Les 15 premiers mois du nouveau maire de Perpignan ont été ponctués d'annonces et de décisions. https://61294045f2a0f.site123.me/bienvenu-sur-mon-blog/octobre-2021-15-mois-d-aliot-%C3%A0-perpignan-par-olivier-gandou

Les 3 mois qui ont suivis ont été marqués par un recrutement qui semble indiquer l’absence de projet initial pour les commerces du centre ville. On constate également quelques changements relatifs aux mobilités, et au sport. Mais aussi quelques projets en construction en parallèle de nouvelles destructions. 

De plus, c’est un trimestre dans lequel on peut se demander si Perpignan a une municipalité nationaliste ? Ou si elle est devenue anti Catalans? 

En outre, la communication reste abondante et il semble que la stratégie se fonde sur une étude d'opinion contestable. Ce sont aussi, 3 mois au cours des quels se poursuivent l’exhumation de l’héritage administratif de l’ancienne municipalité.   

Et pour finir, récapitulatif trimestriel, de la situation de la « lutte contre la voyoucratie », mais aussi état des lieux de la pauvreté et des tensions sociales.

** Recrutement 

Le 22 septembre la presse suppose que Stéphane Roussel, un cadre du Carré d'Or (assurer la gestion de la commercialisation des locaux du Carré d'Or en périphérie de la ville) serait le nouveau développeur du centre-ville à  Perpignan. Et effectivement la municipalité présente le 8 novembre, Stéphane Roussel, nouveau développeur du centre-ville, dont la tâche sera de trouver de nouvelles pistes d'avenir pour le développement commercial. La presse publie que «ce professionnel posera un diagnostic sur l'état précis de ce centre-ville. (…). Une première mission de quatre mois qui doit permettre de poser ensuite "une stratégie ambitieuse et conquérante". "On ne devrait pas avoir de grandes surprises mais si les causes sont souvent les mêmes, les solutions peuvent être différentes. Certains commerces n'auront pas de raison de s'implanter car l'offre est déjà importante alors que l'on peut imaginer que des rues changent de destination pour n'être plus forcément commerciales", détaille Stéphane Roussel ». La radio publie aussi d’autres précisions : «On peut ramener du prêt-à-porter, mais qui soit une offre complémentaire", avoue Stéphane Roussel, qui évoque, en revanche, le manque de prêt-à-porter masculin. Sa mission va donc être de séduire de nouveaux commerçants, de préférence des "indépendants", pour augmenter la fréquentation des rues du centre-ville. (…) On est en train de racheter les locaux commerciaux. Et à ce moment-là, nous, cette rue, on va lui redonner de l'âme", confie Frédéric Guillaumon, "autour d'un thème qui sera peut être de l'artisanat, de la seconde. Mais en tout cas, il faut lui redonner une âme".». 

**Mobilités 

*A Saint-Assiscle, le stationnement deviendra payant dans certaines rues d'ici le printemps 2022 

A rebours du développement d’une certaine gratuité de stationnement qui avait prévalu au début du mandat, des zones vont devenir payante. La presse communique le 9 novembre qu’à la demande des riverains, plusieurs rues des quartiers Saint-Assiscle et du Palais des Rois de Majorque verront les places de stationnement devenir payantes dans le courant de l'année 2022. 

*Navette gratuite temporairement dès fin novembre 

La presse informe le 10 décembre que la municipalité de Perpignan encourage le public à faire fonctionner le commerce du cœur de ville, notamment le dimanche jusqu’à la fin de l’année. Selon le journaliste l’initiative dominicale, serait menée depuis plusieurs années (notamment sous les municipalités dirigées par Jean-Marc Pujol et Jean-Paul Alduy). Parmi les nouvelles mises en place en cette fin d’année, un parking et une navette gratuite sont à la disposition du public, notamment des clients. A partir du 3 décembre, en partenariat avec le petit train touristique, la mairie fait circuler ce moyen de transport afin de conduire les candidats du parc des expositions, où ils pourront stationner gratuitement, jusqu’au centre-ville. Ce dispositif sera en place les mercredis, vendredis, samedis et dimanches, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h30. Lors des vacances scolaires, à partir du 18 décembre, il fonctionnera tous les jours. 

**La politique du logement d’Aliot 

La démarche de la communauté urbaine de Perpignan, permet un premier état des lieux de la mise en place, depuis un an, d’un permis de louer. Le 26 octobre la presse publie que pour lutter contre les logements insalubres à Perpignan et dans l'agglomération Perpignan Méditerranée, la communauté urbaine vient de mettre en place un dispositif de "permis de louer". Selon la presse Perpignan compte potentiellement près de 2 000 logements indignes. Cela fait plus d’un an que le permis de louer a été voté et les premiers chiffres sortent :"Sur les 18 visites réalisées pour l'heure à Perpignan sur 18 demandes d'autorisation dont 16 venaient d'agences immobilières, 12 permis de louer ont été refusés ». 

**Sports 

Si le projet sportif de Louis Aliot n’est toujours pas clairement présenté, des aspects émergent des décisions. Pour le basket, c’était une rupture avec la dissolution de l’ancien club et la création d’un nouveau. Cette politique est aussi en rupture par le soutien d’une activité moins ancrée localement. Cette municipalité choisit de soutenir un club inconnu mais en pleine ascension. Un club de football américain.

 *Les Grizzlys du football américain sujet d’opposition au conseil municipal 

Ce positionnement sportif de la nouvelle municipalité révèle aussi la nature de la pseudo opposition au Conseil Municipal de Perpignan. L’opposition du conseil municipal préfère soutenir l’achat de caméras que de soutenir un club méritant. Les Grizzlys recevront la subvention, accordée le 4 novembre par la ville de Perpignan et  de 50.000€ malgré le vote « contre » de l’opposition. Il s’agit de 40.000€ pour le fonctionnement et 10.000 pour les Missions d’Intérêt Général MIG en faveur des quartiers prioritaires de la ville de Perpignan en partenariat avec les EAJ de la Ville. Cela coïnciderait avec les montants accordés aux autres clubs évoluant dans cette première division. Selon la presse les Grizzlys, créés en 2012 en terres salanquaises, ont réalisé l’exploit sportif de gravir cinq divisions en cinq ans pour évoluer aujourd’hui en Élite 1. Le club est accueilli depuis 2021 dans les infrastructures du Parc des Sports au Moulin à vent; d’où la convention de partenariat entre la ville de Perpignan et l’association des Grizzlys Catalans soumise au vote lors du conseil municipal. 

*Réunir l'USAP et les Dragons catalans sur Aimé-Giral. Au conseil municipal de décembre 2021, le maire évoque de réunir les 2 clubs de rugby dans le même stade. 

**Aménagements 

*Forêt urbaine au terrain inclus dans la diagonale du Vernet. 

Avant l’élection de Louis Aliot, un projet implantation d'une "forêt indigène" à Perpignan était en construction. Le nouveau maire continue le projet.   Le 11 novembre la presse informe sur la concrétisation d’un projet de 5 000 arbres de forêt urbaine et la plantation, du 15 au 20 novembre, vers le 88 avenue Paul Gauguin, avec des élèves. Une professeure d'art plastique au collège du Ribéral à Saint-Estève, travaille avec ses élèves depuis deux ans sur l'implantation d'une "forêt indigène" qualifiée aussi de "forêt urbaine". La Ville de Perpignan a mis à disposition le terrain inclus dans la diagonale du Vernet. 

