rosa i Virgilio, 14 avenue du Palais des Expositions ».
*Communication municipale et handicap
Le Facebook de la ville communique le 16 mai 2023 : « Événement : Course solidaire au Parc des Sports le 2 juin 2023 🫂 👉 Organisée par la Délégation APF France handicap des Pyrénées-Orientales, retrouvez la course solidaire spéciale entreprises qui se déroulera le vendredi 2 juin prochain de 9h à 13h au Parc des Sports de #Perpignan, à pied, en fauteuil ou en joëlette. 💼 Dédiée aux entreprises et autres institutions des PO, ce moment de sport et de convivialité est l’occasion de sensibiliser vos équipes à l’accès au sport pour tous et à l’embauche des personnes en situation de handicap.🎟️ Tarif 20 euros, entièrement reversés à l’association. »
31 mai : « Run and Trail ➡️ Une bonne action à double sens ce vendredi 2 juin au Parc des Sports ! 🏃 Quittez votre bureau le temps d’une matinée pour apporter votre contribution aux personnes en situation de handicap tout en faisant du sport ».
2 juin : « 🤝 Les perpignanais dans la course 🏃♂️ !📸 Retour en images sur la course solidaire qui s'est déroulée ce matin au Parc des Sports. 🏃 Plus de 300 personnes ont répondu présents à l’appel d’APF France handicap pour partager un beau moment avec des personnes en situation de handicap, et ainsi participer à la collecte de dons qui permettront de financer des actions de proximité pour les personnes en situation de handicap et leur famille. 🇫🇷 Mme Rouzaud-Danis conseillère municipale au Pôle Handicap, M.Ménard adjoint au sport, et Mme.Pujol adjointe à la cohésion sociale étaient présents pendant cet événement. 🙏 Un grand merci à tous pour cet élan solidaire et à l’année prochaine 👏 ».
*Aliot et les Ukrainiens
Depuis plus d’un an, le soutien pour ce type de réfugiés, n’a pas faibli.
Le Facebook de la ville communique le 25 mai 2023 : « Concert exceptionnel : venue du ténor Ukrainien Yurii Godo le 26 mai à Perpignan à 20H30 à la cathédrale St Jean-Baptiste. ❤️🔥 L'association " Soutenez les orphelins Ukrainiens " est à l’origine de ce beau projet caritatif. 🙏 L’entrée est gratuite mais les dons sont bienvenus. Ces derniers seront reversés a l'association afin de financer notamment les communautés de Lviv et d'Ivano-Frankivsk, qui comptent 357 orphelins ».
*« Féminisme » pour les Iraniennes (voile) mais pas pour les Andorranes (avortement)
-D'un côté les femmes iraniennes
Louis Aliot publie sur son Facebook le premier mars 2023 :"📣👩👩👧👧 LES JOURNÉES DES DROITS DES FEMMES 👩👩👧👧📅 La Municipalité de Perpignan se mobilise pour l'égalité homme/femme et a donc décidé d'organiser tout un programme de festivités du 6 au 12 mars ».
Le Facebook de la ville communique le 9 mars 2023 : « ."👩🦰 #Évènement : grande soirée pour les droits de la femme avec “Femmes je vous aime” 👩🏼👉 (...)". Puis Louis Aliot publie sur son Facebook : «En cette journée particulière où toutes les femmes sont à l'honneur, n'oublions pas les femmes en Iran et en Afganistan qui subissent dans leur quotidien des privations de liberté."
-D'un autre côté les femmes andorranes
Selon la presse, le 29 juin 2023, au cours séance du conseil département consacrée aux comptes administratifs, une motion de soutien à toutes les femmes andorranes qui militent pour le droit à l'IVG était proposée par la majorité de gauche, . "Une motion de soutien dans la principauté" qui saluait l'action de Vanessa Mendoza Cortès et son association Stop Violences, "porte-voix de toutes les femmes andorranes qui ne peuvent dans leur pays avoir recours à l'IVG", interdite en Andorre. La motion s'inquiète de répressions subies par ses militantes et demande à Emmanuel Macron, co-prince d'Andorre, "de prendre position et d'influer sur le gouvernement andorran".
La motion a été adoptée à l'unanimité, sauf les deux voix des deux élus RN Carla Muti et Louis Aliot qui se sont abstenues.
*Mairie Aliot et les personnes âgées
Chaque trimestre, plusieurs centenaires sont mis à l’honneur en compagnie d’un conseiller municipal. Le Facebook de la Ville communique le 9 juin 2023 : « 🎂 #Centenaire : Mme Jeanne Saint-Aubin 🎖 👉 Samedi, Jeanne Saint-Aubin était la nouvelle centenaire mise à l’honneur par la Ville de #Perpignan : André Bonet, adjoint au maire, est allé à sa rencontre pour lui remettre la médaille de la Ville, en présence de ses proches ».
*États généraux" du commerce, guichet unique, Rue des Augustins
Selon la presse, Promesse de campagne, les premiers "états généraux" du commerce et de l'artisanat étaient organisés La Ville, la CCI et la Chambre des métiers ont organisé les premiers Ateliers du commerce et de l'artisanat ce lundi 3 avril 2023 à Perpignan. Une "reprise en main" de la situation saluée par les participants. "Avant il n'y avait pas de service commerce à la mairie, c'était le néant. L'idée est de se rapprocher de nos commerçants et de parler vrai avec eux", insiste Frédéric Guillaumon, adjoint au commerce et services de la Ville. La mairie évoque : la création d'un "office du commerce", à savoir un guichet unique pour faciliter l'installation de potentiels commerçants, en plus du manager de centre-ville ».
-Rue des Augustins "Pour la rue des Augustins on ne manque pas de candidats, après il faut que les loyers soient au juste prix. On est aussi en train de travailler activement sur la revitalisation des Dames de France pour remplir le bâtiment, on a pas mal de projets", poursuit l'élu perpignanais.
* Acquisition de 28 biens : quelle est la stratégie de reprise des commerces du centre-ville par la commune ?
Le 30 mars 2023, le conseil municipal de Perpignan a voté une délibération pour entériner une convention Action cœur de ville en vue de l'acquisition par la commune de 28 biens commerciaux dans le cœur historique.
Le 3 avril 2023 la presse interroge le premier adjoint qui livre les détails de ce projet qui devrait revitaliser l'activité économique de ses artères commerciales (lutter contre les locaux vacants dans le centre). une étude, missionnée par la banque des Territoires, a été réalisée sur Perpignan durant plusieurs mois par le bureau AID et a mis en lumière la nécessité d'élargir les clientèles, notamment étudiante et résidant dans le centre-ville, d'agrandir le circuit marchand, de conserver une diversité des propositions et de soutenir les commerçants indépendants tout en attirant les nouvelles enseignes. Mais cet audit a surtout permis de cibler 28 biens commerciaux implantés dans l'hyper centre, susceptibles d'être rachetés par la commune.
Charles Pons, premier adjoint au maire détaille, : "Beaucoup d'enseignes repartent dans les centres commerciaux périphériques où elles ont déjà des locaux, surtout dans l'habillement. C'est un phénomène qui touche toutes les villes de 80 000 à 150 000 habitants", "Le but n'est pas de faire de la concurrence aux commerces en place comme les métiers de bouche mais de créer des circuits marchands ou des rues à thèmes pour attirer d'autres publics et d'aider les jeunes et les petits entrepreneurs qui ne peuvent pas se lancer en raison de loyers trop élevés.
Le but est de lutter contre les locaux vacants dans le centre. Mais aussi d'éviter l'installation de commerces qui ne correspondent pas à la thématique de Perpignan.
Par exemple, sur la place Rigaud dont les travaux seront terminés dans deux mois avec la bibliothèque universitaire, on voudrait éviter qu'il n'y ait que du snacking".
-Société d'économie mixte selon le modèle de Béziers
Pour cette vaste opération, l'ambition de la municipalité est de créer une SEM (société d'économie mixte) de redynamisation commerciale, selon le modèle de Béziers. Le nouveau "bras armé de la Ville de Perpignan" qui servira en premier lieu à lancer un appel de fonds publics comme privés. En attendant de fonder cette structure, la commune n'opérera pas en direct.
Elle va charger pour 5 ans l'Etablissement Public Foncier Local Perpignan Pyrénées Méditérannée (EPFL) de mener les discussions et les transactions avec les potentiels vendeurs.
L'organisme touchera 0, 5 % du montant annuel des acquisitions et rétrocédera les biens à la Ville au prix de leur achat initial. D’autres préemptions futures? "Dans un premier temps, il s'agit de négocier de gré à gré avec les propriétaires des locaux ciblés", ajoute le premier adjoint. "S'il y a des locaux déjà occupés, on ne va pas mettre la pression. Mais si on voit que personne ne joue le jeu et que ça commence à s'enliser, on pourra comme solution ultime, se tourner vers le système de la préemption. C'était soit on laisse pourrir la situation, soit on active un système de leviers, d'alerte pour les propriétaires, et c'est cette stratégie que l'on a choisie".
- Plus de la moitié des locaux préemptés rue des Augustins
Selon la presse Une méthode "un peu plus choc" avait été adoptée par la Ville pour la réhabilitation commerciale de
la rue des Augustins, vouée à être transformée en artère des antiquaires.
Une déclaration d'utilité publique avait été lancée sur le secteur et tous les commerçants situés en rez-de-chaussée avaient été contactés afin de préempter leurs biens. Or, si le projet a avancé pour plus de la moitié des locaux ciblés,
beaucoup de commerçants ont déclenché des actions en justice... toujours en cours.
- La rue de la Cloche d'Or dans l'impasse judiciaire ?
Selon la presse le dossier de la rue de la cloche d'Or va-t-il connaître une issue ? Onze fonds de commerces ont été achetés en 2020 par un propriétaire unique, Abi Nader Chukri. Or, il n'a pu mener à bien son projet et a remis ses biens à la vente. C'est alors que la commune a préempté ces locaux. Une affaire qui est aujourd'hui en procès et traîne en longueur. "On a des cabinets d'avocats qui jouent la montre", précise Charles Pons. "Le propriétaire nous demande 1, 1 M€ et les domaines l'ont estimé à 200 000 €. Mais on se bat et j'ai confiance".