*Dames de France en école 42 ? 

Médiatisé depuis des mois, le projet d’école 42 aux anciennes Dames de France semble se concrétiser en novembre 2021. Le 15 novembre la presse informe que la Ville de Perpignan, s'est portée acquéreur de l'édifice pour l'Ecole 42 de Xavier Niel, un centre de formation de développeurs informatiques nouvelle génération. Ce projet est porté de longue date par Laurent Gauze (nommé le 29 novembre président de la CCI des PO), ancien président de l'ADE, Agence de développement économique de l'agglo, et soutenu par Louis Aliot maire RN de Perpignan comme par Robert Vila président de la communauté urbaine. La Banque des territoires et la Caisse d'Epargne qui avaient signé un bail emphytéotique avec la municipalité de Perpignan en 2004 et ce pour une durée de 40 ans. Stéphane Babey espère signer avec l'Ecole 42 avant la fin de l'année pour une installation en juillet prochain et une rentrée des élèves développeurs pour septembre 2022", 

*Le site des Courriers Catalans 

Selon un article du 3 décembre, les 9 000 m² de friche industrielle des anciens Courriers catalans abriteront un commissariat ou un parc urbain. La mairie aurait confié à l'Atelier d'urbanisme le soin d'une large consultation des habitants de Saint-Assiscle. L'avis des riverains aurait été recueilli par l'intermédiaire de "porteurs de paroles".   *Nouvelles démolitions 

Après la démolition de Betriu fin octobre 2021 de nouveaux sites délaissés par les anciens maires disparaissent. 

- Îlot Puig Le bâtiment était devenu le symbole de l'opposition d'une partie de la communauté gitane et des associations de sauvegarde du patrimoine contre une rénovation dans le quartier considérée alors comme trop brutale. L'ancienne municipalité avait lancé en juillet 2018 le chantier de démolition des immeubles existants pour déployer un programme de construction de 29 logements sociaux. Depuis les manifestations des opposants au dessein, l'avenir de l'îlot Puig était resté en suspens. Deux ans et demi après les polémiques et l'arrêt du chantier de démolition, la destruction de l'îlot Puig reprend en urgence. Les récentes pluies de fin novembre auraient fortement altéré les ruines de l'îlot qui aurait menacé de s'effondrer. Commencée la veille, le 18 décembre 2021 La démolition est terminée. 

*Agence de rayonnement municipal 

Dans le contexte de l'agence d'attractivité de la communauté urbaine, Louis Aliot évoque son projet perpignanais dans une interview publiée le 21 décembre : «"Je ne suis candidat à rien" affirme Louis Aliot. "Nous sommes en train de créer notre propre agence de rayonnement municipal avec la communication, l'animation de la ville, le palais des congrès, le parc des expositions, les musées et le commerce en général. Le tout dans le cadre de nos compétences évidemment. Nous présenterons cela en début d'année".» 

**Perpignan une ville nationaliste ? Une ville anti Catalans ? 

Depuis le début du mandat Louis Aliot est globalement peu loquace sur la question de la catalanité. Cette dimension de l’identité de Perpignan et de ses habitants, est probablement inattaquable frontalement, pour le cadre du RN. Mais des signes d’un glissement vers une municipalité moins catalane et plus nationaliste apparaissent. Fin mars substitution de Perpignan la Catalane par la Rayonnante. En cette fin 2021, d’autres évènements pourraient renforcer cette impression de changement. 

*Les panneaux de signalisation 

Le 11 octobre la presse s’intéresse à la polémique relative à la disparition de panneaux "Perpinyà" et "La Catalane". Depuis plusieurs jours, plusieurs mouvements catalans sont montés au créneau en accusant la municipalité et son maire RN, Louis Aliot, de retirer délibérément cette signalétique et accuse la majorité RN de mettre en place une nouvelle identité visuelle, "en cachette". Du côté de la mairie on évoque une simple maintenance annuelle et de vols du panneau "Perpinyà". Lors du conseil municipal de ce 4 novembre, Louis Aliot rappelait sa position sur la crise catalane. Il se justifiait à propos du remplacement du drapeau espagnol par le catalan le 12 octobre dernier (jour de l’hispanité). Pour Louis Aliot, « la petite fantaisie Puigdemont marquait l’engagement de Perpignan dans ce combat pour l’indépendance ». Or, Louis Aliot souhaite réaffirmer « une grande neutralité », rappelant « les bonnes relations avec le consul d’Espagne ». Avec ce drapeau, Louis Aliot affirme avoir « voulu marquer le coup pour montrer le respect envers ce pays ami, sa souveraineté et ses dirigeants ». Le 10 novembre 2021 la presse annonce que le maire de Perpignan a remis de la médaille de la Ville au consul d'Espagne. 

*Le projet de lycée catalan 

Le 14 octobre la presse révèle que l’association La Bressola porte plainte et accuse Louis Aliot de « trahison » pour avoir bloqué le projet de lycée en catalan à Perpignan. La mairie de Perpignan a décidé d’exercer son droit de préemption pour l’achat du bâtiment historique. Alors même que l’école avait déjà versé un acompte de 60.000 euros pour acquérir le bien dans le quartier du Vernet. En mars, les responsables de La Bressola ont visité pour la première fois le monastère de Sainte Claire. Après deux visites, ils ont constaté que l’espace répondait aux exigences d’accueil d’environ 350 élèves. Un lieu en vente depuis 3 ans au prix de 1,2M€. Mais jusque-là, aucun acquéreur ne semblait intéressé, ni même la mairie. Les porteurs du projet de lycée ont rencontré les différentes administrations. D’abord avec la Mairie, qui leur a d’abord dit qu’elle n’avait pas de projet pour cet espace et qu’elle « se réjouissait » du projet mais aussi la vice-présidente de la Région, Agnès Langevine. Cette dernière a également exprimé son soutien, s’engageant même sur une contribution financière. Le Conseil Départemental a également confirmé qu’ils « accompagneraient » le projet. Enfin le préfet des Pyrénées Orientales, Etienne Stoskopf, s’y montrait également favorable. Devant le consensus, La Bressola a signé le 6 août le compromis de vente avec les Sœurs Clarisses, propriétaires de l’immeuble. À compter de cette date, le délai légal de préemption est de 2 mois. Quelques jours après la fin de cette échéance, la mairie de Perpignan a annoncé vouloir l’acquérir pour préserver « le patrimoine » et sans préciser de projet. « Nous l’avons appris par le notaire », a expliqué la directrice de la Bressola. 

Le tribunal administratif de Montpellier rend son jugement le 14 décembre et se prononce en faveur de La Bressola et suspend la préemption de la mairie de Perpignan Monastère de Sainte Claire. La commune versera à l’Association La Bressola la somme de 2.000 euros en application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative. 