Le 10 avril 2023, la presse radiophonique publie « Quelles nouvelles boutiques dans le centre-ville de Perpignan ? ». Frédéric Guillaumon, l'adjoint au maire de Perpignan, en charge du commerce et du domaine public déclare : «La rue des Augustins, par exemple, accueillera bientôt des magasins liés "à la brocante et à l'artisanat" ». Des candidats se seraient déjà fait connaitre pour investir les commerces de la rue. Et les travaux en cours devraient se terminer après l'été. Concernant le gros dossier de la rue de la Cloche d'Or , qui s'éternise depuis plus d'un an, "un recours est en train d'être étudié pour la dizaine de fonds de commerce".
Selon la mairie, des commerces se sont, là aussi, manifestés : des fleuristes, des marchands de meubles ou de décoration.
-Commerces et bilan mi-mandat
Le 9 juin 2023 la presse s’interroge « Mi-mandat de Louis Aliot : comment se portent le centre-ville et ses commerces ? ». Des dossiers ont été lancés depuis trois ans. La mairie prend par exemple contact avec les propriétaires d'
une vingtaine de commerces, répertoriés comme "stratégiques" de par leur emplacement. Mais fermés ou en travaux depuis des années. Elle leur pose un ultimatum : soit ils font quelque chose, baissent le loyer, soit la mairie préempte.
D'après l'élu chargé du dossier, Charles Pons, ce "petit coup de pression" fonctionne, c'est en train de bouger. Mais pas de chiffre.
L'équipe en place ne donne pas la vacance commerciale actuelle, seulement celle d'il y a trois ans : 19 %. 90 façades plus que défraîchies doivent aussi être rénovées au cours du mandat, nous en sommes pour l'instant à 25, toujours d'après la mairie.
Pour inciter les propriétaires, la mairie subventionne 40% des travaux.
*L’IES Business School à Perpignan
Le Facebook de Louis Aliot communique le 13 juillet 2022: «Très heureux de pouvoir m’associer ce jour à la CCI des Pyrénées-Orientales et à Laurent Gauze pour annoncer l’ouverture à la rentrée prochaine de l’IES Business School à Perpignan (…) ». Initialement programmée en octobre 2022, la première rentrée de l'IES Business school se fera en septembre 2023 après avoir investi l'ancien cinéma le Rive Gauche sur le quai Vauban à Perpignan.
Le 19 avril 2023 la presse annonce que « Les travaux auront été plus longs que prévu, mais le résultat vaut le coup d'œil. Inutilisé depuis 2009, l'ancien cinéma Rive Gauche,dans la galerie éponyme sur le quai Vauban, a cédé la place à l'IES Business school. (…)Un retour au premier plan pour la vie étudiante dans le centre-ville après l'installation du Campus Mailly de l'université et l'arrivée de l'Ecole 42 aux Dames de France ».
*Un marché de place Cassanyes « déserté » : les changements sur l’abonnement coupables?
La presse explique que sous l’ancienne mairie de Jean-Marc Pujol (2009-2020), les commerçants payaient leur abonnement au jour le jour. Le matin, les placiers attribuaient des places aux marchands et ces derniers réglaient à la fin du marché. Un système qui convenait aux commerçants. Aucune présence obligatoire n’était requise, c’était la règle du premier arrivé premier servi. En contrepartie, cela donnait tout pouvoir aux placiers, y compris celui de parfois abuser de la situation. Le 6 juin 2023, la presse publie que ce dimanche 4 juin, c’est comme si le marché était à nouveau mort. «On pouvait presque jouer au football», déplore Aziz Sebahoui, président de l’association des commerçants de Cassanyes (...) Désormais, le dimanche, la place Cassanyes fait triste mine, et badauds comme commerçants s’en désolent.».
-la concurrence du marché aux puces ?
Parmi les reproches à la mairie on trouve : « Ils ont déshabillé Pierre pour habiller Paul dénoncent certains commerçants, comme si le marché aux puces se développait au détriment de celui de Cassanyes. Selon Frédéric Guillaumont, adjoint au commerce de la mairie de Perpignan, cette concurrence entre les marchés perpignanais ne serait pas un sujet. (...) À Cassanyes, chaque commerçant, qu’il soit sédentaire ou non, a sa propre explication quant au dysfonctionnement du marché matinal. Sofiane* revient sur la problématique du marché aux puces qui «volerait» les marchands de Cassanyes ; tandis que Coline* subit le manque de clientèle, certainement dissuadée par le manque de places de stationnement. (...) Laurence, habitante de la place Cassanyes depuis plus de vingt ans et membre active de l’association des commerçants, revient sur la problématique. «Depuis quelques mois, les jours de grand marché, la place est quasiment vide avec seulement quelques vendeurs». En cause ? Le marché aux puces. Ce dernier ferait concurrence, avec des tarifications avantageuses et des emplacements plus spacieux. Laurence partage la crainte de certains commerçants, «il y a aussi un bruit qui circule disant que l’alimentaire pourrait y aller». Depuis plusieurs années déjà, ce marché installé sur le parking des expositions n’a de puces que le nom, de nombreux étals achalandés de produits neufs y sont présents. (...) ».
-Des pratiques des placiers contestables ?
L’article révèle aussi : «Karim*, marchand sédentaire de Cassanyes et membre de l’association des commerçants, a lui aussi constaté les pratiques contestables des placiers. Il accuse la nouvelle équipe d’être à la manœuvre. «La nouvelle municipalité est en train de chasser tous les commerçants le dimanche pour les ramener au marché aux puces. Ils veulent tuer le marché». (...) Trop nombreux à vouloir exposer leurs marchandises place Cassanyes, les marchands seraient redirigés vers le marché aux puces. Benoît l’a constaté, «ça a commencé par deux, trois marchands. Et au bout de vingt ans, les puces sont devenues un marché. Ici, le dimanche, le marché a perdu de sa superbe, c’était un des plus beaux marchés de France». (...) «Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’on soit malade, on doit venir sur le marché, sinon on perd de l’argent», s’agace Boutchatchat, primeur sur le marché. Il n’y a pas de ristourne sur l’abonnement s’il y a une absence du commerçant. Un système d’abonnement avantageux financièrement pour la mairie, qui réduit les problématiques avec les placiers mais qui désavantage, selon eux, les commerçants.
Un commerçant nous confie payer 4€ pour un carreau de 4m2. En moyenne, le prix d’un mètre carré sur un marché français oscille entre 0,70€ et 15€. À Perpignan, Frédéric Guillaumon confie que le prix d’un abonnement est en moyenne de 220€ par mois »
-Un abonnement bientôt supprimé ?
La presse informe aussi que «(...) avant de pouvoir prétendre à une galerie marchande en plein air ; le système de tarification et l’organisation du marché doivent être revus. Il faudrait mettre en place une réelle politique pour attirer de nouveaux commerçants. Récemment la mairie a reçu une cinquantaine de commerçants dans ses bureaux. «Nous avons été reçus à la mairie, ils ont été très à l’écoute de nos problèmes, ils devraient supprimer l’abonnement d’ici peu» se réjouit Coline. De son côté Aziz raconte «la mairie doit mettre les moyens pour faire revenir les commerçants et faire une charte et des règlements». Des nouvelles mesures pour inciter les commerçants à revenir «tous les jours ou trois fois par semaine.» Karim se souvient de cette rencontre en mairie. «À chaque qu’on arrive en réunion, il y a des infos qui ne sont pas remontées, il (Louis Aliot) n’est au courant que de la moitié de ce qu’il se passe. Je crois que le maire est très mal entouré !» Contacté Frédéric Guillaumont, adjoint au commerce nous confirme avoir rencontré les commerçants de la place et avoir entendu leurs demandes. L’adjoint de Louis Aliot précise que le changement du système d’abonnement doit être voté en conseil municipal. «On va avoir quelque chose à proposer et on risque de faire voter les modifications au conseil municipal». Si ces modifications sont votées lors du prochain conseil du 9 qui, la nouvelle tarification pourrait être effective dès le mois de juillet ».
La presse radiophonique interroge le 9 juin 2023 aussi Louis Aliot sur le bilan : «À propos des marchés, l'édile dit avoir ajouté des placiers à Cassanyes et avoir "corrigé certaines méthodes discutables" en saisissant la justice : "Certains commerçants ne payaient pas tout à fait ce qu'ils auraient dû payer. (...) Le sujet est entre les mains de la justice, j'ai fait un signalement", a-t-il déclaré ».
*Stationnement : la mairie pourra collecter des données
Le 11 mai 2023 la presse informe que les automobilistes perpignanais ne pourront s'opposer à la collecte de leur numéro d'immatriculation via des horodateurs ou applications de stationnement payant.
La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) le découvre en 2022. Selon l'organisme, en vertu de l'article 21 du Réglement général pour la protection des données, les automobilistes devraient logiquement pouvoir s'opposer à la collecte de leur numéro d'immatriculation via des horodateurs ou applications de stationnement payant. L'immatriculation est en effet considérée comme une donnée personnelle au sens de la loi Informatique et libertés. De quoi mettre en péril le système de paiement de redevances qu'appliquent depuis quelques années les communes de France où le stationnement est payant. Comme Perpignan où un tel dispositif est en place depuis le 1er janvier 2018.
Récemment saisi de l'affaire, le Conseil d'Etat a cependant estimé que les collectivités pouvaient déroger à ce droit d'opposition "en raison de l'intérêt général que constitue la bonne gestion du stationnement payant". Pour ce faire, il suffit à leurs élus de prendre une délibération en ce sens. Ce qu'a donc fait le conseil municipal de Perpignan ce mercredi 10 mai.
Lors du conseil municipal de ce 10 mai 2023, les élus de la Ville de Perpignan ont voté une délibération afin de déroger au droit d'opposition à la collecte du numéro d'immatriculation dans le cadre du stationnement payant. Un droit visant à protéger les données personnelles qui aurait pu mettre l'ensemble du dispositif en péril.
La délibération en question précise que le numéro d'immatriculation est collecté "pour une durée de trois ans par le titulaire de la délégation de service public (...)
et ses prestataires assurant la fourniture, la pose, la maintenance et la gestion centralisée du système d'horodateurs".
* La totalité du quai Vauban bientôt piétonnisée
En avril 2023, le Quai Vauban est piéton entre le Palmarium (Place Arago) et le bâtiment des Galeries Lafayette.
Le 10 avril 2023, la presse radiophonique publie « Quelles nouvelles boutiques dans le centre-ville de Perpignan ? ». Frédéric Guillaumon, l'adjoint au maire de Perpignan, en charge du commerce et du domaine public déclare : «Le quai Vauban, entre les Galeries Lafayette et le Palmarium (là où est installée la police municipale) est déjà entièrement piéton. Mais la mairie souhaite piétonniser le reste du quai, entre le Palmarium et la Poste Arago. La chaussée sera entièrement réaménagée, pour faciliter le cheminement des piétons, des vélos ou des fauteuils roulants.
Le calendrier des travaux, en revanche, n'est pas encore connu. "Il y aura moins de places de stationnement, reconnaît Frédéric Guillaumon, l'adjoint au maire. Nous réfléchissons donc à réorganiser le stationnement sur les différents parkings pour que l'automobiliste ne soit pas pénalisé." Bientôt un Starbucks sur le quai Vauban. Cette piétonnisation du quai Vauban doit, selon la mairie, attirer de nouveaux commerces. Un nouveau glacier s'y est installé et un Starbucks, célèbre chaîne américaine de café, doit également voir le jour ».
-La mairie veut piétonniser… sans pénaliser la voiture
Le 17 avril 2023, la presse précise : « La municipalité souhaiterait (piétonniser) de l’autre côté, entre le Palmarium et le pont de Guerre qui mène à La Poste. C'est un passage logique entre le quai Vauban piétonnier, le quai Bourdan et la nouvelle passerelle mise en place vers le lycée Arago. « Le projet existe depuis quelque temps. On avait dû le freiner pour deux raisons : le budget et un problème de suppression de stationnement », explique Frédéric Guillaumon, élu en charge de la gestion du domaine public à Perpignan. Pour l’adjoint de Louis Aliot, cette piétonnisation nécessaire ne doit pas se faire au détriment des automobilistes qui souhaitent se garer en ville. Problème, le projet à Vauban prévoit la suppression de 25 places.
Quand on fait des travaux de transformation et de piétonnisation, on ne doit pas avoir un solde négatif en termes de places de stationnement. Pour le commerce et le centre-ville, ce n'est pas très bon… L’idée, c’est donc de remettre les 25 places perdues à Vauban sur d’autres parkings. Notamment celui de Poncin, derrière la résidence Le Castillet, où un projet d’agrandissement est en cours ».
L’article précise aussi un agrandissement des trottoirs : «Si le projet du Quai Vauban entièrement piéton doit encore être affiné, on peut d’ores et déjà affirmer que les trottoirs, jugés trop étroits et peu pratiques, seront refaits pour être élargis. « On en a bien besoin ! », admet l’élu. Les travaux de piétonnisation pourront démarrer dès que la mairie lancera le chantier du parking Poncin, mais aussi (et surtout !) lorsqu’elle aura reçu le feu vert budgétaire ».
*Le parking Poncin va être réaménagé
Le 9 juin 2023, la presse s’interroge « Mi-mandat de Louis Aliot : comment se portent le centre-ville et ses commerces ? ».
La municipalité assure que le parking Poncin va être réaménagé, pour passer de 250 à 500 places.
Les travaux devraient (d'abord commencer) et finir, d'ici un an/un an et demi (le tarif est d'un euro la demi-journée).
* Un grand parking d'entrée de ville toujours en projet
Le 9 juin 2023 la presse s’interroge « Mi-mandat de Louis Aliot : comment se portent le centre-ville et ses commerces ? ». Quid de ce grand parking d'entrée de ville évoqué au tout début du mandat ? "On attend de le voir, cela fait déjà trois ans, compte Laurence Martin. On ne sait pas s'il verra le jour avant la fin de ce mandat". Un parking pourtant essentiel pour l'opposition : "A plus ou moins longue échéance, tous les centres-villes seront entièrement piétons. Donc, anticipons, sortons-le de terre. Acceptons de nous lancer dans des projets ambitieux, onéreux. Il faut investir."
L'élu en charge des commerces, Frédéric Guillaumon, affirme que celui-ci est toujours dans les tuyaux : "Cependant, il y a des autorisations, il faut retravailler les réseaux avant de faire des travaux, les réseaux d'eau, d'électricité, de gaz. Il y a la gare routière qui est concernée, énumère-t-il. Cela prend du temps".
Actuellement, des études sont en cours pour quantifier la capacité nécessaire. "On ne sera pas à 1.000 comme j'ai pu l'entendre, précise Frédéric Guillaumon. Cela pourrait se situer entre 400 et 600 places".
Enfin, sur la localisation, la proposition la plus sérieuse à ce jour, c'est à proximité du SDIS, après le pont Arago.
*Des évènements qui font l’apologie de la voiture
En mai 2023 le Facebook de la ville met l’accent sur l’usage de la voiture (thermique ou autre) dans sa communication sur « Roue Libre » :
-12 mai 2023 : «Évènement : Conférence de presse de la 2ème édition de “Roue Libre” 🚲 👉 Aujourd’hui, Louis Aliot, maire de Perpignan et Frédéric guillaumon, adjoint au maire à la mobilité, participaient à une conférence de presse de présentation de “ Roue Libre” qui revient cette année à Perpignan du samedi 27 au lundi 29 mai pour mettre en scène dans le centre-ville de Perpignan les différents modes de mobilité et leurs évolutions technologiques, en présence de Jean-Pierre Joffre, président de l’Automobile Club Roussillon et d’André Slatkin, président du Rotary Club de Perpignan. 🏍️ Doté notamment d’un village exposant, vous découvrirez des présentations statiques et dynamiques d'automobiles et motos variées, les mobilités douces, des conférences-débats et des films : plus d’informations sur www.rouelibreperpignan.fr 🏁 À noter également le lundi 29 mai, la 1ère édition des caisses à savon de Perpignan, qui s’élanceront du boulevard Jean Bourrat. Les profits seront intégralement reversés à l’association la Maison des Étoiles »,
-26 mai : « 🚘 En route vers l’avenir ce week-end (…)🛞 Ce sera l’occasion de parcourir les univers de la voiture,(…) 🚙 L’exposition de très belles voitures d’exception qui ont marqué l’histoire en cette année du Centenaire des 24 H du Mans ! (…)🛵 Une concentration européenne de plusieurs centaines de scooters Lambretta sera exposée au pied du Castillet
-27 mai : « 🚘 « En voiture Simone ! » 2ème édition de “Roue Libre ! Prêts ? Partez ! 🚲 👉 Louis Aliot, maire de Perpignan, Frédéric Guillaumon, adjoint au maire à la mobilité ainsi que de nombreux élus dont la députée Anaïs Sabatini ont inauguré ce matin “ Roue Libre” aux côtés de Jean-Pierre Joffre, président de l’Automobile Club Roussillon et Robert Bassols, président de la chambre des Métiers et de l’Artisanat. (…)Doté notamment d’un village exposant sur les Allées Maillol et de stands-découvertes au pied du Castillet, vous pourrez assister à des présentations statiques et dynamiques d'automobiles et motos variées, des mobilités douces et des dernières évolutions technologiques mais pas que ! ».
-1 juin 2023 : « ROUE LIBRE 2e Édition : succès confirmé ! 🚲 Mise en avant de l’ensemble des mobilités: automobile thermique et électrique, moto, vélo, mobilité douce… 👏 Cette seconde édition de ROUE LIBRE a fait à nouveau le plein : vous étiez nombreux venus découvrir les sublimes cylindrées du passé, comme les mobilités du futur ! 📸 Retour en images sur cet événement désormais iconique propulsé par l’@autoclubroussillon en partenariat avec la Ville de Perpignan ! 👋 En Route pour la 3e édition et à l’année prochaine ROUE LIBRE !!! ».
La presse publie le 12 avril 2023 que faute de médecin, le service des urgences de la clinique Saint-Pierre de Perpignan sera fermé la nuit depuis ce mardi 11 avril jusqu'à nouvel ordre. Une mesure qui agace Louis Alliot, le maire de Perpignan, par ailleurs membre du conseil d'administration de l'hôpital de Perpignan. En cas d'urgence la nuit à Perpignan, inutile d'aller à la clinique Saint-Pierre.
Pour Louis Aliot, le problème du manque de médecins est une crise qui traverse toute la France et qui ne peut pas trouver de solution à petite échelle. C'est un sujet qui dépasse largement la mairie et le département et qui devrait se retrouver sur le bureau des ministres. On voit bien à Bordeaux ou dans d'autres villes, les urgences ferment toute la nuit, au détriment des usagers : c'est à l'État de prendre ses responsabilités. Louis Alliot
- Maire de Perpignan : obligation de service public ?
Si la clinique Saint-Pierre est un établissement privé, les soins qu'elle procure sont de l'ordre du "service public". "Oui, c'est une clinique privée mais celle-ci bénéficie de l'argent public dans la mesure où la santé est remboursée à presque 100% sur beaucoup d'actes", avant d'ajouter "alors elle a une obligation de service public quoi qu'on en dise". En tout les cas, cette décision inquiète Louis Alliot, qui ne voit pas en quoi cela peut régler le problème des urgences, bien au contraire. "Le problème c'est qu'ils ferment les urgences par manque d'effectifs, ils ne trouvent pas de médecins mais l'hôpital public n'étant pas mieux loti, on espère que l'hôpital public ne fermera pas un jour ses urgences parce qu'il manque de médecins." Le maire indique attendre une réponse des pouvoirs publics et de l'ARS.
-Un politique de santé dans un contexte de carences historiques
Selon la CPAM, à ce jour, 11 000 Perpignanais n'ont pas de médecin traitant. Et près de 50 % des généralistes perpignanais ont plus de 60 ans.