*La Ville de Perpignan ne veut pas du drapeau indépendantiste sur le Castillet 

Cela fait plus de 10 ans que le Collectif du 7 novembre propose à la date anniversaire du Traité des Pyrénées sa Diada de Catalunya nord "pour dénoncer l'annexion des territoires nord catalans par l'Etat français" (Le 7 novembre 1659 était signé le Traité des Pyrénées, qui définissait la frontière franco espagnole et qui coupait la Catalogne en deux). La presse communique le 2 novembre 2021 que : "Chaque année depuis 2004 (sauf en 2017), indique Nicolas Caveribère membre du collectif, nous pouvions accéder en haut du Castillet pour déployer une grande estelada, le drapeau indépendantiste. Mais nous avons appris par un mail que la municipalité de Louis Aliot nous l'interdisait cette année. Nous estimons qu'il s'agit là d'une  atteinte délibérée à la liberté d'expression" . Le 6 novembre les manifestants ont défilé dans une partie de la ville pour se rassembler devant le Castillet où a été projeté une estelada… Après cette manifestation les participants ont rejoint à la lueur des flambeaux, la Casa musical pour un concert animé par trois groupe. Curieusement, cette année, des moyens importants de police nationale ont été mobilisés pour interdire l’accès aux manifestants, au quai devant la préfecture. 

*Discours d’Aliot et 11 novembre 2021 

Lors du discours du 11 novembre, Louis Aliot a tenu un discours inhabituel pour un maire. Il profite du discours pour instiller un message jacobiniste et nationaliste à l’attention des Catalans : «(…) les noms de ces hommes tombés sous les balles et les canons ennemis. Parmi eux, des Catalans. Parmi eux des Perpignanais. Comme tous ceux issus d’autres régions, ils se sont battus avec un courage exemplaire, souvent, trop souvent au prix de leur vie. (…) Aujourd’hui, c’est à tous nos morts que nous rendons hommage. A toutes ces vies catalanes qui sont tombées pour l’amour de notre pays : la France. (…) citer Ernest  Renan qui définissait la nation (…) Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue (…) ». 

*Des drapeaux tricolores dans les vidéos 

Le spectateur qui visionne le conseil municipal de novembre et décembre 2021 constate que les drapeaux tricolores sont aussi dans les vidéos. Les échanges simultanés entre deux élus sont présentés par deux cadres côtes à côtes entourés d’un bleu-blanc-rouge.


**Communication 

*L'étude pas si indépendante de la mairie sur l'opinion des Perpignanais 

La presse a révélé ce trimestreque  Christophe Gervasi, est en fait un sondeur et politologue ", lié au Front national. Et récemment ont été dévoilés les conditions de mise en concurrence et la méthodologie de l’étude.  

Le 14 octobre la presse s’intéresse au sondeur qui avait étudié  la perception des Perpignanais de leur ville. En effet, une synthèse de l'étude de 96 pages réalisée en juillet dernier sur les attentes et les jugements des Perpignanais concernant la politique municipale est parue dans le journal de la Ville du mois d'octobre. Annoncée comme "100 % indépendant", l'institut qui l'a réalisée est en réalité une personnalité proche du Rassemblement national et de Louis Aliot : sondeur et politologue Christophe Gervasi", est intimement lié au Front national, maintenant Rassemblement national. Son identité avait été révélée au grand public au printemps 2018 après que plusieurs journalistes ont épluché les comptes de la dernière campagne présidentielle de Marine Le Pen. Le sondeur avait ainsi facturé avec sa société Christophe Gervasi Consultants à la candidate plusieurs études d'opinion pour un montant de 189 814 euros. Dans un article de l'Express en date du 22 janvier 2020, Christophe Gervasi, basé en région parisienne, est présenté comme "un inconnu dans la profession" alors que Jérôme Fourquet de l'Ifop confirme n'avoir "jamais entendu parler de lui". Un professionnel qui selon la municipalité aurait travaillé "depuis plus de vingt ans avec les principaux instituts de sondage". À noter que sa collaboration avec les élus du Rassemblement national est persistante puisqu'on le retrouve dans une réunion de la délégation française du parti Identité et Démocratie (formation alliant plusieurs partis de droite et d'extrême droite d'Europe). Il participait avec le député européen Jérôme Rivière, un proche de Louis Aliot, à ce rendez-vous politique en septembre dernier où il prodiguait les résultats "des enquêtes menées sur la perception de l'immigration dans les pays de l'Union européenne". 

Lors du conseil municipal du 16 décembre l’opposition s’interroge et qualifie de « gaspillage d’argent public » les 26.400€ déboursés pour une étude d’opinion réalisée l’été dernier. 

Selon un article du 17 décembre 2021 : « Le vendredi 2 juillet 2021, les services de la mairie demandent des devis à divers prestataires. Un seul répond et réalise l’étude en un temps record. Il constitue ses panels et mène ses réunions dès les mardi et mercredi suivants (les 6 et 7 juillet). L’étude qualitative, contrairement à une étude quantitative du type sondage, est « une étude en profondeur de nature psychologique. Et qui cherche à expliquer les comportements, les motivations ou à guider des recherches créatives ». Ce type d’enquête se base sur un panel très réduit, entre 8 et 10 personnes conviées à des réunions de 3 heures environ. Dans le cas de Perpignan, Christophe Gervasi choisit 3 groupes de 7 personnes pour mener son enquête. Le consultant mène des réunions de 2h30 à l’hôtel Ibis. Le premier groupe est composé de 7 personnes âgées de 25 à 55 ans, actifs et « habitants les divers quartiers de Perpignan ». À l’image du deuxième nommé « retraités » qui regroupe des personnes entre 55 et 70 ans. Enfin, le troisième groupe de 7 personnes est composé de « jeunes » entre 20 et 32 ans, « actifs ou inactifs ». Ces 21 personnes sont considérées comme représentatives des 121.934 habitants de Perpignan.  » 

*Louis Aliot et les militaires 

Un maire ne peut pas être présent à tous les hommages et Louis Aliot choisit d’être présent quand il s’agit des militaires. 

Selon le Facebook de la  ville le 22 octobre : "Ce matin, à la Caserne Gallieni, Louis Aliot maire de Perpignan, en présence d’Edouard Gebhart conseiller municipal délégué aux anciens combattants et d’Isabelle Bertran adjointe au maire déléguée au centre historique, rendait hommage aux soldats parachutistes tombés pour la France en 1983 à Beyrouth au Liban a l’immeuble Drakkar, ainsi qu'aux 773 soldats morts en OPEX depuis la guerre d'Algérie et plus particulièrement aux 58 soldats français du 1er RCP et du 3ème RCP ». 

Selon le Facebook de la  ville le 10 novembre : «C'est à la veille des cérémonies du #11novembre que s'est tenue la présentation officielle des Cadets de la Défense aux autorités, aux familles, et aux partenaires, en présence de Louis Aliot, maire de #Perpignan» 

* Louis Aliot et les hommages relatifs à l’Afrique du nord française 

Selon le Facebook de la ville le 5 décembre «au monument aux morts départemental, Louis Aliot, maire de #Perpignan, rendait hommage aux morts pour la France lors de la Guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie »

*La ville de Perpignan s'affiche dans le métro parisien 

6 mois après la découverte dans la presse de « Perpignan la rayonnante » dans le métro parisien » nouvelle campagne d’affichage (« welcome à Perpignan »). Le 27 octobre la presse informe qu’environ 180 visuels, inspirés de Salvador Dali, s’affichent dans quasiment toutes les stations du métro parisien. Un coup de pub initié avant ces vacances de la Toussaint. Et qui aurait profité de tarifs particulièrement compétitifs pour cette campagne d’affichage parisienne. 