-"points santé" pour favoriser l'accès aux soins à Saint-Jacques et Saint-Mathieu
Le 15 mai 2023, la presse informe sur les nouveaux « des "points santé" pour favoriser l'accès aux soins à Saint-Jacques et Saint-Mathieu ». L’article précise le projet Etat-municipalité : « Favoriser l'accès aux soins des habitants des quartiers Saint-Jacques et Saint-Mathieu. Tel est l'objectif des "points santé" qui ouvriront le 30 mai prochain, à l'initiative de la Ville, de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) et de l'Agence régionale de santé (ARS), au sein de l'espace El Tingat de la place du Puig et de l'annexe de la maison de quartier Rose-Gimenez à Saint-Mathieu. Dans des secteurs particulièrement touchés par la précarité et les difficultés d'accès aux soins. "Nous sommes sur des quartiers "politique de la ville" où les gens n'engagent pas forcément de parcours de soins, explique la conseillère municipale en charge du dossier, Christine Rouzaud-Danis. Certains habitants n'ont jamais vu de médecin. Du coup, les maladies (diabète, etc.) sont parfois diagnostiquées très tard."
Franck Davrinche, coordinateur du contrat local de santé, dans le cadre duquel est né ce projet expérimental
qui doit se poursuivre au moins jusqu'à la fin de l'année, confirme : "Le diagnostic territorial effectué en amont a mis en évidence des problèmes d'accès aux soins et de mobilité de la population vers le soin, ainsi qu’une méconnaissance de l'offre de santé sur le secteur (…) En plus de faciliter l'accès aux soins, ce dispositif vise à quantifier plus finement les besoins et les attentes des habitants du centre-ville. Mais pas seulement. "Il s'agit aussi d'observer, d'analyser et de pouvoir ensuite faire des propositions pour remédier au manque global de médecins", confie Christine Rouzaud-Danis.».
*Inauguration de la maison de la santé pluriprofessionnelle
Le 8 juin 2023, c’est l’inauguration de la maison de la santé pluriprofessionnelle, espace Jeanne Danjou, rue Maréchal Foch, par la Ville, le Département, la Région et l'Etat, aux côtés des représentants de la CPAM et de l'ARS.. La ville de Perpignan a donné au bâtiment le nom de Jeanne en hommage à une infirmière très appréciée dans la région.
Située en plein centre-ville, aux abords des quartiers Saint-Mathieu et Saint-Jacques dans lesquels la démographie médicale est en baisse,
cette structure est destinée aux 11 000 Perpignanais sans médecin traitant.
Le manque de praticiens a été anticipé dès 2017 par un groupe de médecins, sous l'impulsion du généraliste Sylvain Pavageau. Ils créent alors la MSP des Beaux-Arts, regroupement multisites d'une quarantaine de professionnels de santé. La rénovation du site a bénéficié d'un budget de 1,9 million €, dont 820 000 € investis par la municipalité et 750 000 € par l'Etat. Dans cette lignée, la Ville, qui a mis à disposition le local de cette MSP depuis 2020, envisage aujourd'hui de créer deux nouvelles maisons de santé, dans les quartiers du Vernet et du Moulin-à-Vent.
-Les financeurs du Contrat de Ville ont décidé de ne plus contribuer au travail d'animation du réseau de santé de professionnels XARXA66
Le 22 juin 2023 le Fil à Métisser informe sur son Facebook qu’après depuis presque 10 ans ravaux engagés par la XARXA66, un réseau de professionnels de santé mais aussi du social et de l'éducatif.
Le Fil à Métisser publie que « Les financeurs du Contrat de Ville ont décidé de ne plus contribuer à notre travail d'animation du réseau de santé de professionnels en 2023, le 14 juin dernier était donc notre dernière réunion...».
Au cours du conseil municipal du 29 juin 2023, l’adjointe à la santé mentionne que le dossier de financement du Fil à Métisser était incomplet.
*Les inquiétudes autour de la subvention du Foyer Laïque du Haut Vernet
Au cours du conseil municipal du 29 juin 2023, une élue de la minorité s'inquiète de l'absence à l'ordre du jour de la subvention du Foyer Laïque du Haut Vernet. L' adjoint au sport lui répond qu'il manquait un document important et qu'elle sera votée en septembre. Le 5 juillet 2023, la presse publie un article sur cette situation. Il faut aussi se rappeler aussi l'interdiction temporaire de Saint Jean. Ce qui concernait aussi le Foyer Laïque du Haut Vernet. Au mois de mai, la presse l'a cité aussi parmi les associations "étouffées".
Créé en 1958 par trois enseignants passionnés de rugby, le Foyer Laïque du Haut Vernet s’inscrit depuis son origine dans une démarche éducative pour le quartier du Nord de Perpignan. Ses actions sont reconnues dans le secteur avec une présence renforcée et continue dans les écoles du Haut Vernet. Les mandats politiques des dirigeants pourraient déplaire à la mairie.
La semaine du 3 au 9 mai 2023 la presse titre « Le RN étouffe des associations ». En mai 2023, l’hebdomadaire envisage aussi des difficultés à venir pour le Foyer Laïque du Haut Vernet (FLHV). Pour contrer le FLHV, la mairie de Louis Aliot aurait encouragé le développement d'une association aux missions similaires qui bénéficierait des subventions attribuées antérieurement au Foyer laïque.
Le 5 juillet 2023, la presse titre « Perpignan : une subvention fait entrer la municipalité et le Foyer Laïque du Haut Vernet dans la mêlée politique ».
En l'absence de 40 000 euros de subventions de fonctionnement normalement versés par la Ville, l'inquiétude entre en jeu dans le quartier du Haut Vernet à Perpignan pour son club de rugby.
"Comment pourrons-nous tenir pour solder les dernières factures ? Pour engager sereinement la prochaine saison ? Pour pérenniser l'emploi de nos cinq salariés ?", s'étonne Benoît Castanedo,
président du club du Foyer Laïque du Haut Vernet (FLHV) engagé en Régional 1 et œuvrant auprès des quartiers défavorisés de la cité catalane. "Déjà, il est question de 35 000 euros, corrige l'adjoint aux sports à la mairie RN de Perpignan, Sébastien Ménard. Il n'y a pas de volonté de la réduire ou de la supprimer. Le dossier de demande de subvention du FLHV n'a pas été soumis au vote lors du dernier conseil municipal du 29 juin car, lorsqu'il a été déposé, des pièces manquaient. La subvention n'est pas passée cette fois. Mais en septembre lors du prochain conseil municipal, elle le sera. Si le dossier avait été complet, il n'y aurait pas eu d'histoire." Coup d'envoi d'un match qui se joue insidieusement sur le terrain politique. Explications.
Benoît Castanedo s'interroge sur la situation à laquelle il est confronté car
"l'association Ovale citoyen a, elle, un partenariat avec la Ville et le club de l'USAP et est engagée pour ses actions sur l'inclusion et l'insertion par le rugby sur des publics décrocheurs par un contrat de trois ans à raison de 80 000 euros par an."
Toutefois, il temporise : "Mais c'est très bien. Le territoire a besoin par tous les moyens de lutter contre le décrochage scolaire dans les quartiers." En plus de ce décalage dans le soutien financier d'une association à une autre, celui qui faisait partie de la garde rapprochée de l'ancien président de la Fédération française de rugby à XV, Bernard Laporte, pointe le fait que "publiquement, Sébastien Ménard a remis en cause la négligence de mes collaborateurs." "J'aurais pu me tromper et j'aurais reconnu mon erreur, consent Anthony Carrère, directeur administratif de l'association sportive, aussi coordinateur des projets, et donc en charge des pièces à fournir à la mairie pour obtenir des subventions. Mais là, je ne comprends pas."
Si pour lui, les pièces manquantes concernant le budget prévisionnel auraient bel et bien été envoyées le 28 avril dernier, selon la municipalité, au 9 juin, soit la date limite de clôture du dossier, tel n'aurait pas été le cas.
"Si Benoît Castanedo s'occupait plus de son club que de sa carrière politique, on n'en serait pas là", tacle l'élu aux Sports. Car l'intéressé a été élu conseiller départemental sur le canton du Vernet face au binôme Nicolas Sanchez et Sandrine Serre soutenu par le maire Louis Aliot. "Je ne suis pas arrivé au club avec une ambition politique, se justifie celui qui est à la tête du club rouge et noir depuis onze ans. J'ai toujours œuvré pour le quartier dans lequel j'ai grandi. C'est dommage de prendre en otage cinq personnes en CDI et des enfants pour qui sont faites des actions sociétales." Pour combler les frais de déplacement ou de dotation notamment le club n'exclut pas de "mobiliser l'Etat, la Région, le Département et des mécènes. Mais est-ce bien le rôle des mécènes de donner un coup de main quand il n'y a pas de subventions de la Ville ? Nous pourrions envisager de créer une cagnotte, de faire appel à des dons privés, aux amis du club."
La Ville insiste sur le fait que "le FLHV a un exercice budgétaire civil, donc la subvention peut lui être attribuée jusqu'au mois de décembre. Et vu les résultats sportifs de cette saison, nous aurions pu réduire cette subvention. Or, nous ne le ferons pas ».
*Quel projet pour le Serrat d'en Vaquer ? Un Puy du Fou catalan ?
Le Serrat d'en Vaquer, zone de 12 hectares qui offre un panorama exceptionnel, sur la ville et, est fermé au public depuis l'incendie de juillet 2022 qui avait mobilisé 80 sapeurs-pompiers, le feu avait atteint et impacté plusieurs arbres et des salles souterraines de cette ancienne batterie d'artillerie datant de la fin du 19e siècle et abritant également un important gisement paléontologique. Un gros débroussaillage sur tout le pourtour de la colline mené par l'exploitant de la zone commerciale Immochan, propriété immobilière du groupe Auchan.
Le 21 avril 2023 la presse interroge la mairie : «(….) Une volonté politique également pour redonner envie aux Perpignanais de se réapproprier ce lieu de promenade jadis apprécié. (…)"Nous souhaitons revaloriser ce site laissé à l'abandon, s'exprime Xavier Baudry, adjoint au maire en charge des quartiers ouest de Perpignan. C'est un endroit très apprécié des promeneurs qui mérite d'être mis en valeur. Au-delà de son intérêt patrimonial, on est sur la colline la plus haute de la plaine du Roussillon ».
Concernant le projet évoqué depuis 3 ans de « Puy du Fou catalan » : «Un site également privilégié par le maire Louis Aliot pour en faire un éventuel Puy du Fou catalan. Un projet "au point mort" soumis à des investisseurs privés et rendu complexe par une domanialité partagée entre trois propriétaires : la mairie, propriétaire du fort et des douves, les abords détenus par le groupe Immochan et la zone des deux châteaux d'eau possédés par la Communauté urbaine et exploités par Veolia. En attendant, la mairie mise sur l'événementiel. Avec ce week-end le rassemblement des scouts de la Réal pour leur centenaire dans l'enceinte du fort ».
*Démolitions et avenir de St Jacques
Le 27 juin 2023 L’Humanité titre « À Perpignan, l’accoutumance au RN ». A propos de St Jacques le journaliste note que « quelques dizaines de bâtiments du quartier subissent les mêmes soins palliatifs, parfois depuis des années, sans que rien d’autre ne soit fait. D’autres, plus de 80 depuis 2015, sont tombés ou ont été détruits. Comme l’îlot Puig devenu un triste terre-plein faisant usage de parking.
Le géographe David Giband explique que ces parcelles sont ensuite récupérées par des promoteurs privés « dans un objectif lointain de changer la nature sociale de ce quartier ».
-Rénovation de "bâtiments prioritaires"
L'ordre du jour du conseil municipal du 10 mai 2023 Les élus devront entre autres plancher le lancement de la concertation en lien avec la rénovation de "bâtiments prioritaires".
- Îlot Llucia-Carola-Potiers
Au dernier trimestre, en janvier 2023, l’îlot Llucia-Carola-Potiers a été démoli.
Démolition dans des mauvaises conditions : des habitants apprennent qu’ils doivent partir pendant trois semaines . Même les propriétaires ont été avertis après la démolition . On donne des bons pour McDo à des diabétiques . La municipalité reconnaît qu’elle n’avait pas anticipé, . La crainte de la gentrification, d’être chassé, ressort à nouveau.
Le Facebook de la mairie ne communiquera rien sur l’évènement. Sur son Facebook, Louis Aliot évoque le 13 janvier 2023 son soutien aux ingénieurs et la « protection de notre population » . Les riverains ont manifesté le 17 janvier contre cette nouvelle démolition à Saint-Jacques. Au cours des vœux à la presse le 18 janvier, Louis Aliot rejette la faute sur son prédécesseur Le quotidien publie le 1ier février 2023 des entretiens de propriétaires qui expliquent qu’ils ont essayé de rénover et la mairie semble leur avoir compliqué les choses.
Le 9 février 2023, se déroule la réunion de « concertation ». Pour les habitants du quartier, les dernières réunions d'information n'auraient pas été satisfaisantes : «On nous a parlé d'un potager au 40 rue de l'Anguille, mais pas de la reconstruction de l'îlot Puig», Le 14 février, la presse révèle que la mairie de Perpignan falsifie un article de L'Indépendant sur les réseaux sociaux.
Le 24 février, plusieurs habitants du quartier Saint-Jacques et associations avaient donné rendez-vous en plein cœur du quartier historique de Perpignan. Ils n’acceptent pas d’être caricaturés par la mairie de « trublions »
Le 28 février 2023, la Ville rectifie les chiffres annoncés sur France Bleu Roussillon en évoquant les “allégations mensongères d’un collectif”.
-Communication municipale sur le retour des ménages
Le Facebook de la ville 22 mai 2023 publie : « 🏠 Les ménages évacués de la rue Llucia à St-Jacques seront réintégrés à partir du lundi 22 mai. ⚠️ La Ville avait annoncé dès le 11 janvier que des immeubles de l’îlot situé sur le haut de la rue Llucia menaçaient de s'effondrer. 🖋️ Basée sur deux rapports d’expertise alarmants de deux bureaux d’études différents, la décision d’un arrêté de péril "particulièrement grave et imminent" a été prise par Louis Aliot, Maire de Perpignan, le 12 janvier 2023. 👪 Ce sont 12 ménages qui avaient dû être évacués en urgence et relogés par la Municipalité le temps de la sécurisation du site. 🚧 Les habitants évacués peuvent désormais réintégrer les lieux grâce à l’achèvement des travaux de sécurisation de l’îlot qui ont nécessité l’installation d’une infrastructure impressionnante avec plus de 640 000 € d’investissement pour sécuriser et maintenir l’îlot Llucia ».
Le 22 mai 2023 la presse rappelle le montant de 640 000 euros de démolition et des étais installés:
«Des fonds importants ont alors été investis pour sauver les six immeubles : 640 000 euros, répartis entre des frais de démolition pour les parties trop atteintes et des frais de réhabilitation. 320 mètres carrés d'échaffaudage Pour sauver ce qui pouvait l'être des bâtiments de la rue Llucia, la mairie de Perpignan a déployé une infrastructure importante. Plus de 200 mètres linéaires de profilés métalliques avec des éléments verticaux pesants chacun 1,2 tonnes (x 5), qui ont demandé 320m² d’échafaudages et d’enduits, 40m³ de béton ».
-Lancement de la concertation du 1er au 30 juin 2023
Le Facebook de la ville le 31 mai 2023 publie : «🏢 #RenouvellementUrbain #NPNRU : la Mairie de #Perpignan lance une concertation à compter du 1er juin ! 🗣️👉 Cette concertation se déroulera du 1er au 30 juin 2023 inclus, via la mise à disposition du dossier de concertation du Programme de Renouvellement Urbain : pour découvrir ce dossier et participer ➡️ https://www.mairie-perpignan.fr/.../nouveau-programme... 🧐 Le programme de renouvellement urbain concerne 3️⃣ quartiers, le Ce (…) ».
Le 10 mai 2023, les élus du conseil municipal de Perpignan ont notamment évoqué la rénovation du secteur de la rue Llucia, à Saint-Jacques. Les élus ont validé le lancement de la concertation sur la partie prioritaire du projet (réhabilitation ou reconstruction de quatre îlots rue Llucia et place Fontaine-Neuve, démolition de deux autres rue des Carmes). Celle-ci se déroulera du 1er au 30 juin 2023. « L’opposition » semble encore moins en phase avec la demande sociale de reconstruction. L’article du 10 mai précise : « L'opposition a cependant plaidé pour que l'îlot "Fontaine-Neuve", non loin du campus Mailly, ne soit pas reconstruit, mais qu'il laisse la place à un parvis. "Vous allez nous dire que l'Etat vous demande de démolir et de reconstruire. Mais nous pensons que c'est une erreur, a indiqué l'élue d'opposition Chantal Bruzy. Dans ce secteur, on a aussi besoin d'aérer." Un argument qui n'a pas suffi à convaincre l'adjoint au maire en charge du dossier, Jean-Yves Gatault. "Les habitants du quartier répètent qu'ils veulent des logements décents, a-t-il rétorqué. De plus, il y a un problème de déclivité. Si on faisait un parvis à cet endroit, il y aurait soit des escaliers, soit une pente ».
-L’opacité de l’appel d’offre
Jean Bernard Mathon constate sur les réseaux sociaux : « Pour l'îlot Paradis, l'ESH Habitat PM à lancé avant-hier, le 10 mai,
un avis d'appel d'offre, avec dépôt limite des offres le 30 mai et il n'y a pas encore accès au règlement de consultation, ni aux pièces du dossier ».
-Une pseudoconcertation?
L'Alternative ! Endavant publie son communiqué de presse le 2 juin 2023 : « Saint-Jacques : quelle concertation ? ». Le collectif citoyen dénonce des gaspillages au lieu de rénover et une pseudo-concertaion : « Depuis 3 ans qu'il est en place, le maire RN, Louis Aliot, a dépensé des centaines de milliers d'euros pour démolir sans rien reconstruire. En ce mois de juin, la mairie organise une "concertation" sur le devenir du quartier, mais sans préciser ce qui sera fait, ni comment ; un dossier qui n'aborde pas l'essentiel. Le maire oublie de dire que :
- derrière la réalisation du parc des Carmes et du "marché aux fleurs" se cache la démolition de 26 immeubles.- des dizaines d'expropriations vont être réalisées sur 7 îlots.- au total 45 immeubles vont être démolis pour seulement 14 reconstructions.- le plan d'urbanisme (PSMV) n'est pas respecté, et il n'y a presque rien concernant le social, la santé, l'éducation, les équipements de proximité. ».
L’association demande la transparence totale et la mise à disposition publique du dossier complet de renouvellement urbain déposé auprès de l'ANRU et appelle les habitants à se saisir de cette pseudo concertation pour remplir les cahiers mis à disposition par la mairie en faisant part de leurs questions, de leurs demandes, mais aussi de leurs propositions.
-Louis Aliot : «réhabilitation du quartier Saint-Jacques qui "sera très certainement l'un des plus beaux de la ville »
La presse radiphonique interroge le 9 juin 2023 aussi Louis Aliot sur le bilan : « Louis Aliot s'est réjoui du fait que la ville commence, selon lui, "à avoir une image beaucoup plus dynamique" et attire les investisseurs, tout en insistant sur ses projets culturels et de réaménagement urbain : nouvelle médiathèque au Vernet, réhabilitation de l'îlot Puig, de la place Cassanyes ou du quartier Saint-Jacques qui "sera très certainement l'un des plus beaux de la ville" (…) ».
-41 logements reconstruits sur les îlots Puig et Paradis du quartier Saint-Jacques ?
Un article du 28 juin 2023, communique sur l'engagement, 41 logements reconstruits sur les îlots Puig et Paradis du quartier Saint-Jacques, pris par la municipalité et révélé ce mercredi 28 juin 2023 lors d'une réunion de concertation avec les riverains, à la maison de projet Le 45, rue Rabelais.
Philippe Mocellin, directeur général des services, et son adjoint, en charge du renouvellement urbain, Farid Belacel, qui l'ont assuré : "Les îlots Puig et Paradis seront les deux premiers à être reconstruits. Ce sera un signal fort envers les habitants et tous ceux qui croient, à tort, que nous ne reconstruirons pas les immeubles démolis". Philippe Mocellin précise que : « C'est inscrit dans la convention avec l'agence nationale pour la rénovation urbaine. La reconstruction de Puig et Paradis, en 2025, c'est un engagement moral, politique et administratif ».