* Louis Aliot et les religions 

Selon le Facebook de la ville le 5 décembre : «Fête des Lumières 2021 : sur la place Gambetta, allumage des bougies de Hanouka par Louis Aliot maire de #Perpignan et les représentants des différents cultes.».


**Pujol-Aliot : d’un gestionnaire de Perpignan à un autre

 Il est évident qu’on ne peut pas juger la gestion d’un maire au bout de 18 mois de mandat. Mais Louis Aliot c’est fait élire sur la promesse qu’il serait un meilleur gestionnaire. Et on peut se demander si cette exhumation répond aux besoins des habitants de Perpignan où si elle s’inscrit dans une stratégie de communication qui accentue les erreurs/fautes du prédécesseurs pour masquer la construction d’un projet tout autant négatif. 

*Un audit promis en campagne et réalisé au bout de 16 mois 

Louis Aliot avait promis un audit sur la gestion de l’ancien maire, et finalement plus an après, des réponses arrivent. Cela répond en partie à la question pourquoi les habitants sont restés chez eux au second tour. Un appel d’offres lancé du 24 novembre 2020 au 4 janvier 2021, une notification de marché et 52 jours d’analyses, rétrospectives et perspectives plus tard, le cabinet indépendant SPQR vient de rendre une étude de 35 pages. Questionné le jeudi 30 septembre sur le contenu des rapports, Louis Aliot se défend de toute dégradation des finances. "Le budget de la Ville est maîtrisé. Il y a plusieurs scénarios. J’ai dit que l'on augmentait la masse salariale en début de mandat car nous réorganisons les services. 

La presse informe le 3 octobre 2021 sur la situation des audits sur l'état financier de Perpignan qui devait être rendus publics en novembre 2021 à l'occasion du débat d'orientation budgétaire. Ces documents retranscrivent d'un côté les trajectoires comptables du précédent mandat (2014-2020) mais aussi les éléments de perspectives sur la période 2020-2026 et enfin l'état du personnel municipal et de son encadrement. Selon les rapports réalisés par le cabinet lyonnais SPQR les finances de la commune se sont constamment améliorées durant la précédente mandature. Selon l’article, l'épargne dégagée dans la gestion courante a bondi, l'endettement recule, la capacité de désendettement progresse. "La Ville a reconstitué un solde global disponible conséquent, notamment un excédent de fonctionnement, permettant d'envisager un moindre recours à l'emprunt", expliquent ainsi les experts-comptables. Concernant les dépenses de gestion, principalement dues aux frais de personnel, elles sont en net recul du fait du non-remplacement des départs à la retraite et des transferts de compétences à la communauté urbaine. Dans un deuxième document, le cabinet retenu par la municipalité fait une première analyse de la gestion du nouveau maire tout en projetant l'état des finances d'ici la fin de ce mandat. Constat d’une dégradation des comptes de la Ville du fait d'une progression des dépenses de fonctionnement et d'une hausse des investissements. Dans les trois scénarios envisagés par le cabinet comptable se dégage un même constat. À savoir une augmentation des charges de personnel qui pourraient ainsi progresser de 6 à 12 millions sur le mandat quand elles ont diminué de trois millions lors de la précédente mandature. 

Aliot mentionne un « audit social » et reproche à son prédécesseur certaines économies contre productive de personnel : « Oui, l'audit dit que les comptes sous Jean-Marc Pujol étaient bien tenus nonobstant les dérives observées. Car quand vous ratiboisez les effectifs des centres sociaux, ça créait des problèmes dans les quartiers et on doit mettre le paquet sur la sécurité. ». Selon Louis Aliot, jusque-là 2/3 des 2.300 agents municipaux n’avaient pas de fiche de poste. 

Le maire de Perpignan de retenir de cette enquête sociale une « absence de communication entre les services« , « un management peu respectueux des agents«  ; ou encore une direction des ressources humaines « qui compte les agents et non qui accompagne les personnels« . Mais aussi « des services de propreté sans matériel ou des maisons de quartier vides ». Au-delà du climat social, l’audit met en lumière : « Des élus engagés et dont le positionnement peut générer des dysfonctionnements organisationnels du fait d’une confusion des rôles ou de postures trop entrantes » . Mais aussi « un réseau de chargés de mission qui peut aussi contribuer à désorganiser les directions opérationnelles du fait de circuits de décision parallèle » .

 *L’héritage Pujol : 

-le rapport d'évaluation sur la performance de gestion Théâtre de l'Archipel 

La presse informe le 4 octobre 2021, des résultats du rapport d'évaluation sur la performance de gestion. Jusqu'au 14 octobre 2021, des entretiens individuels devaient encore être menés par les psychologues de la médecine du travail. Commandé par la municipalité de Jean-Marc Pujol en 2019 le rapport révélait des conflits de personnes et des dysfonctionnements internes au sein des équipes du théâtre de l'Archipel. À l'automne 2020, la médecine du travail réalisait une enquête, commandée par les représentants du personnel, qui dévoilait des situations de souffrance au travail. Dans ce rapport, les psychologues relèvent plusieurs problématiques : "Les conditions de travail actuelles au Théâtre de l'Archipel sont préoccupantes. Les risques psychosociaux sont élevés, mettant en danger la santé des salariés avec un risque d'accident du travail et de blessure plus important et mettent également en porte à faux la qualité du travail, la qualité de l'accueil des artistes et l'image de la structure". L'analyse des résultats souligne par ailleurs : "Une maltraitance managériale, qui passe par une absence de communication générale qui amène un sentiment de non-considération des équipes. Le clivage entre les équipes et la direction plombe fortement le climat social. Les conflits entre les équipes et la direction inquiètent sur l'avenir de la structure". Le récapitulatif des risques psychosociaux liste également des conflits internes dans l'équipe de direction, qui est présentée comme créant des tensions avec les équipes, favorisant certains salariés. Il est également fait état de "messes basses", de "manque de respect", "d'attitude négative", de "bruits de couloir", de "médisances". 

Louis Aliot utilisera cette situation pour justifier le renvoie du directeur catalan du théâtre. 

-Le Barcarès-Electrobeach 2016-2019 : La Cour des comptes pointe l'irrégularité du transport des artistes par des agents de la ville de Perpignan 

La presse informe le 10 octobre 2021, sur l'irrégularité du transport des artistes par des agents de la ville de Perpignan des Le Barcarès-Electrobeach. Selon le quotidien « Dans son rapport rendu public voilà quelques jours sur la gestion (2016-2019) de la SEM Event made in France, organisatrice du festival Electrobeach au Barcarès, la chambre régionale des comptes pointe également le recours à différents prestataires dans les activités opérationnelles ou supports du festival  "sans mise en concurrence".  Et notamment les missions de transport d'artistes "confiées à des chauffeurs non professionnels pour conduire des voitures louées par la SEM".    Le rapport de la cour régionale des comptes révèle que parmi les marchés passés par la SEM, celui des transports d'artistes est passé "sans publicité, ni mise en concurrence".  Des prestations notent les magistrats financiers qui "ont été effectuées directement par des particuliers alors que  cette activité nécessite la justification de capacités et d'assurance ainsi que des autorisations préalables". Et qui ont été payées par chèque par la SEM sur présentation de 21 factures en 2016  (53 881 €) et 34 factures en 2017 pour 68 885 €  (...) "ne mentionnant aucun numéro Siren" la première année "ou des numéros ne correspondant à aucune immatriculation" l'année suivante. Deux associations ont alors été créées pour les éditions 2018 et 2019, l'une afin de facturer le transport des artistes et l'autre l'organisation du planning de ces transports. "Un découpage qui a permis d'échapper aux procédures de mise en concurrence obligatoire au-delà de 25 000 €", estime la cour.  Et, elle relève une autre irrégularité.  Plusieurs de ces factures, mentionne-t-elle, ont été établies au nom d'"un fonctionnaire territorial  en charge des marchés publics à la ville de Perpignan, en décharge syndicale totale depuis 2017" et élu "délégué à la commande publique" sur une autre commune des P..-O., bien que cette activité privée ne fasse pas partie de celles autorisées pour un agent public.  