Sur l'îlot Puig, ce sont "35 logements dans des petits collectifs", qui devraient sortir de terre.
Les deux techniciens de la Ville de Perpignan précisent que deux opérateurs différents seraient à la promotion de ces habitations. L'Entreprise sociale pour l'habitat (ESH Perpignan-Méditerranée) pour l'îlot Paradis. L'îlot Puig serait confié au promoteur Uniti Habitat qui, par la suite, céderait la gestion au bailleur Trois Moulins Habitat. Le programme de l'îlot Paradis serait le premier à sortir de terre.
Côté calendrier, la municipalité espère un dépôt de permis en octobre 2023. Avec l'horizon 2025 en ligne de mire.
Farid Belacel précise qu’ils seraient à destination "Pour des habitants du quartier, qui vivent actuellement dans des habitats indignes et qui sont sur des listes d'attente pour obtenir un logement social digne".
-28 juin 2023 : le collectif des habitants de Saint-Jacques donnait rendez-vous à la presse
La presse communique le 30 juin 2023 que le 28 juin, sur la place Carola, le collectif des habitants de Saint-Jacques donnait rendez-vous à la presse afin d’aborder la question brûlante du NPNRU (Nouveau plan national de rénovation urbaine). Le soir-même, une réunion publique evant une salle peu remplie qu’Yves Gatault en charge du NPNRU a détaillé le projet avec et cadres de la mairie de Perpignan était prévue de longue date. Globalement, les mesures n’ont pas semblé convaincre la poignée d’habitants dans la salle. Malgré leur faible nombre, ils ont exprimé longuement leurs craintes suite à la présentation. «Vous avez besoin de nous, mais vous avez tendance à raconter beaucoup de choses et on ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est faux.» Les représentants de la mairie se voulaient néanmoins rassurants, pas question de trahir l’esprit du quartier ou d’en évincer les habitants.
Kamel Belkebir, porte-parole du collectif estime que c’est un plan de rénovation qui n’en a que l’apparence : « Des démolitions programmées, des expropriations, mais toujours pas de réponse satisfaisante quant au relogement ! » . il liste, document en main, les îlots d’habitations à détruire à Saint-Jacques dans le cadre du NPNRU, la déclamation a des airs de longue condamnation : « Démolition des îlots suivants : l’îlot 2bisO (entre rue du Musée, rue Moulin-Pares, rue Joseph-Bertrand et rue Fontaine-Neuve), l’îlot jouxtant la rue Llucia et la rue des Cuirassiers, 11PA, l’îlot 12PA… ».
45 immeubles qui seront démolis dans le cadre du plan. Si la municipalité est dans l’obligation de reconstruire chaque édifice, les habitants exigent plus de garanties. «Les promesses de reconstruction concernant les îlots Puig et Paradis sont loin de suffire» avertissent-ils dans leur communiqué.
Une consultation qui a bien eu lieu, mais le collectif dénonce une opération «peu adaptée à une population qui s’exprime oralement.»
De son côté Kamel déclare, «on ne sait pas qu’est-ce qu’il y aura pour qui et comment ».
Le collectif accuse la municipalité de ne se concentrer que sur les axes stratégiques. Les riverains pointent du doigt des destructions à grands frais pour des bâtiments qui auraient pu être rénovés.
« Faire tomber un immeuble construit il y a 26 ans, c’est du n’importe quoi ! Tout ça c’est pour ouvrir l’axe au niveau de l’université et nous mettre un marché des fleurs. Mais qu’est-ce que ça va apporter ici un marché des fleurs, on a le quartier qui se meurt petit à petit ! » enrage Kamel.
« Il semble que la mairie a du mal à savoir exactement les biens qu’elle possède et semble ignorer que nombre de ses immeubles sont insalubres » dénonce également leur communiqué de presse.
De son côté, la mairie confirme qu’il a fallu deux ans pour mettre à jour son fichier des bâtiments dont elle est propriétaire.
* Les trottoirs du boulevard Clemenceau, un chantier prolongé jusqu'en 2024
La presse annonce le 23 mai 2023 que les trottoirs du boulevard Clemenceau, chantier sera prolongé jusqu'en 2024 : « Les travaux engagés depuis le 3 avril se poursuivent sur cette grande artère du centre-ville perpignanais. (…) Une réfection qui est sous la responsabilité de Perpignan-Méditerranée-Métropole. Initialement découpés en trois phases, les travaux vont finalement courir jusqu'au premier semestre 2024. Ce mardi 23 mai 2023, le premier tronçon reliant la rue Pierre-Rameil à celle du Marché-de-Gros est déjà réaménagé. L'ancien revêtement a été retiré et remplacé par des pierres. Le modèle choisi est identique à celui qui orne déjà l’avenue Général-Leclerc. Actuellement, les travaux sont entrepris sur l'allée reliant la place de la Résistance à la rue Rameil. En parallèle, depuis ce 22 mai et jusqu'au 7 juillet 2023, le chantier se concentrera sur l'îlot entre les rues Marché-de-Gros et Francisco-Ferrer. Ce calendrier devrait être respecté. Après une longue pause, en janvier 2024, la dernière partie du boulevard sera réagencée. Il s'agit de celle allant de la rue Francisco-Ferrer jusqu'à la place Catalogne. Mais aussi l’ensemble du côté gauche (Galeries Lafayette) du boulevard Clemenceau. Cette ultime phase devrait s'étendre jusqu'au mois de juin 2024. Enveloppe globale: 1100000 euros, environ. Outre le remplacement du revêtement des trottoirs, les luminaires sont également modernisés. La technologie led sera, in fine, généralisée sur l'ensemble du boulevard Clemenceau. Selon la municipalité, l’uniformisation de l’éclairage devrait permettre une diminution de la consommation énergétique de 60 % ».
*Bilan et prévisions ses projets culturels et de réaménagement urbain
La presse radiophonique interroge le 9 juin 2023 aussi Louis Aliot sur le bilan : « Louis Aliot s'est réjoui du fait que la ville commence, selon lui, "à avoir une image beaucoup plus dynamique" et attire les investisseurs, tout en insistant sur ses projets culturels et de réaménagement urbain : nouvelle médiathèque au Vernet, (…) festival de musique gitane pour le courant du mois de juin "avec les Gipsy en avant-première", projet de "Puy du Fou catalan" d'ici 2026... ».
*Pas de climatisation mais des ventilateurs dans les écoles
La presse radiophonique interroge le 9 juin 2023 aussi Louis Aliot sur le bilan : «sur les écoles, il a promis l'installation de ventilateurs "dans 80% des classes d'ici deux ans", reconnaissant, malgré ses promesses de campagne, que "la climatisation partout, dans toutes les classes et dans toutes les écoles, aujourd'hui, financièrement, c'est pas possible ».
* Préemption de la Résidence Les Oiseaux
Le 23 mai 2023, la presse titre : « Perpignan : il achète trois appartements délabrés à la Résidence Les Oiseaux, "la Ville préempte le seul habitable" dénonce un nouveau propriétaire ». Cette histoire d’un investisseur qui achète sans visiter permet de médiatiser la Préemption de logements de la mairie : «Pierre Massart signe en avril 2023 deux autres offres d'achat dans la Résidence. (…), début mai, pour lui, c'est la tuile. Forte de son droit de préemption renforcée sur la résidence Les Oiseaux, dont un plan de sauvegarde est en cours, la mairie de Perpignan visite les deux logements pour lesquels Pierre Massart a déjà passé un sous-seing privé. Et "elle préempte justement celui qui est en meilleur état. L'autre, la dame de la municipalité qui est venue n'en a pas voulu parce qu'il y avait trop de rénovations à faire dedans. (…) Contacté par L'Indépendant, Farid Belasel directeur général des services de la ville de Perpignan dément formellement. "On ne préempte pas pour le plaisir mais pour préserver l'équilibre fragile de cette résidence et ne pas obérer les chances de réussite du plan de redressement en gestation, pour lequel nous avons un comité de pilotage en juin", légitime le responsable administratif.
Selon cette même stratégie, la commune a déjà préempté en avril dernier trois autres habitations du bâtiment 8 qui auraient, sinon, dû d'être vendues aux enchères.
"Toutes les transactions passent d'abord par les services de la mairie qui décident de préempter ou pas, sachant qu'elle n'a pas à justifier de l'intérêt de son acquisition", précise un autre proche du dossier ».
*Pauvreté
-Pauvreté : les Pyrénées-Orientales au quatrième rang de la France
Le 12 mai 2023 la presse s’intéresse au Conseil Départemental dans le cadre du nouveau schéma des solidarités 2023/2027. L’article rappelle des données sur la pauvreté départementale : « (...) Au sein d'une population toujours croissante et vieillissante, le taux de pauvreté des ménages à hauteur de 21 % place les Pyrénées-Orientales au quatrième rang de la France métropolitaine. 31% des jeunes de 16 à 29 ans ne sont ni scolarisés, ni en en formation, ni employé (20,4% sur la France). Le taux de chômage s'élève à 11,7% (7,9% sur le plan national) et la part de la population couverte par le RSA est de 9,8% contre 5,6% au niveau national. (...) l'accès au logement sachant que le Département recense "14000 demandes de logements sociaux en cours » .
-Chômage
27 avril 2023 la presse annonce que « (...) En ce qui concerne les demandeurs d’emploi en catégories A, B et C, là encore, les Pyrénées-Orientales affichent les plus mauvais chiffres, mais ils sont accompagnés de l’Aveyron et du Lot. Les Pyrénées-Orientales passent ainsi de 53.020 inscrits dans ces catégories au 4e trimestre 2022 à 53.180 pour ce 1er trimestre 2023, soit une hausse de 0,3%. Sur un an, la hausse est plus modérée (0,1%) ».