L'intéressé, Stéphane Maroselli, secrétaire général de Force ouvrière des agents territoriaux de Perpignan, explique les réponses qu'il a adressées à la chambre régionale des comptes. " Après qu'Alain Ferrand nous a contactés pour travailler, on a demandé à l'ancien maire Jean-Marc Pujol qui nous a donné son accord et on a été recruté par l'office de tourisme du Barcarès. Comme je suis responsable des chauffeurs pour Visa pour l'image depuis 25 ans, je me suis retrouvé à gérer toute la logistique et une quarantaine de personnes (5 à 6 agents de la ville de Peprignan, des pompiers, des taxis privés...). La première année, ça s'est plutôt bien passé. La deuxième ça a commencé à aller mal, on n'avait plus de contrat mais des avenants  et ça a été très compliqué pour encaisser alors que chaque chauffeur faisait l'avance des péages et de l'essence. La troisième année, ça a été catastrophique surtout après que l'ancien directeur soit parti. On a été payé en décembre. C'était du n'importe quoi. On s’est monté en association pour se protéger juridiquement mais ce n'était plus possible".  Et d'ajouter :  "Par ailleurs, les activités autorisées pour un agent public sont les vendanges, la formation et le conseil. J'étais engagé en tant que conseil. »

 *Gestion Pujol-Aliot : qu’en penser en janvier 2022? 

Des audits qui n’ont pas mis à jour « les gros cadavres dans les placards ».

Les pujolistes reprochent à Aliot de dépenser trop et Aliot reproche aux pujolistes de ne pas avoir investi dans la sécurité et le nettoyage des rues. Il est possible qu’une mauvaise culture de gestion du personnel ait participé à la marge à l’élection d’un autre maire que Pujol. Quoiqu’il en soit, 2 idéologies s’affrontent dans l’analyse de ces résultats. Il ressort surtout une polémique stérile. Leur "dialogue" enferme le débat sur les finances municipales dans une certaine idéologie. Hors de cette idéologie, une mairie peut dépenser plus pour améliorer la situation de ses citoyens comme un budget participatif pour des assemblées de quartier. 


**Voyoucratie, pauvreté et tensions sociales 

Au bout d’un an et demi, de « lutte » contre la voyoucratie, les « faits divers » semblent similaires d’un trimestre à un autre. Ce trimestre ressemble assez à tous les autres. La violence physique, pour des causes criminelles ou pour d’autres raisons (désespoir ?), demeure bien présente. D’un point de vu statistique, la connaissance de la pauvreté grandissante s’affine pour les dernières années. Quant aux difficultés des perpignanais ce trimestre la presse fait écho à une partie de la réalité (matérielle ou psychologique). 

*Pauvreté 

-des étudiants 

La presse informe le 21 octobre que privés de cantine universitaire et sans solution, des étudiants du Campus Mailly de Perpignan ont décidé de créer un partenariat avec plusieurs restaurateurs du centre-ville. Depuis leur arrivée en centre-ville, en septembre 2020, les quelques 2000 étudiants du Campus Mailly ne peuvent pas bénéficier d’un restaurant universitaire et de repas à moindre coût, à l’instar des autres promotions restées sur le campus du Moulin à vent. Deux micro-ondes, « dont un qui ne marche pas souvent ». Le 15 décembre, la région Occitanie offre des paniers de produits frais et régionaux aux étudiants de Perpignan. 

-Des écoliers : inauguration le 19 novembre du dispositif "Petits déjeuners dans les écoles" à Perpignan 

Selon la presse ce dispositif : « Petits-déjeuners dans les écoles », est issu du plan pauvreté, et d’une volonté du Ministère de l’éducation nationale dans tout le pays. Dans les Pyrénées-Orientales, ce projet est inauguré le 19 novembre, par la Mairie de Perpignan, la caisse des Écoles de la Ville et les services départementaux de l’Éducation Nationale, en partenariat avec le Syndicat mixte pour la Restauration collective (SYM) Pyrénées-Méditerranée. 1000 écoliers sont concernés à Perpignan. L’État apportera ses financements à la Caisse des écoles, qui assurera de son côté les commandes et le paiement du dispositif pour un montant annuel de plus de 70 000 €. Des écoles situées dans des quartiers défavorisés « Cette démarche vise à proposer gratuitement aux enfants des écoles situées dans des quartiers défavorisés un petit-déjeuner équilibré, distribué par l’enseignant », précise la mairie. Les écoles retenues se situent au nord de Perpignan, mais aussi au sein des quartiers Saint-Assiscle et des remparts Saint-Mathieu, ou encore près de l’Avenue Dalbiez. 

-Caf des Pyrénées-Orientales et Pôle emploi : de allocation logement à l’ASS 

La Caf des Pyrénées-Orientales a versé 720M€ en 2020. L’allocation logement concerne 52% des allocataires. 63% des allocataires sont concernés par la solidarité et l’insertion. RSA, prime d’activité, ou allocation adulte handicapé. Pôle emploi verse l’ASS. Fin 2019, dans les Pyrénées-Orientales, 4.324 personnes percevaient l’ASS. Après l’ASS ou si le chômeur ne remplit pas les critères, il bascule vers le RSA, versé par la Caf. 

-Souris, moisissure et fissures au plafond 

La presse communique le 5 novembre 2021 qu’à Perpignan, un couple et leurs sept enfants vivent dans un logement HLM en très mauvais état, entassés dans un appartement de trois chambres qu'ils doivent partager avec des souris, des mites, de la moisissure et des fissures au plafond. Ils tentent d'en obtenir un autre depuis 2011. Entassés à neuf dans un appartement de trois chambres. 

Il y aurait 2 000 logements indignes à Perpignan. 

-Les morts du mal logement 

La presse informe le 3 octobre que la veille de la marche blanche en hommage à Nems, décédé dans l'incendie d'un immeuble du quartier Saint-Mathieu suite au drame qui s'est noué dans la nuit de ce jeudi 16 à vendredi 17 septembre rue Dagobert. Rassemblement pour rendre hommage à ce père de famille de 44 ans et  aussi pour tirer la sonnette d'alarme sur les problèmes d'insécurité qui touchent ce quartier populaire de Perpignan. 

*Expulsions et tensions sociales 

La presse a communiqué le 26 octobre au quartier Dalbiez, au sud de la ville un huissier se présente dans un logement de l'avenue du palais des expositions, pour procéder à l'expulsion d'un locataire. L'homme, âgé de 65 ans ne coopère pas : il barricade l'une des portes de la maison avec des barres de fer, et ferme le loquet de l'autre accès, alors que son chien, un berger malinois, se montre agressif. 

-Les morts de la rue 

Stanislas, jeune SDF de 20 ans, est décédé dans le centre ville de Perpignan le mercredi 6 octobre. Le jeune homme, originaire de Valence dans la Drôme, était à la rue depuis plusieurs mois et souffrait d'une addiction à la drogue. Il a sans doute succombé à une overdose. La presse informe le 27 octobre 2021 de l'effroyable misère et la grande détresse des SDF à Perpignan. Othmane El Barkani avait 31 ans, était SDF ; sans papiers et  s'est pendu. Il a été retrouvé accroché aux grilles de la Croix-Rouge de Perpignan dans la nuit du 23 au 24 octobre. Il était père de trois enfants. Expulsé du Samu social puis des Urgences Il avait été expulsé de l'accueil d'urgence quelques minutes plus tôt à cause de son comportement puis des Urgences de l'hôpital. Othmane El Barkani venait de Gérone en Espagne. Il s’était séparé de sa femme et avait continué sa route en France en espérant y avoir des papiers. Le trentenaire était dans les Pyrénées-Orientales depuis quatre ou huit mois, on ne sait pas vraiment. Du quartier Saint-Jacques à la Croix-Rouge Il errait entre le quartier Saint-Jacques et la Croix-Rouge. Avant d’être SDF en France, le jeune homme d’origine marocaine était employé dans le BTP. Comme nombre de clandestins, il continuait à travailler au noir, ramassé au petit matin comme beaucoup de ses congénères, par des cars qui les amènent pour la journée sur des chantiers des Pyrénées-Orientales.  Samedi soir, Othmane El Barkani était très agité. Selon certaines sources, il aurait demandé à être hospitalisé en psychiatrie. Comme beaucoup de clandestins, en particuliers les jeunes migrants venus du Maghreb sur des embarcations de fortune, il consommait du Rivotril et du Lyrica, deux antiépileptiques détournés et pris comme une drogue à l’effet sédatif puissant transformant les personnes qui les ingèrent en zombies. Pris à haute dose, ces médicaments ont un effet désinhibant pour ceux qui en prennent et se muent en "machines surpuissantes et violentes". 

-L’augmentation des difficultés pour les personnes sans abri 

La presse s’est intéressée au congrès départemental bi-annuel de la fédération catalane du Secours populaire français qui s'est tenu le 16 octobre à Perpignan. Constat de plus de 6 500 personnes aidées en 2020 dans les P.-O. par le Secours populaire et les bénévoles, sont actuellement au nombre de 400. ", Aurelie Robic commente "Cette période de pandémie pour laquelle nous avons été constamment présents a révélé de nouveaux profils de misère, nous avons été surpris par la recrudescence des désespérances (…) ».Sur l'exercice 2020, 65% des recettes ont émané du bénévolat et 30% des dons en nature. Quant aux bénéficiaires, ils sombraient dans la misère. D'après le constat du Secours populaire du département, ils leur restaient 5 euros à vivre par jour et par personne à 71%. Parmi eux, 42% étaient des personnes seules contre 27% de couples avec enfants. Autre information mise en exergue, 51% de femmes ont été concernées pour 49% d'hommes, sur des créneaux d'âge prépondérants à 42% sur la tranche des 26/59 ans, 25% pour les 4/14 ans et 18% sur les 15/25 ans. 

Et le 17 octobre l’article précise que : «Ces dernières semaines, plusieurs associations d'entraide des Pyrénées-Orientales disent avoir constaté davantage de sans-abris dormant dans la rue ou sous des abris de fortune. Selon plusieurs témoignages, les SDF doivent se soumettre à un turn-over dans les centres d'hébergement d'urgence. "Dernièrement, j'ai dû laisser ma place et passer quatre nuit dehors avant de pouvoir retrouver un lit", raconte un SDF rencontré dans les rues de Perpignan. ». L’article du 27 octobre 2021 informe aussi des violences subies dans le plus grand désintérêt des autorités : «Ces cachets circulent de plus en plus et cela devient très dangereux car les sans-abris sont de plus en plus nombreux, démunis et violents. Je commence à avoir peur. Fatouma Miloud Hocine. Situation catastrophique A Perpignan, la situation est catastrophique. (…) Au gré des drames vécus au quotidien par les personnes auxquelles elle porte assistance, Fatouma Miloud Hocine évoque le cas d'une jeune femme sans domicile fixe qui aurait été séquestrée et violée pendant plusieurs jours à Perpignan. Terrorisée, elle refuse de porter plainte. "C'est dire le climat de terreur qui règne dans la rue pour ces personnes-là", soupire la bénévole. Elle a demandé audience en préfecture pour évoquer les difficultés de plus en plus importantes rencontrées sur le terrain, notamment par les femmes, mais elle a peu d’espoir d’être reçue. ». 

*Des sans abri en grandes difficultés à Perpignan dans un contexte migratoire 

Le quotidien publie le 27 octobre que la police aux frontières (PAF) de Perpignan enregistre de tristes records en termes d'interceptions de passeurs de migrants. Le 10 novembre 2021 un article en ligne mentionne que les Pyrénées-Orientales feraient face à une entrée inédite d’immigrés algériens depuis le début de l’année. Selon le journal Jeune Afrique Les migrants algériens déboursent de 2 000 à 6000 euros pour traverser la  mer, dans le cadre d’un trafic devenu un business industrialisé et contrôlé par des réseaux. 

La préfecture des Pyrénées-Orientales “se refuserait à fournir des chiffres illustrant cette augmentation. 

La presse informe le 28 octobre 2021 qu’entre Cerbère et le Perthus, l’afflux de migrants inquiète. La journaliste développe l’exemple de «Mohammed, 20 ans, et Hocine, 25 ans, sont frères. Tous deux sont arrivés d’Algérie pour fuir ce qu’ils décrivent comme un "chaos social et politique". Dans leur pays, on les surnomme les brûleurs, ils ont mis le feu à leurs papiers d’identité pour tenter d’éviter l’expulsion d'Europe. Quinze jours d’errance pour traverser l'Espagne Prêts à tout, même à mourir pour tenter leur chance en Europe, les deux ont quitté Mostaganem, au Nord-Ouest de l’Algérie, à 18 sur une embarcation de fortune. Coût du voyage : 1.800 euros. Épuisés, désorientés, Hocine et Mohammed ne parlent pas français. Ils sont parvenus à rejoindre la France après quinze jours passés en Espagne. Aujourd’hui, ils cherchent à rejoindre Perpignan, puis Marseille ». 

Un article du 6 décembre éclaire sur les risques que sont prêts à prendre les migrants. Le 18 novembre, la gendarmerie constate que deux hommes circulent à pied sur les voies au niveau du tunnel de Cerbère. Les militaires se rendent sur place et interpellent les deux piétons, des migrants qui suivent les rails pour ne pas se perdre. 

*Souffrance psychique 

-Incendie 

La presse informe le 30 novembre  qu’un habitant met le feu à son immeuble Le Carlit, situé rue des Glaïeuls, et cet homme  âgé d'une trentaine d'années, menaçait de se suicider. Mais une fois les pompiers sur place, les événements ont dégénéré. Le trentenaire, déjà suivi pour des problèmes de santé mentale, s'est alors retranché dans son appartement, au 4ème étage, puis il y a mis le feu. Le temps que les pompiers défoncent la porte, les flammes avaient pris de l'ampleur, 48 habitants ont dû être évacués d'urgence. 