-Perpignan : 12 000 euros de revenu par habitant
La Gazette des communes 4 mai 2023 s’intéresse aux recherches de l'Insee dans son Tableau de bord de l'économie française . En 2019, en France métropolitaine, le niveau de vie médian de la population s'élevait à 22 040 euros annuels . La Gazette s'est intéressée aussi au revenu annuel par habitant, en fonction des strates de collectivités, recensé par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) : (...) De l'autre côté du miroir, Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) comptabilise 10 091 euros de revenu annuel par habitant et devient le plus petit revenu annuel des villes de plus de 100 000 habitants en 2022. Ensuite, Saint-Etienne (Loire),
Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Mulhouse (Haut-Rhin) suivent avec moins de 12 000 euros de revenu par habitant.
Dans cette strate, l'écart entre la ville la mieux lotie, Boulogne-Billancourt, et la pire, Saint-Denis, s'élève à 23 486 euros de revenu moyen par habitant ».
-Précarité dans le département : RSA, allocation de Solidarité Spécifique, complémentaire santé solidaire
19 juin 2023 la presse locale s’intéresse l’Insee a dressé un tableau de bord de la précarité en Occitanie. Entre 2018 et 2021, les allocataires du RSA en Occitanie sont plus nombreux dont les Pyrénées-Orientales. Dans le département, le RSA est le signe de la précarité des familles monoparentales : « (...) 7% des moins de 65 ans sont couverts par le RSA dans la région, soit 323.405 personnes. Les familles monoparentales représentent 34% de la population couverte par le RSA non majoré. Cette part varie de 24% en Lozère à 39% dans les Pyrénées-Orientales ». l’Allocation de Solidarité Spécifique est révélatrice des difficultés : « (....) bénéficiaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique (...) La part des bénéficiaires de 20 à 64 ans est la plus importante dans les Pyrénées-Orientales (1,6%) ». La complémentaire santé solidaire autre signe des difficultés économiques : « (...) La complémentaire santé solidaire (...) En proportion de la population consommante, les bénéficiaires de cette prestation sont plus nombreux dans les Pyrénées-Orientales. La population couverte parmi les moins de 65 ans est en proportion plus élevée dans l’arrière-pays méditerranéen, notamment dans les Pyrénées-Orientales avec une proportion évaluée à 30,3%. Un taux bien plus haut que celui de la région (22,8%) ».
-La pauvreté du département par le nombre d'allocataires de la Caisse d'allocations familiales pour 2022 Le 26 juin 2023 la presse communique « (...)
La fragilité économique et sociale des habitants des Pyrénées-Orientales continue d'accroître le nombre d'allocataires de la Caisse d'allocations familiales pour 2022", campe d'entrée le directeur Pierre-Marc Boistard. Les allocataires sont au nombre de 112 000 représentant 241 000 personnes. Soit 2,5 % de plus qu'en 2021. À titre comparatif, il y a cinq ans, ils étaient 97 000. Sur les plus de 740 millions d'euros versés au titre des prestations légales, 50 % des montants sont dédiés à l'inclusion sociale. Les versements plus importants de la prime d'activité (+ 6 %) et du RSA le revenu de solidarité active (+ 4,7 %) ne sont pas étrangers à cette tendance ».
-Protection de l'enfance dans les Pyrénées-Orientales
Le 15 avril 2023 la presse révèle que les « éducateurs suivent à ce jour 317 adolescents ».
Le 12 mai 2023 la presse s’intéresse au Conseil Départemental dans le cadre du nouveau schéma des solidarités 2023/2027. L’article précise que dans le cadre de l'Aide à l'enfance, il est ainsi prévu de stabiliser le dispositif d'hébergement pour les jeunes mineurs non accompagnés par le lancement d'un appel à projet de 100 places. "Le nombre de ces jeunes grandit de manière impressionnante" souligne Toussainte Calabrese. "Le Département en a accueilli 987 en 2022 et 252 depuis le début de l'année 2023".
-Perpignan une des villes les plus stressantes de France ?
Le 22 mars 2023, Le Figaro a dévoilé son classement des villes les plus stressantes de France. Le plus marquant serait les incivilités. D’après cette étude, il y aurait près de 17 dégradations pour 1 000 habitants. On compte aussi 1ère ville où l’on déplore le plus d’incivilités (16,9 dégradations/1 000 habitants), 6e ville où les habitants sont le plus exposés à plus de 68 décibels (11% de la population), 7e ville où les habitants ont le plus de traitements psychotropes (9,6% de la population).
-De nombreux Français aimeraient déménager à Perpignan ?
La population de Perpignan est en baisse continue depuis plusieurs années. En moyenne, Perpignan perd chaque année 0,4% de sa population, depuis 2014. D’après les données du dernier recensement de l’INSEE (2020), le solde naturel est positif au sein de la ville (+0,2%), tandis que le solde migratoire est négatif (-0,6%). Perpignan enregistre donc, pour le moment, plus de départs que d’arrivées d’habitants.
La presse évoque le 27 avril 2023 dernier baromètre réalisé par l’Officiel du déménagement, selon lequel, Perpignan est l'une des villes où les Français aimeraient le plus s'installer. On peut se demander, comme le souligne le journaliste, si « Perpignan tire son épingle du jeu grâce, notamment, au prix de l’immobilier » en raison de la pauvreté grandissante et «le taux d’ensoleillement annuel de la ville n’y soit pas non plus étranger» .
-Deux quartiers de Perpignan les plus pauvres de France et département le plus pauvre
5 mai 2023 le figaro publie « les quartiers les plus défavorisés de notre panel sont surtout issus de deux régions : les Hauts-de-France (Chauny, et Laon donc, mais aussi Sin-le-Noble, Calais, Maubeuge, Douai, Soissons…) et l'Occitanie (Carcassonne, deux quartiers de Perpignan, Nîmes, Albi). Ces régions sont les deux plus pauvres de France métropolitaine en termes de revenu par habitant. Les Pyrénées-Orientales sont aussi le département de province où le taux de pauvreté est le plus élevé, et l'Aude est 3e ».
-Restaurants du cœur : un volume de marchandise qui croît "de 46% pour répondre à la demande en hausse"
Le 9 juin 2023 la presse informe que « (...) L'entrepôt de l'association, au Polygone Nord à Perpignan, qui a pour rôle de centraliser les marchandises, les stocker et les redistribuer dans les 21 centres du département, se retrouve en manque d'effectif. En cause, un volume de marchandise qui croît "de 46% pour répondre à la demande en hausse", chiffre Béatrice Pansa, la présidente départementale de l'association. (...)
Depuis sa création en 1985, les Restos "n'ont jamais connu une aggravation si importante et rapide de la précarité", déplore Béatrice Pansa. Ce constat alarmant se vérifie dans les chiffres : "Depuis le mois de novembre 2022, les Restos du cœur enregistrent une hausse de 30% des familles servies dans les P.-O.", assure-t-elle.
La présidente départementale enchaîne : "On observe que
ce sont de nouveaux profils qui viennent dans nos centres, comme des étudiants, des retraités mais aussi des travailleurs précaires ».
*Alcoolisme
-Alcoolisme et violence
12 avril 2023 dans le quartier de la gare Deux jeunes garçons sont blessés, à la suite d’une une rixe entre deux individus dont l'un tenait un chien en laisse. L'animal est lâché et mord violemment l’un des jeunes, âgé de 17 ans, sévèrement touché à la cuisse. le propriétaire du chien interpellé, est Alcoolisé, et très défavorablement connu des services de police.
Dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 juin 2023, une course-poursuite a eu lieu à Perpignan. Deux policiers ont été fauchés par un chauffard. Par miracle, personne n’a été gravement blessé. Placé en garde à vue, le mis en cause qui roulait sans permis ni assurance explique ne pas se souvenir des faits. Et pour cause, il était sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants.
*Tabac
Le 31 mai 2023, la presse annonce qu’en 2022 il y a toujours de fumeurs quotidiens en France. On compte plus de fumeurs chez les personnes sans diplôme. Les proportions sont également plus élevées chez les personnes qui sont au chômage.
Le 23 juin 2023 la presse communique selon la confédération des buralistes, 40% des cigarettes fumées en Occitanie viendraient de l'étranger.
En 2022, les douanes françaises ont saisi 649 tonnes de tabac de contrebande. Soit 60% de plus que l'an passé.
-Saisies de tabac
Ce mardi 25 avril 2023, les agents des douanes ont réalisé un contrôle qui les a conduits à une importante saisie de tabac sur une route départementale à proximité de la frontière avec l'Espagne, lorsque leur attention est attirée par le comportement d'un automobiliste. À l’intérieur de la voiture, dans le coffre et sur la banquette arrière de nombreux cartons contenant 525 cartouches de cigarettes, 27 kilogrammes de tabac à rouler et 24 kilogrammes de tabac à chicha sont saisis par la douane.
Entre le 31 mai et le 6 juin 2023, les services de la direction régionale des douanes de Perpignan, de la police nationale, de la gendarmerie, de la police municipale ainsi que les comités départementaux anti-fraude (CODAF) ont décliné dans les Pyrénées-Orientales l’opération nationale "Colbert" de lutte contre les trafics illicites de tabacs. Des dispositifs qui ont permis de saisir 349 kilos de tabac illégal sur la durée de l'opération.
Le 22 avril 2023, les agents de police municipale de Perpignan tentent de contrôler un individu qui circule à bord de son véhicule à Clodion. À l’intérieur du véhicule, les policiers municipaux découvrent pas moins de 300 cartouches de cigarettes, dissimulées dans des sacs en plastique.
*Drogues
La presse annonce le 13 avril 2023 que selon le rapport de l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives, portant sur la période 2000-2022, la cocaïne provoque un taux de passage aux urgences très élevé en Occitanie.
Le 30 mai 2023 la presse annonce que l’Occitanie la deuxième region pour l’usage abusive de ce médicament considéré plus dangereux que la morphine.
Le 7 juin 2023, la presse titre «Démantèlement d'un trafic international de drogue : Perpignan, plaque tournante des go fast de cannabis vers la région PACA ? ». L’article précise que « (...) Les investigations révélaient l'organisation de nombreux convois de type go fast circulant à partir de hub d’approvisionnement situés dans le Vaucluse, dans les Bouches-du-Rhône ou dans les Pyrénées-Orientales permettant d'alimenter des cités de la région PACA. (…) Suite à l'interpellation du chauffeur, 14 personnes étaient arrêtées dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Var, du Vaucluse et des Pyrénées-Orientales. ».
-Drogues et prostitution
Le 15 avril 2023 la presse interroge une jeune femme de 21 ans qui à 17 ans, était obligée de faire "des échanges" Prostitution à Perpignan pour se fournir en cannabis. Elle avait 17 ans quand elle a sombré dans l'enfer. Pour supporter sa triste existence (père décédé trop tôt et des violences sexuelles subies quand elle était petite), elle commence à fumer. "Des joints, beaucoup de joints", lâche-t-elle. Une addiction qui lui coûte très cher. En décrochage scolaire, elle rate son CAP de cuisine. Là voilà désormais oisive, toujours hébergée en foyer, mais livrée à l'impitoyable quotidien de la vie. Sans argent. "Je passais mes journées à voir mes amis et à fumer, je ne faisais rien d'autre." Jusqu'à ce que son porte-monnaie soit à sec.
Le 16 avril 2023 la presse révèle que « l'inquiétant fléau de la prostitution des mineurs, "massivement croissant" dans les Pyrénées-Orientales, (…)dix-sept adolescents.
La plus jeune a 12 ans, le plus âgé 18. Et toutes et tous ont pour modèle Zahia, ancienne escort-girl reconvertie dans les affaires. Kenzie Achim, éducateur et chef du service de prévention spécialisée, témoigne. ». En terme de chiffre : «112 jeunes avaient été repérés dans les Pyrénées-Orientales. 9% étaient des filles, 42% étaient âgés de moins de 15 ans, 80% étaient de nationale française, les trois-quarts déscolarisés, 53% d'entre elles et eux étaient confiés à l'Aide sociale à l'enfance (ASE) et 22% vivaient en famille. Enfin, 17% seulement étaient en situation précaire. » une nouvelle forme de prostitution. Celle qui s'abrite dans des hôtels en périphérie de Perpignan, dans des locations Airbnb, dans des voitures stationnées sur les parkings des grandes surfaces...
-Jeunes et toxicomanie
Le 8 juin 2023 la presse radiophonique s’intéresse au service de l'Enfance Catalane accompagne les jeunes en détresse à Perpignan. Ils sont isolés, déscolarisés, souffrent d'addictions ou d'un contexte familial fragile... Plus de 300 jeunes en situation d'urgence sont suivis à Perpignan par le service de prévention spécialisée de l'association Enfance Catalane. Les éducateurs citent les quartiers du Champs de Mars, dans le centre historique et au Moyen-Vernet.
-Drogue, alcool et menaces avec armes
Dans la nuit du 13 au 14 mai 2023, frayeur d’un couple perpignanais qui, au milieu de la nuit, voit un homme défoncer la porte de l'appartement et leur sauter dessus un énorme couteau à la main. Renvoyé devant le tribunal, il confie avoir beaucoup bu, vodka et whisky. "J'étais sevré depuis un an, mais ce soir-là j'ai bu suite à une déception sentimentale". Il déclare aussi avoir pris du crack.
9 juin, un couple, lui il vit à Perpignan, elle demeure sur le Territoire de Belfort. Après une soirée arrosée. La jeune femme appelle la police vers 1h30. À l'arrivée de l'équipage, elle explique qu'il est devenu violent, l'a menacée avec un couteau et lui a assené deux gifles, sans compter un étranglement dont elle porte encore la trace douloureuse. 24 juin 2023, au petit matin, les policiers municipaux de Perpignan sont appelés à faire cesser une rixe. À leur arrivée sur les lieux signalés, ils aperçoivent un homme déplacer son véhicule. C'est l'un des "belligérants". Il est manifestement ivre mais refuse de souffler dans l'éthylomètre. Il finit par lâcher un nom, mais vérifications faites, il vient de donner l'identité de son frère. Quand les agents veulent l'embarquer, il devient fou furieux. "Fils de p..., je vais violer ta femme et tes gosses. Je vais te crever". Et de cracher en direction des forces de l'ordre.
Samedi 1er avril 2023 Deux hommes à moto auraient fait irruption ce dans le quartier du Vernet à Perpignan et auraient ouvert le feu avec des armes de type Kalachnikov. Sans que l'on sache si le blessé était la cible des mis en cause, actuellement en fuite. Vers 23 heures des habitants de la cité Clodion à Perpignan signalent que des coups de feu venaient de retentir du côté de l'avenue du Boules. La victime, présentait plusieurs lésions dues aux tirs dont une à la tête.
3 avril, vers 22 h 30, les forces de l'ordre ont encore été appelées à intervenir pour des coups de feu entendus sur la place Cassanyes, dans le quartier Saint-Jacques à Perpignan. 20 avril, bruit de coups de feu a retenti, cité Diaz dans le quartier du Haut-Vernet à Perpignan. Serait à la suite d'un contentieux entre bandes rivales, sous fond de trafic de drogue, des jeunes d'une cité voisine auraient fouillé des sacs d'un habitant de la cité. À l’intérieur d'un des sacs, une arme de poing. En voulant frapper l'individu avec la crosse de l'arme, le coup serait parti seul, ne blessant personne, si ce n'est la cible ouverte au front par le coup, mais, a priori, pas par la balle.
27 avril 2023, une femme se présente dans un bureau de tabac de Perpignan. Couteau à la main, elle menace l'employé pour se faire remettre la caisse. En garde à vue, la jeune femme explique qu'elle a passé la nuit à consommer du crack et qu'elle a agi sous l'emprise de la drogue.
23 juin 2023, un jeune homme marche tranquillement dans les rues de Perpignan, il se rend sur son lieu de travail. Ismaël croise sa route.Toxicomane depuis des années, il est prêt à tout pour se procurer une dose. Cette fois, il a menacé un passant en brandissant une seringue pour lui dérober son téléphone portable.
-Drogues, alcool et accidents de la route
Le 28 mai 2023, la presse annonce que dans les Pyrénées-Orientales, les conduites sous emprise de l'alcool ou de stupéfiants sont responsables de 67 % des accidents mortels en 2023.
-Décès liés à la consommation d’opioïdes
Selon la société française de pharmacologie et de thérapeutique, en France, le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a augmenté de 146 %, entre 2000 et 2015, avec au moins 4 décès par semaine. Une augmentation constante et croissante depuis 2008. Le "profil type" du consommateur est une femme, de plus de 65 ans, traitée pour des douleurs chroniques. L'oxycodone, par exemple, cet antidouleur opiacé très addictif est de plus en plus prescrit. L'Occitanie est la deuxième région française la plus consommatrice. L'Occitanie est la deuxième région la plus concernée par un usage abusif de ce médicament considéré comme plus dangereux que la morphine.
-Les saisies de drogue
28 avril 2023 un homme est renvoyé devant un tribunal pour des petits larcins motivés payer ses drogues. Il confie être toxicomane depuis 20 ans, du subutex prescrit en tant que produit de substitution mais qu'il s'injecte dans les veines et de la cocaïne.
3 mai un contrôle est organisé dans le quartier nord de Perpignan. Sur la plage arrière un paquet renferme 990 g de haschich. 19 mai dans un hôtel de Perpignan, deux hommes avaient voyagé dans une fourgonnette et deux autres étaient dans une voiture soupçonnée d'être "l'ouvreuse". Dans le fourgon, 60 kg d'herbe de cannabis
22 mai 2023, à Perpignan, un homme de 39 ans a été interpellé. Il livrait de la drogue depuis le mois de février grâce au réseau social Snapchat. à son domicile sept kilos de résine de cannabis, plus d’un kilo d’herbe de cannabis, 32 grammes de cocaïne et 2 370 euros en espèce sont découverts.
5 juin 2023 un homme a été interpellé alors qu'il s'adonnait à son trafic devant l'hôtel de police de l'avenue de Grande-Bretagne. Âgé de 20 ans, le mis en cause a été placé en garde à vue tandis que les perquisitions effectuées à son domicile ont permis de découvrir 250 g d’herbe de cannabis, plus de 500 cachets d’ecstasy, 30 g de résine de cannabis, 12 g de MDMA, 3 g de cocaïne et environ 900 euros en liquide.
5 juin 2023 un réseau de drogue a été démantelé à la cité ensoleillée de Perpignan. : 8 700 euros et diverses drogues saisi : un kilo de résine de cannabis, 160 grammes d'herbe, 55 grammes de cocaïne.
10 juin transaction entre un homme et une femme, près de la piscine du Moulin-à-Vent à Perpignan. Des perquisitions sont menées, qui permettent aux enquêteurs de saisir près de 7 000 € en espèce, 100 grammes de résine de cannabis, autant d'herbe, ainsi que de la cocaïne.
17 juin, un homme a été aperçu sur un point de deal alors qu'il dissimulait des petits sachets dans les buissons. Au total 28 grammes de cannabis.. Au tribunal, il avoue avoir quitté Bayonne pour venir à Perpignan car sa compagne y a trouvé du travail. "Ma vie est compliquée. Ma mère est en prison, elle a tué ma petite sœur. Mon père est alcoolique, j'ai été placé en foyer. Récemment mon père a agressé ma compagne, je devais partir…". Il s'est drogué mais se soignait. Il a fui son père mais n'a plus pu prendre son traitement de substitution. Revenu à son addiction, il est tombé sur des esclavagistes, ces trafiquants qui le payaient 30 € pour 4 h de deal. Il n'a travaillé que 2 jours pour eux.
*Délinquances et violences
-Surconcentration de la délinquance dans les communes les plus peuplées
La Gazette des communes revient le 26 avril 2023 sur le dernier Rapport sur la géographie communale de la délinquance publié le 9 mars par le service statistiques du ministère de l'Intérieur. Coauteur de l'étude, Aurélien Poissonnier est formel : « Il existe une surconcentration de la délinquance (tous indicateurs confondus, ndlr) dans les communes les plus peuplées. »
En 2022, les grands centres urbains ont recensé 95 434 cas de violence au sein du cadre familial et ont regroupé à eux seuls 58 % de ces actes de délinquance. *La violence hors de la criminalité Selon la presse nationale (5 juin 2023) , les agressions envers les pharmaciens en nette augmentation depuis quatre ans. Plus de 2000 agressions et plaintes ont été recensées envers les élus en 2022 soit une augmentation de 32% en une seule année.