-Perpignan ville stressante ? 

Le magazine Géo publie le 25 septembre que dans le top 5 des petites villes les plus stressantes en France. 1. Cannes, Antibes, Perpignan… 

*Drogues 

La presse informe le 6 décembre que chaque jour les douaniers ou les fonctionnaires de la police aux frontières, mettent la main sur des quantités de drogue de plus en plus inquiétantes. Les saisies de plus de 100 kilos deviennent monnaie courante. 

-Écho journalistique sur la drogue à St Mathieu 

Le 17 décembre 2021 la presse informe au sujet de la descente de police la semaine dernière dans le quartier Saint-Mathieu de Perpignan qui aurait permis de démanteler un important point de deal. Les différentes perquisitions ont permis de saisir plusieurs centaines de grammes de cannabis, de la cocaïne et une dizaine de milliers d'euros en liquide. -Drogues et armes Le 19 octobre la presse publie que place Rigaud à Perpignan il y a neuf interpellations, ainsi que la saisie de 3 kg de résine et 3 kg d'herbe de cannabis, un revolver, 40 munitions de catégorie D et 15 000 € en liquide. 

-Argent 

Le 28 octobre au niveau de la cité Diaz au nord de Perpignan, la brigade anticriminalité et la section d'intervention ont interpellé deux individus qu'ils ont poursuivis jusque dans un appartement désaffecté. Les forces de police arrivent à pénétrer dans les lieux et trouvent 1600€ en argent liquide dont une certaine somme cachée dans les chaussettes d'un des jeunes majeurs. 

*Menaces de mort et agressions physiques 

-De la part de trafiquants de drogue 

Le 28 octobre la presse informe que suite à des plaintes plusieurs personnes ont été interpellées. Plusieurs plaintes de riverains du quartier Dalbiez, au sud de la ville, avaient été déposées, dénonçant des faits de menaces de mort et agressions physiques de la part de trafiquants de drogue. -Un homme avec une hache dans une rue de Perpignan Selon la presse la brigade cynophile est intervenue le 7 décembre pour désarmer un homme qui brandissait une hache mardi à perpignan, dans le quartier Saint-Assiscle. 

-Agressions de commerçants 

Le 4 octobre la presse annonce que le propriétaire de la Brasserie de la Gare qui dénonçait en juillet 2021 des problèmes d'insécurité, était en passe de vendre. Le 29 octobre la presse informe qu’un restaurateur a été agressé violemment dans son établissement. Alors qu'il terminait son service du soir, un restaurateur installé entre la Cathédrale et la place Rigaud a surpris plusieurs personnes qui ont pénétré par effraction son établissement. En essayant de les mettre dehors, il a été violemment pris à partie, nécessitant une prise en charge à l'hôpital. Le chef d'entreprise dénonce l'insécurité qui règne dans le centre-ville de Perpignan : « "Si je témoigne aujourd'hui de ce qui m'est arrivé, une première depuis 18 ans que je tiens le restaurant, c'est pour dénoncer l'insécurité qui règne dans le centre-ville de Perpignan. Le maire Louis Aliot dit qu'il fait beaucoup pour lutter contre l'insécurité mais dans la réalité, il y a un manque de présence sur le terrain et de suivi des actions. On ne réclame pas l'impossible mais au moins le même nombre de passages de la police municipale que l'été. Il faut que les policiers soient sur le terrain et que l'on se sente en sécurité quand on est dans l'hypercentre de Perpignan car là je me demande si ce que j'ai vécu est le prix à payer pour travailler dans le centre-ville ». 

Très vite, le maire avait publié un communiqué de soutien au commerçant… 

-Décembre : Insécurité, stationnement... 

les étudiants du campus Mailly lancent une petition Le 6 décembre la presse communique que les étudiants du campus Mailly au sein du quartier Saint-Jacques de Perpignan font entendre leur voix. Depuis plusieurs semaines, ces derniers alertent les réseaux sociaux et témoignent des problèmes rencontrés quotidiennement au sein du quartier Saint-Jacques. Concernant la violence physique l’article informé : “il y a quelques semaines, c’est un autre événement qui a provoqué leur colère : l’agression d’une étudiante à la sortie du campus Mailly. À l’unisson, les étudiants ont brisé le silence et ont décidé de témoigner de leur sentiment d’insécurité. Regards insistants, étudiantes sifflées, parfois insultées… Les anecdotes sont nombreuses. « C’est quotidien. Tout le monde, garçon ou fille, a quelque chose à raconter », résument les pensionnaires du campus Mailly. « Une fois, un habitant du quartier Saint-Jacques m’a suivie à pied puis en voiture jusqu’à Auchan. Il est venu m’aborder ensuite », raconte une jeune femme… Jusqu’à cette agression, début novembre. Celle qui a provoqué le ras-le-bol des étudiants du campus Mailly.” -Alcool et menace au couteau Le soir du 10 décembre dans le quartier de la gare la brigade cynophile intervient pour désarmer un individu menaçant. Après avoir ingurgité une quinzaine de vodkas lors d’une petite soirée entre amis qui l’avait, rendu fou furieux. Il avait d’abord donné des coups de poing à deux participants avant de partir à pied dans le quartier de la gare. Là, couteau à la main, il se met à menacer des passants. Quand arrivent les policiers, il pointe l’arme dans leur direction :"N’avancez pas, je vais vous tuer". 

-Décès après une agression à l'arme blanche à la cité Diaz 

Selon la presse le 14 décembre, un homme âgée de 21 ans et un membre de sa famille seraient à peine arrivés dans la cité Diaz qu’une bagarre aurait éclatée avec un groupe de jeunes du quartier le jeune homme aurait, lui, été touché au couteau. 

-Des coups de feu aux HLM El Vivès 

Selon la presse le 18 décembre au soir, dans le quartier du Vernet, des coups de feu éclatent et les tirs ont traversé la porte d'entrée du bâtiment de l’HLM El Vivès.  

Le 23 décembre le quotidien relate l’émotion encore vive de l’évènement : «l'événement a installé un climat de peur au sein de la cité. (...)  je me suis aperçu que les enfants ne sortaient même plus de chez eux, explique le gardien des HLM, Kacem Ali Mansour. (...) Mais le traumatisme consécutif aux coups de feu de samedi dernier était néanmoins toujours bien présent. Plus aucun enfant ne joue dehors "Quand ça s'est passé, j'avais déjà fermé les volets, relate spontanément une habitante. J'ai entendu tac tac. Quatre fois. Puis, j'ai vu qu'il y avait des traces sur la vitre du bâtiment. On a toujours peur. Mon fils de 13 ans fait des cauchemars. On n'a pas l'habitude. Avant, c'était très calme ici. Cela fait un mois et demi que les dealers, qui ne vivent pas dans le quartier, sont arrivés. Pour moi, c'est ça qui met nos vies et celles de nos enfants en danger." Une autre maman venue participer au goûter renchérit : "Ma fille ne veut plus dormir dans sa chambre. Et mon fils me parle de ce qui s'est passé tous les jours. Deux balles se sont logées dans la porte d'un locataire... Depuis, plus aucun enfant ne joue dehors, les personnes âgées non plus ne sortent plus." Il faut que les autorités fassent le nécessaire Les solutions que préconisent les habitants pour ramener la paix dans la cité ? "Il faut que la police vienne plus souvent", réclame une dame. "On pourrait aussi mettre en place des médiateurs", propose un papa portant sa fille dans les bras. Un voisin renchérit : "Il faudrait aussi remettre des animations pour les jeunes, comme à la belle époque." Plusieurs mamans confient avoir demandé leur mutation dans un autre logement. "On a peur pour nos enfants. On ne peut pas rester comme ça, à vivre dans le danger... Il faut que les dealers partent. On veut retrouver le calme." Un petit groupe d'habitants est d'ailleurs en train de faire tourner une pétition pour demander au maire, au préfet et à l'office HLM "de faire le nécessaire pour faire cesser le trafic".». 

Réaction de l'office HLM de la communauté urbaine 

Le 24 décembre la presse annonce que c’est l'office HLM de la communauté urbaine Perpignan-Méditerranée qui a engagé des démarches afin d'accroître la sécurité et de favoriser le vivre-ensemble dans les deux cités du nord de Perpignan. En dehors de la plainte judiciaire «des moyens exceptionnels ont été mobilisés dès le lendemain par la Ville, souligne l'ESH. Conjointement, la police nationale a mis en place un dispositif contre les violences urbaines pendant la période des fêtes. Nous avons également pris la décision de maintenir sur la résidence un poste de gardien, même si le règlement ne le prévoit pas compte tenu du nombre de logements." De la sécurité au cadre de vie Afin de mettre en place des actions et des synergies favorisant la tranquillité des locataires, une réunion s'est tenue à l'initiative de l'ESH avec des responsables des polices municipale et nationale ce mercredi 22 décembre. Cette rencontre a débouché sur l'envoi d'un courrier à la préfecture, afin de solliciter les moyens nécessaires pour résoudre la problématique sécuritaire. Parallèlement, l'ESH compte déposer une demande de financement au titre du contrat de ville pour l’amélioration du cadre de vie. Objectif : mettre en place des actions favorisant la cohésion sociale et le vivre ensemble à Diaz comme à El Vivès, en plus des moyens de sécurité sollicités. Enfin, l’ESH propose également la signature d’une convention tripartite bailleurs / Etat / police afin de favoriser les échanges et de gagner en efficacité dans le traitement des troubles. ». 

*Nouvelles décisions sur la sécurité 

-Le retour de l’arrêté sur les épiceries de nuit 

Le maire Louis Aliot prend le 6 octobre 2021 un nouvel arrêté municipal qui stipule que "les établissements déclarant une activité d’alimentation générale ont l’obligation de fermer entre 22h00 et 6h00." La mesure est prévue pour durer jusqu'au 5 janvier 2022. À noter que le texte interdit également à tout exploitant de ces lieux "de conserver des clients dans l’établissement après l’heure de fermeture". 

Existe-t-il des trafics de cigarettes à Perpignan? 

Selon la presse dimanche 7 novembre en pleine journée les policiers découvrent 150 cartouches de cigarettes dans un véhicule avenue Albert-Camus à Perpignan. 

La presse traite le 20 décembre de la projection dans les cours de promenade à la prison de Perpignan et les trafics en tous genres qui en découlent. Ce « commerce » interne créerait plus tard un commerce licite à l’extérieur : «Ce trafic organisé est lucratif. Il aurait rapporté 60 000 euros à un détenu. Un autre aurait acheté une épicerie de nuit avec l'argent gagné grâce à ces projections d'objets en tous genres. ». 

-Nouveau poste de police municipal et information sur les autres 

Le 2 novembre c’était l'inauguration d'un nouveau poste ouvert de police municipale, avenue du Maréchal-Joffre au Vernet dans une annexe de la mairie de quartier Al Sol.. 

A noter que ". Louis Aliot a laissé échapper l’information lors de l’inauguration du nouveau poste le dernier projet de construction du nouveau commissariat, autour du site actuel, est visiblement abandonné. Le projet in situ serait contrecarré par un fort risque inondation sur la zone. Le jour même la presse publie que «six policiers municipaux (sur les 190 que compte la commune) y sont rattachés pour accueillir le public du lundi au vendredi, sur le créneau de 11 h à 15 h. Leur mission : recueillir les doléances (incivilités, stationnement, nuisances, propreté...) , renseigner et orienter vers les services adaptés. Mais aussi "rassurer". "Présence et dissuasion, ce sont nos axes", détaillent le maire et le directeur de la police municipale Philippe Rouch. "Puis ces postes de proximité nous permettent aussi de connaître le voisinage et d'anticiper les situations".» 

Les chiffres sur les interventions  

L’article mentionne aussi que : «sur ce secteur nord où entre le 1er juin et le 30 septembre, la police municipale a assuré 5742 interventions, dont 800 pour tapages et 520 pour infractions au Code de la route. ». 

Les autres sites et la formations des agents  

L’article précise aussi que : «". Des agents d'accueil spécialement formés sont ainsi en cours de recrutement. Le poste de police de la Cigale, quartier Saint-Jacques (même si toujours au centre d'un contentieux  juridique entre la Ville et le Département)  devrait être "prochainement" opérationnel et abriter "une nouvelle unité de la propreté", ainsi que l'association Stop violences 66. L'ouverture du site du Moulin-à-Vent est également prévue "dans trois semaines" avec un effectif d'une dizaine de policiers municipaux afin de couvrir à la fois les zones Sud et Est, avec là aussi un accueil journalier de 4 heures. Recueil de doléances mais pas de dépôt de plainte Un élargissement de l'amplitude horaire est toutefois évoqué.(…) Impossible pour l'heure de déposer une plainte dans un des cinq sites communaux, les agents n'en ayant pas les prérogatives. (…) La municipalité est ainsi en "négociation"  afin qu'un "plaintier" soit mis à disposition du poste du Moulin-à-Vent par la police nationale. Cette dernière envisagerait cette piste, à raison d'un personnel détaché une fois par semaine, permettant de désengorger (un peu) l'accueil du commissariat.». 

Une politique de prévention de prévention de la délinquance en 2022? 

Aliot candidat avait fait beaucoup de propositions sur la sécurité, de la prévention à la répression en passant par les caméras. Maire, il a donné l’accent pendant un 1 an et demi, sur la répression et la surveillance. Et c’est après décembre 2021 que commencera la prévention avec le CLSPD. Le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) est une instance chargée de la coordination locale du contrat local de sécurité (CLS) ou de la stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance (STSPD). Il réunit, selon le territoire, l’ensemble des acteurs prenant part à l’application des politiques de sécurité et de prévention de la délinquance. L'éligibilité au FIPD (fonds interministériel de prévention de la délinquance) tiendra compte de l'existence d'un conseil local ou intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance 

Au cours du conseil municipal de décembre 2021, est voté à l’unanimité la création du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance de Perpignan Méditerranée Métropole et la désignation de Louis Aliot comme  représentant de la commune au CISPD. 

Avant le vote un membre de l’opposition fait une petite intervention. On peut remarquer l’ignorance apparente de ce qu’est un CLSPD. L’intervention se limite à demander qu’un membre de l’opposition soit associé à cette instance (qu’ils ne voulaient pas quand ils étaient la majorité).

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